Superficie |
238 540 km² |
Population |
30,4 millions d'habitants |
Régime politique |
République à régime présidentiel |
Parti au pouvoir |
New Patriotic Party (NPP) |
Aperçu Institutionnel |
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Président de la République |
M. Nana AKUFO-ADDO |
Vice-Président |
M. Mahamudu BAWUMIA |
Ministre des Finances |
M. Ken OFORI-ATTA |
Ministre du Commerce et de l’industrie |
M. Alan KYEREMATEN |
Ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale |
Mme Shirley Ayorkor BOTCHWEY |
PIB |
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PIB nominal |
67,0 Mds USD |
PIB / Habitant (en PPA) |
5 637 USD |
Croissance en 2018 Croissance en 2019 |
+5,6 % +6,5 % |
Taux de changes et inflation |
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Taux de change (au 31/12/2019) |
GHS / € : 1 € = 6,34 GHS |
Evolution du GHS par rapport à l’€ en 2019 |
-13,9%
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Inflation en glissement annuel (décembre 2019) |
+7,9% |
Dette et réserves |
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Dette publique (2019) |
63,2% du PIB (après rebasage) |
Réserves de changes (2019) |
4,05 mois d’importations |
Balance commerciale et des paiements |
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Exportations (2019) |
15,7 Mds USD |
Importations (2019) |
13,4 Mds USD |
Solde (2019) |
2,3 Mds USD |
Balance des paiements (2019) |
1,2 Md USD
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Relations économiques bilatérales |
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Exportations françaises en 2019 |
233,3 M EUR (+9,2%) |
Solde bilatéral en 2019 |
-198,0 M EUR (-16,5%) |
Solde bilatéral hors pétrole |
-32,6 M EUR |
Part de marché en 2018 |
2,4% des importations ghanéennes |
Stock d’IDE en 2018 |
1,30 Md EUR |
Flux d’IDE en 2018 |
-65 M EUR |
GHANA
Informations générales
Avec un PIB de 67,0 Mds USD (2 212 USD/habitant) en 2019, le Ghana représente la 2ème économie de la CEDEAO, derrière le géant nigérian mais devant la Côte d’Ivoire. L’économie ghanéenne repose essentiellement sur l’exploitation de matières premières (or, pétrole, gaz et cacao) et les activités de service qui s’y adossent. Après une période de fort ralentissement entre 2012 et 2016, l'activité a redémarré en 2017 (+7,9%), 2018 (+5,6%) puis en 2019 (6,5%). Celle-ci est fortement liée à l'accroissement de la production d'hydrocarbures, qui pourrait encore doubler à l'horizon 2025, à 420 000 bpj.
Le programme FMI de quatre ans, dont le Ghana est sorti en avril 2019, a contribué à stabiliser sa situation macroéconomique. Outre la reprise de la croissance, la réduction de l’inflation à moins de 10% a permis plusieurs relâchements du taux directeur de la Banque centrale ghanéenne, aujourd’hui à 14,5%. Si la réduction du déficit public a été contrecarrée en 2018 par le plan de sauvetage du secteur bancaire - dont le coût pour les finances publiques a représenté 3,5% du PIB - elle reste toutefois bien engagée grâce aux excédents primaires dégagés par le pays ces deux dernières années, les premiers depuis 15 ans.
Mais des vulnérabilités liées aux comptes publics perdurent. En 2018, leur amélioration relative a surtout été causée par une opération de rebasage du PIB (se traduisant par une augmentation de 25% de sa valeur) et l’accroissement des recettes pétrolières (+86%). Le Ghana fait toujours partie des économies d'Afrique sub-saharienne qui présentent un risque de surendettement élevé : sa dette représente plus de 60% de son PIB - dont près de la moitié est libellée en dollar - et le service de la dette mobilise 40% des revenus de l'Etat en 2019. La mobilisation fiscale progresse lentement (à 14,0% du PIB) et reste inférieure à la moyenne régionale (18%), avec une base étroite. Pour combler ses besoins de financement, le Ghana est dépendant des investissements étrangers et de la demande des marchés financiers internationaux pour sa dette, ce qui le rend vulnérable au resserrement des conditions de crédit dans le monde et à la volatilité des capitaux.