DOMINIQUE

La Dominique est une petite économie de 70 000 habitants, membre de l’OECO et qui a obtenu son indépendance de la couronne britannique en 1978. Durant les 20 dernières années elle a dû faire face à un manque de compétitivité et à une croissance potentielle faible. Depuis la crise de 2008 la Dominique connaît une reprise fragile. Le pays est également exposé aux catastrophes naturelles et notamment aux tempêtes tropicales ; les dommages causés à chaque épisode climatique affectent durement son budget et son économie. Son PIB s’élève à 524 M USD en 2016. Après une année 2014 marquée par une forte croissance de +4,2%, le pays a connu une récession en 2015 de -1,8%, conséquence du passage de la tempête Erika dont les dégâts sont estimés à 96% du PIB. En 2016, la croissance aurait atteint +1% d’après le FMI avec la reprise rapide d’une activité touristique normale. La croissance reste modérée en conséquence d’une récupération plus lente des secteurs agricole et manufacturier. L’agriculture est le pilier historique de l’économie et continue d’être considérée comme vitale par les autorités, grâce à des productions vivrières et la banane d’exportation.

L’inflation est faible, voire absente, depuis 5 ans. Une déflation aurait plutôt été enregistrée, de -0,8 % en 2015. Elle atteindrait 0,25 % en moyenne sur l’année 2016. Le déficit courant a profité des faibles coûts du pétrole pour reculer légèrement à -9,3% du PIB en 2015 mais aurait rebondi à -11,8% en 2016 du fait du coût de la reconstruction post-tempête. Comme de nombreux pays de la Caraïbe, sa dette est motif d’inquiétude. Elle a progressé rapidement par rapport au PIB depuis 2009, passant de 62,5% à 83% à la fin de l’année budgétaire 2015/2016.   

L’avenir économique de l’île réside en grande partie dans son fort potentiel géothermique, offert par 7 volcans et qui fait l’objet de développements actuellement. Ce potentiel est tel qu’il pourrait fournir les besoins de l’île ainsi que ceux des îles environnantes, telle la Martinique.