Créé en 1972, le Fonds africain de développement (FAD) constitue le guichet concessionnel de la Banque africaine de développement (BAD), principale institution financière de développement en Afrique. Le FAD permet ainsi d’octroyer des dons, des prêts concessionnels et des garanties aux 37 pays les plus pauvres. Ses ressources sont reconstituées tous les trois ans et composées pour l’essentiel des contributions de ses membres.

La France occupe une place importante au sein du FAD depuis son adhésion en 1978. Placée au moment du FAD-15 au 3ème rang des actionnaires après le Royaume-Uni et l’Allemagne, avec un montant d’engagement de 537M€, elle partage une circonscription avec la Belgique et l’Espagne.

Dans un contexte de reconstitution du FAD-16 (concernant la période 2023-2025), la DG Trésor a confié au cabinet Pluricité une évaluation des contributions de la France au FAD sur la période 2017-2022 (FAD-14 et 15). L’évaluation avait pour objet de dresser un bilan du partenariat entre la France et le FAD sur cette période et de formuler des recommandations stratégiques et opérationnelles sur la contribution française au FAD.

L’évaluation met notamment en évidence que le FAD apparait pleinement convergent avec les priorités françaises et complémentaire des projets mis en œuvre par l’AFD. Par ailleurs, la contribution française permet d’influer sur le fonctionnement interne du Fonds et ses orientations stratégiques. Au-delà du périmètre de la BAD, la visibilité de la contribution française apparait en revanche plus limitée.

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