Le secteur agricole au Liban

Le secteur agricole (hors agroalimentaire) contribue, selon le recensement de l’État libanais de 2018, au PIB libanais à hauteur de 3,5 % (2,5 % en 2020) et emploie environ 3,6 % (2,3 % en 2020) de la population active. Malgré ses atouts (ressource en eau, diversité agro-climatique), l’agriculture libanaise ne parvient pas pour l’instant à résoudre ses problèmes structurels. L’investissement dans l’agriculture est faible et représente 1 % du PIB. Alors que plus de 80 % de l’alimentation est importée et que la majorité des intrants agricoles le sont également, la difficulté d’accès aux devises et la dévaluation de la livre libanaise sur le marché parallèle ont conduit à une très forte augmentation du coût de la production agricole et à une baisse des surfaces plantées. Selon une évaluation de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO) réalisée en juin 2020, le coût de la production agricole a augmenté de plus de 50 % en moyenne. Par ailleurs, le coût des intrants agricoles de base a augmenté de 400 %.

Les importations libanaises en provenance de la France dans le secteur agricole et agroalimentaire ont été divisées par deux entre 2019 et 2020, même si les parts de marchés françaises sont passées de 1,8 % à 2,3 %. Le nombre d’entreprises françaises exportant au Liban est en baisse depuis 2010.

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