Indicateurs et conjoncture

Petite économie ouverte de 5 M d’habitants, la Nouvelle Zélande est l’une des économies les plus dynamiques de l’OCDE, avec un taux de croissance de 2,2% en 2019 (3,2% en 2018 et 3,8% en 2017) selon le FMI. Si la crise du COVID-19 a lourdement affecté le pays, celui-ci devrait rebondir en 2021-2022. L’économie néo-zélandaise bénéficie en effet de fondamentaux solides, du fait, entre autres, de son dynamisme démographique qui soutient la construction et la consommation des ménages et de ses finances publiques saines qui permettent de plans de relance ambitieux en cas de crise. Le pays reste toutefois par nature fortement exposé aux chocs externes du fait de la  structure de ses exportations et de sa dépendance aux financements externes. Sa balance commerciale (biens et services) est excédentaire, avec 2,5 Mds NZD de surplus (86  Mds NZD d’exportations, et 83,5 Mds NZD d’importations). Les biens constituent 69% en valeur des exportations, soit 49 Mds NZD. Ses exportations représentent 20% du PIB et sont composées pour plus de 50% de produits agricoles. L’Australie reste le premier partenaire commercial, et premier marché à l’export de la Nouvelle-Zélande, suivi par la Chine, en forte expansion avec une croissance de 9% par an depuis 2013, et un triplement des échanges sur la dernière décennie. L’Union européenne demeure le premier fournisseur de la Nouvelle-Zélande (11,5 Mds NZD en 2019).

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