table d'opération, hôpital

 

Le Sri Lanka a été gravement touché par un tsunami qui a atteint ses côtes sud en décembre 2004 tandis que se poursuivait la guerre civile dans le nord du pays qui ne s’est achevée qu’en 2009.

Dans ce contexte, un projet visant à améliorer la prise en charge des urgences dans des hôpitaux publics a été financé par la France, par le biais d’un prêt d’un montant de 9,5 millions d’euros. Un protocole financier a été signé avec le Sri Lanka en septembre 2009 pour faciliter l’effort de reconstruction du pays.

 

L’Unité d’évaluation des activités de développement de la Direction générale du Trésor a mené en 2014 une évaluation rétrospective de ce projet, financé sur la « réserve pays émergents » (RPE), dont l’objectif principal était d’améliorer l’équipement d’hôpitaux publics situés dans les zones touchées par le tsunami et la guerre civile. Plus précisément, il s’agissait de financer la fourniture de matériels de fabrication d’oxygène pour cinq centres de production et de contribuer à l’équipement en blocs chirurgicaux de six grands hôpitaux régionaux ou provinciaux, ainsi que de certains hôpitaux ou dispensaires de base.

 

La mise en œuvre du projet exécutée par un ensemblier dans le cadre d’un contrat conclu avec le ministère de la Santé sri lankais en novembre 2009, a débuté en juin 2010 et s’est achevée en septembre 2012.

 

L’évaluation a montré que le projet, porté par la volonté de la France de participer à l’élan de solidarité internationale vis-à-vis du Sri Lanka, avait été très pertinent et satisfait pleinement les besoins prioritaires du pays. Cependant, le projet n’a pas vraiment permis le développement des entreprises françaises sur le marché local au-delà des seules réalisations évaluées.

 

Selon les conclusions et recommandations de l’évaluation, plusieurs mesures permettraient d’améliorer l’effet de retour pour les entreprises françaises : renforcer le suivi de l’offre française dans le domaine de la santé et établir un modèle de veille secteur/pays ; affiner la sélection des entreprises françaises et définir clairement les responsabilités contractuelles de chaque partie ; s’assurer de l’adéquation des équipements médicaux avec les besoins du pays ciblé ; prévoir un mécanisme de maintenance efficace et définir avec précision les conditions contractuelles régissant les garanties ; enfin, renforcer l’appréciation de l’effet levier lors de l’étude de faisabilité du projet.

 

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Crédit photo : ©BOI

 

 

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