Évaluation de la dotation de la France à l’AID-20
Fondée en 1960, l’Association internationale de développement (AID ou IDA en anglais) est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque mondiale. Le financement de l’AID repose principalement sur les contributions accordées lors des reconstitutions triennales par une cinquantaine d’États participants. Pour la 20ème reconstitution de l’AID (AID-20), portant sur la période du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025, la contribution française s’est élevée à près de 1,5 Md€ soit environ 5% du total des contributions.
La DG Trésor a confié au cabinet EY une évaluation de la dotation de la France à l’AID-20. L’évaluation avait notamment pour objet de dresser un bilan de la dotation de la France et plus largement du partenariat France-AID sur le cycle AID-20 (2022-2025), mais aussi de formuler des préconisations sur le niveau de contribution et les priorités de financement que la France pourrait relayer pour le cycle AID-21 alors en cours de négociation (2025-2028) et pour améliorer la prise en compte de la nouvelle vision de la Banque mondiale sur les enjeux environnementaux.
L’évaluation a mis en évidence l’importante cohérence entre les priorités de l’aide publique au développement française et le cadre d’intervention de l’AID, négocié et défini pour chaque cycle. Cet alignement s’observe en particulier sur les priorités géographiques (Afrique subsaharienne, pays fragiles) et thématiques (action en faveur du climat, développement du secteur privé…). Le rapport propose cependant plusieurs pistes d’amélioration, soulignant par exemple l’importance de préciser les positions françaises en ce qui concerne l’intervention de l’AID au Sahel.