Autres secteurs de l'économie

Pour nos relations bilatérales, le secteur des transports apparaît stratégique. Dans l'économie d'Israël, l'industrie de défense (12 milliards USD d'exportations en 2022) est le second moteur après la "high tech". l

L'énergie joue désormais un rôle très significatif et l'agriculture est restée un secteur stratégique (maintient d'une autonomie) mais son importance économique est minime.

Le secteur des transports :

Pour résoudre l’engorgement croissant (Israël est le pays le plus embouteillé de l’OCDE), le pays  développe ses transports en commun ferroviaires : tramways de Tel-Aviv et Jérusalem, train léger de Haïfa Nazareth, métro du Grand Tel-Aviv, etc. L'ensemble de l'expertise française en matière de mobilité se positionne sur ces grands projets, depuis les études et l'ingénierie jusqu'à l'exploitation en passant par le matériel roulant, la signalisation, l'électrification et la réalisation des travaux de génie civil.

Ce secteur capital a permis aux intérêts français de s'implanter sur le marché israélien pour plusieurs décennies. Les projets certains s'échelonnent en effet jusqu'en 2045.

Le secteur de l’énergie :

Israël dispose d’importantes ressources de gaz offshore qui lui ont offert une autonomie énergétique récente. Le gaz naturel est consommé localement et exporté vers l’Egypte et la Jordanie. C'est le principal atout économique qui lie Israël à ses voisins. En parallèle, Israël développe les énergies renouvelables en misant essentiellement sur le solaire. Le pays vise d’en finir à court terme avec le charbon, d’avoir une production composée à 30% de solaire et un bilan carbone neutre d’ici à 2050.

Agriculture :

L’agriculture est devenue une activité marginale (1% du PIB) mais qui conserve une dimension mythique. Le commerce agricole est cependant important car Israël importe l'essentiel de ses céréales et de plus en plus de produits frais. L'acceptation des normes européennes depuis 2023 ouvre des opportunités pour quelques produits.

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