GUYANA

Nos échanges commerciaux avec le Guyana présentent un déficit qui se réduit légèrement en 2019 (13 M EUR contre 14 MEUR en 2018). Il est attribuable au fort déséquilibre entre le nombre de postes excédentaires et déficitaires, la France affichant un seul excédent notable (structures métalliques, à 1,5 MEUR, en progression de 151% sur un an) contre cinq postes fortement déficitaires (-7,3 MEUR pour les conserves de poissons ; -3,4 MEUR pour la bauxite ; -3 MEUR pour les conserves de fruits ; -1,8 MEUR pour les produits du grain ; -1,3 MEUR pour le riz, poste jusqu’alors inexistant dans nos importations).

Nos exportations vers le Guyana restent modestes, à 4,5 MEUR en 2019, mais affichent un fort dynamisme (+75%) grâce à la poursuite du développement de nos exportations de structures métalliques (1,5 MEUR, en hausse de 151%, alors que cette filière était quasi inexistante en 2017). Nos autres principaux postes d’exportations portent également sur la construction, avec de fortes progressions, tels les produits métalliques divers (0,3 MEUR, +3838%) ou le verre creux (0,2 MEUR, +308%).

Nos importations en provenance du Guyana ont atteint 17,5 MEUR en 2019, en progression modeste de 3%. Nos deux principaux postes d’importations ont en effet connu des évolutions contraires, avec une progression de 43% de nos importations de conserves de poissons (à 7,5 MEUR) mais un recul de 46% de nos importations de bauxite (à 3,4 MEUR). Les importations de riz (1,3 MEUR) constituent un phénomène nouveau.

Notre déficit commercial se creuse fortement sur les 10 premiers mois de 2020 et atteint -54,4 MEUR, en raison de l’apparition d’une filière d’importation de pétrole brut (de zéro en 2018 et 2019 à 44 MEUR entre janvier et octobre 2020). Ceci s’explique par l’entrée du Guyana dans sa phase de production pétrolière, après la découverte d’importants gisements off-shore depuis 2015. Nos exportations se stabilisent à 3,8 M EUR sur les 10 premiers mois de 2020 (contre 3,9 M EUR sur la même période en 2019), avec une baisse significative de nos exportations de structures métalliques (de 1,2 MEUR sur les 10 premiers mois de 2019 à 0,8 MEUR sur la même période en 2020), compensée en grande partie par le développement de nos exportations en équipements électriques et électroniques automobiles (de zéro en 2018 et 2019 à 0,4 MEUR en 2020).