Relations bilatérales

Malgré un pic des échanges ayant atteint 5,5 MEUR en 2018, due à une forte hausse des exportations françaises d’équipement mécanique (de 662 KEUR à 2,9 MEUR), le commerce bilatéral entre la France et l’Érythrée reste négligeable. La France bénéficie d’un excédent structurel, en moyenne de 2,3 MEUR sur la décennie. En 2019, l’Érythrée est le 202ème client de la France (3,1 MEUR) et son 228ème fournisseur (0,55 MEUR). Selon les données CNUCED, en 2019, la France disposait de 0,53 % de part de marché sur le total des importations érythréennes (1,14 Md USD), et représente un client marginal avec 0,12 % du total exporté (724 MUSD).

En 2019, les exportations françaises vers l’Érythrée retrouvent leur niveau moyen (3,1 MEUR) après un pic en 2018. Les principaux postes d’exportations sont les produits chimiques, parfums et cosmétiques (44 %), les équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique (35 %) et les produits des industries agroalimentaires (9 %).

Au 1er semestre 2020, les exportations françaises vers l’Érythrée affichent une légère hausse (+ 6 %), passant de 1,5 MEUR à 1,6 MEUR. Cette progression est portée par les produits chimiques, parfums et cosmétiques (+ 50 %) qui passent de 0,6 MEUR à 0,9 MEUR.

Après un pic à plus de 2,1 MEUR en 2015 et 2016 due à une hausse des importations de produits agricoles, les importations françaises depuis l’Erythrée sont redevenues négligeables depuis 2017, atteignant 55 KEUR en 2019. En 2019, les principaux postes d’importations sont : les produits métallurgiques (34 %), les produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l’aquaculture (27 %) et les matériaux de transports (13 %).

Au 1er semestre 2020, les importations françaises depuis l’Érythrée restent infimes : 53 KEUR, contre 26 KEUR au 1er semestre 2019. Ce recul s’explique par l’arrêt des importations métallurgiques et le quasi-arrêt des importations de produits agricoles.

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