[Japon] Élection de Sanae Takaichi, nouvelle Première Ministre et Norikazu Suzuki nommé ministre de l’Agriculture [...] [Corée du Sud] Le gouvernement soutient la consommation alimentaire et les petits restaurants locaux [...].

Lettre AGRO Japon – Corée du Sud

  N° 86 - Octobre 2025

   drapeau Japon

L'IMAGE DU MOIS : Norikazu Suzuki nouveau ministre de l’Agriculture du Japon

Norikazu Suzuki nouveau ministre de l’Agriculture du Japon

Sommaire

 

Japon
  • Élection de Sanae Takaichi, nouvelle Première Ministre et Norikazu Suzuki nommé ministre de l’Agriculture
  • Le taux d’autosuffisance calorique japonais stagne à 38 % en 2024
  • Un sondage du MAFF montre un large soutien à la relance de la production rizicole décidée par le gouvernement Ishiba en août 2025
  • Vers une récolte de riz record depuis neuf ans, sans impact à ce stade sur les prix
  • L’inflation soutient les profits du commerce de détail mais pèse sur la consommation
  • Le Secrétariat de la CITES recommande l’inscription de l’anguille japonaise, le Japon réaffirme son opposition
  • Le premier foyer de grippe aviaire hautement pathogène en élevage de la saison confirmé à Hokkaido

 

Corée du Sud
  • Le gouvernement soutient la consommation alimentaire et les petits restaurants locaux
  • Les éleveurs coréens s’inquiètent de la réouverture possible de l’importation de bœuf américain de plus de 30 mois
  • La Corée renforce sa stratégie agriculture bas carbone
  • Doosan Robotics et Daedong signent un accord pour développer des robots agricoles intelligents
  • La Corée du Sud intensifie la répression des importations agricoles illicites

Le chiffre à retenir : 38 %

Le taux d’autosuffisance calorique japonais, en stagnation depuis 4 ans. Ce taux est de 49 % en Corée du Sud et de 76 % en France

 

Japon

Élection de Sanae Takaichi, nouvelle Première Ministre et Norikazu Suzuki nommé ministre de l’Agriculture

Sanae Takaichi, présidente du Parti libéral-démocrate (PLD) depuis le 4 octobre, a été élue Première ministre du Japon le 21 octobre, devenant ainsi la première femme à occuper cette fonction dans l’histoire du pays. Après le retrait du Kōmeitō — partenaire historique du PLD depuis vingt-six ans de coalition gouvernementale — S. Takaichi, figure emblématique de l’aile ultra-conservatrice du parti, a scellé une nouvelle alliance avec le Parti japonais de l’innovation. Son programme économique s’efforce de conjuguer lutte contre l’inflation, notamment alimentaire, relance budgétaire afin de soutenir l’activité du pays, souveraineté économique et encadrement accru des dépenses publiques. Au sein de son gouvernement, S. Takaichi a nommé Norikazu Suzuki à la tête du Ministère de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche (MAFF). Entré au MAFF au 2005 et Vice-Ministre de l'Agriculture depuis septembre 2023, sa nomination marque une continuité avec le gouvernement précédent. Concernant les politiques agricoles et agro-alimentaires, S. Takaichi souhaiterait suspendre pendant deux ans la TVA sur les produits alimentaires (actuellement à 8 %) afin de soutenir la consommation des ménages japonais, affectés par l’inflation alimentaire élevée. La fermeté migratoire prônée par la nouvelle Première Ministre risque également d’impacter le monde agricole, confronté à un manque de main d’œuvre et au vieillissement des agriculteurs. En effet, si les travailleurs étrangers ne représentent qu’environ 2,8 % (51,4 k) de l’emploi total du secteur, l’agriculture japonaise restant très familiale, ils représentent plus de 20 % des « salariés réguliers » employés dans les exploitations. Enfin, le gouvernement a annoncé la reprise des achats de riz destinés aux stocks publics, suspendus en raison de la pénurie depuis l’été 2024. Il prévoit d’acquérir 210 000 t de riz en 2025. MAFF, jiji Press

Le taux d’autosuffisance calorique japonais stagne à 38 % en 2024

Le Ministère de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche (MAFF) a annoncé que le taux d’autosuffisance calorique s’est maintenu à 38 % en FY2024, pour la quatrième année consécutive. Malgré la contribution positive de la hausse de la consommation par habitant de riz (quasi auto-approvisionné à 99 %) et la progression de la production de betteraves et de canne à sucre, les mauvaises conditions météorologiques ont pesé sur les rendements de blé et soja. La baisse de la production de légumes et de produits de la mer a également été un facteur négatif. Par conséquent, l’objectif gouvernemental de 45 % d’ici FY2030 semble difficilement atteignable. Le taux d’autosuffisance alimentaire a connu une baisse structurelle à partir des années 70 en raison des évolutions des habitudes alimentaires — recul du riz, montée des produits d’élevage etc. — avant de stagner autour de 38 % depuis le début des années 2000. La faiblesse du taux d’autosuffisance calorique japonais souligne la dépendance forte du pays aux importations agricoles et la nécessité d’accroître la productivité de son agriculture afin de sécuriser ses approvisionnements alimentaires. En parallèle, le MAFF a mis en avant le taux en valeur de production, qui s’établit quant à lui à 64 % (+3 points de pourcentage en g.a.). MAFF, Japan Times

Une enquête du MAFF montre un large soutien à la relance de la production rizicole décidée par le gouvernement Ishiba en août 2025

Selon une enquête du Ministère de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche (MAFF) paru ce mois-ci, 78 % des riziculteurs japonais prévoient de maintenir ou d’augmenter leur production de riz d’ici cinq ans. La part redescend à 60 % sur les perspectives à 10 ans. Cette dynamique vient conforter le virage annoncé par le gouvernement Ishiba en août dernier : après avoir reconnu des erreurs de prévisions de la récolte de riz ayant conduit à une pénurie, le gouvernement a annoncé mettre un terme à près d’un demi-siècle de restrictions sur la production instaurées dans les années 1970 en raison d’une surproduction chronique. Ainsi, alors que les politiques antérieures privilégiaient la reconversion/diversification (riz fourrager, blé, soja) via des subventions, le gouvernement souhaite désormais accroître l’offre intérieure en soutenant les exploitations qui augmentent leurs volumes et en développant les exportations. À ce titre, le MAFF a lancé en parallèle le projet de communication « Onigiri » (mascotte sur les réseaux sociaux, dans les entreprises et les écoles) afin de relancer la consommation domestique de riz japonais et de promouvoir sa qualité à l’international. Jiji Press, MAFF

Vers une récolte de riz record depuis neuf ans, sans impact à ce stade sur les prix

Selon les dernières prévisions du Ministère de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche (MAFF) la récolte de riz devrait atteindre 7,48 M t (+10 % en g.a.) cette année, son plus haut niveau en neuf ans. Il estime par ailleurs la demande à 7,11 M t, ce qui conduirait à un léger excédent de production en 2025, de nature à atténuer les craintes de pénurie qui avaient stimulé les achats de précaution et les prix en début d’année. A ce stade les prix se maintiennent encore à un niveau élevé (841¥/Kg de riz, soit 4,81 €). Pour l’année 2026, le MAFF prévoit une récole de riz de 7,11 M t, légèrement plus faible qu’en 2025 (-370 k t), mais suffisante pour satisfaire une demande estimée à environ 7 M t. Japan Times 1, 2, NHK

L’inflation soutient les profits du commerce de détail mais pèse sur la consommation

Les détaillants japonais enregistrent une nette hausse de leurs profits malgré une consommation sous tension, les salaires ne parvenant pas à suivre l’inflation. Selon le Nikkei, le résultat d’exploitation moyen de 83 entreprises cotées étudiées a progressé de 7 % sur la période juin-août, principalement grâce à la hausse des prix des produits de première nécessité. En particulier, les prix des aliments transformés enregistrent une progression continue de +6,5 % en glissement annuel. De ce fait, le panier alimentaire moyen se réduit et se concentre sur les produits essentiels, peu élastiques. Face à l’inflation alimentaire, les consommateurs semblent également privilégier les enseignes « discount », à l’instar de My Basket du groupe Aeon. Parallèlement, les supérettes (convenience stores), moins flexibles sur leurs prix, peinent à s’adapter. Le groupe Seven & i Holdings a ainsi revu à la baisse de 170 millions d’euros sa prévision de résultat d’exploitation pour son enseigne 7-Eleven, sur l’exercice allant de mars 2025 à février 2026. A plus long terme, selon UBS Securities, la reprise durable de la consommation dépendra de la capacité des hausses de salaires à dépasser le rythme de l’inflation. Nikkei

Le Secrétariat de la CITES recommande l’inscription de l’anguille japonaise, le Japon réaffirme son opposition

Le 14 octobre, le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a publié son évaluation finale de la proposition portée par l’Union Européenne (UE), la République du Honduras et le Panama visant à inscrire toutes les espèces d’anguilles (Anguilla spp.) à l’annexe II de la CITES. Cette proposition concerne notamment Anguilla japonica, consommée au Japon, dans le but de renforcer la traçabilité et le contrôle du commerce international des anguilles et réduire les risques de surexploitation. En effet, l’anguille japonaise a été classée comme espèce « en danger » dans la Liste rouge de l’UICN en 2018, ayant vu sa population diminuer d’environ 50 % sous l’effet d’une demande croissante liée à l’aquaculture asiatique (prélèvement d’alevins) et d’un commerce illégal mal encadré. Pour rappel, l’anguille européenne avait été inscrite à l’Annexe II de la CITES en 2007. Le Japon s’oppose fermement à cette proposition de l’UE, qui lui imposerait un renforcement des contrôles et des permis d’exportation plus stricts, augmentant les coûts et délais pour sa filière. En 2023, l’approvisionnement en anguilles au Japon s’est élevé à 57 099 t, dont 38 750 t d’importations et 18 294 t issues de l’aquaculture. Dans sa notification, le Secrétariat de la CITES estime qu’à ce jour, il n’existe pas suffisamment de preuves pour affirmer que Anguilla japonica est menacée d’extinction si le commerce international n’est pas réglementé. Toutefois, en s’appuyant sur le critère A de l’Annexe 2b de la Résolution Conf. 9.24, il considère qu’il existe bien un risque de confusion commerciale avec les espèces déjà inscrites (à l’instar de l’anguille européenne), compromettant leur protection. De ce fait, il recommande l’inscription de l’anguille japonaise à la CITES. Le 17 octobre, dans une conférence de presse, le Ministre de l’Agriculture Japonais Shinjirō Koizumi a réaffirmé l’opposition japonaise à la proposition de l’UE. Le pays devrait coopérer avec la Chine et la Corée du Sud, grands producteurs et consommateurs asiatiques d’anguilles, afin de faire rejeter la proposition. Pour être adoptée, la proposition de l’UE devra recueillir au moins deux-tiers des voix lors de la CoP à la Convention de Washington, prévue en Ouzbékistan entre novembre et décembre. CITES, The Mainichi, MAFF

Le premier foyer de grippe aviaire hautement pathogène en élevage de la saison confirmé à Hokkaido

Ce mercredi 22 octobre, les autorités d’Hokkaido ont signalé le premier cas d’infection par la grippe aviaire hautement pathogène de la saison, dans un élevage de poules pondeuses à Shiraoi. Une semaine auparavant, un premier cas avait déjà été détecté chez les oiseaux sauvages à Hokkaido. La détection du virus a entrainé l’abattage d’environ 460 000 volailles, soit environ 8 % du cheptel de poules pondeuses de la préfecture. Une restriction de transport, visant 620 000 poules issues de quatre élevages de volailles situés à moins de 10 kilomètres du foyer, a également été instaurée. Afin de prévenir la contagion, le gouvernement central a convoqué une réunion des ministres concernés à Tokyo, lors de laquelle le nouveau ministre de l’Agriculture, Norikazu Suzuki, a déclaré que son ministère travaillerait en étroite collaboration avec le gouvernement préfectoral pour mettre en œuvre les mesures de biosécurité adéquates. Jiji Press, AN N News, The Japan Agricultural News (presse écrite), 23/10/25.

 

Corée du Sud

Inquiétudes des producteurs coréens de fruits et légumes suite à l’accord commercial entre Séoul et Washington.

Dans le cadre de l’accord commercial conclu le 31 juillet 2025, la Corée du Sud et les États-Unis se sont accordés sur l’amélioration des procédures de quarantaine applicables à certains fruits et légumes américains, notamment les pommes et les pommes de terre, suscitant de vives inquiétudes parmi les producteurs sud-coréens. Ces derniers redoutent que ces dispositions ne précipitent l’ouverture du marché domestique aux produits américains. La procédure sud-coréenne d’analyse des risques à l’importation (IRA) pour les produits végétaux agricoles comporte huit étapes visant à identifier les parasites ou maladies susceptibles d’être introduits. Actuellement, des procédures sont en cours pour quinze produits agricoles américains. Si les pommes de terre devraient prochainement pouvoir accéder au marché coréen (étape 6), les pommes, considérées comme le produit le plus sensible par les agriculteurs coréens, restent bloquées à l’étape 2 depuis 32 ans. Afin de rassurer les agriculteurs, le gouvernement a précisé que l’accord ne visait qu’à instituer un guichet spécialement dédié aux États-Unis au sein de l’Agence coréenne de quarantaine animale et végétale, afin de fluidifier les échanges d’informations — le guichet actuel s’occupant de toute la zone Etats-Unis, Canada et Mexique. Pour mémoire, le délai moyen de traitement des 76 produits approuvés par le passé s’établit à 8,1 ans. Korea JoongAng Daily

Le gouvernement soutient la consommation alimentaire et les petits restaurants locaux

A compter du 1er octobre, Le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales (MAFRA) a lancé un nouveau programme de coupons de réductions alimentaires de 5 000 ₩ (3,03 €) pour toute commande de livraison de repas supérieure à 20 000 ₩ (12,10 €) effectuée via les applications publiques. Ces plateformes, gérées par les collectivités locales, visent à soutenir les petits restaurateurs locaux en réduisant les commissions imposées par les plateformes privées, ainsi qu’à stimuler la consommation des ménages en période de fêtes de Chuseok. Ce dispositif a été initié en juin 2025 avec un budget de 65 Mds ₩ (39,3 M €). Entre juin et septembre 2025, les commandes via les applications publiques ont augmenté de +219,5 % par rapport à 2024 pour atteindre un montant total de 345,1 Mds ₩ (209 M €). La part de marché des applications publiques a presque doublé, passant de 4,6 % en décembre 2024 à 8,6 % en août 2025. MAFRA

Les éleveurs coréens s’inquiètent de la réouverture possible de l’importation de bœuf américain de plus de 30 mois

Les éleveurs alertent sur un risque accru d’introduction d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en cas de réouverture du marché aux bovins en provenance des Etats-Unis âgés de 30 mois (fermé depuis 2008). Ils s’inquiètent également des conséquences économiques de ces importations sur la compétitivité du bœuf hanwoo alors que les marges des élevages restent sous pression. En effet, le prix des intrants a augmenté de +30 % depuis la guerre en Ukraine, tandis que le prix par tête à baissé de 6 052€ en 2023 à 5 265€ aujourd’hui. Les autorités coréennes rappellent qu’elles disposent d’un système national d’identification bovine permettant de tracer et de confiner d’éventuels cas d’ESB. Les gains de l’agriculture intelligente (capteurs, automatisation…) amortissent partiellement le choc, sans compenser pleinement la dégradation des revenus (-40 à -50 % en trois ans). Korea Times

La Corée renforce sa stratégie agriculture bas carbone

Le 16 octobre, le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales (MAFRA) a dévoilé un plan visant à ce que l’agriculture contribue à environ 3 % de l’effort national de réduction des GES, en accélérant la certification et la diffusion de produits agricoles et d’élevage « bas-carbone ». Déjà mise en place pour 65 produits agricoles et 3 types de bétail (bœuf hanwoo, porcs et vaches laitières), la certification « bas-carbone » accorde une reconnaissance officielle aux produits agricoles et d’élevage produits grâce à des techniques réduisant les émissions de carbone. Elle vise à soutenir les efforts des agriculteurs souhaitant réduire leurs émissions et à encourager les consommateurs à privilégier des achats fondés sur la valeur environnementale. Afin de structurer un marché domestique durable (production et distribution) de produits certifiés bas carbones, le MAFRA prévoit d’actionner trois leviers : (1) consolidation du socle (plus d’organismes certificateurs, extension des produits éligibles, procédures de renouvellement allégées pour les fermes les plus performantes) ; (2) soutien de la demande via des achats obligatoires par les organismes publics (projet d’amendement de la Loi de promotion des achats écoresponsables) et par le biais d’accords avec des grandes entreprises; (3) sensibilisation des consommateurs (étiquetage indiquant les réductions de carbone, campagnes publiques de sensibilisation, stands lors d’expositions/festivals etc.). Enfin, le dispositif est assorti d’objectifs à horizon 2030 : 30 000 fermes certifiées bas carbones, 50 000 t de produits certifiés distribués annuellement et plus de 95 % des consommateurs sensibilisés. MAFRA

Doosan Robotics et Daedong signent un accord pour développer des robots agricoles intelligents

L’entreprise de robotique Doosan Robotics et le constructeur d’agroéquipements Daedong ont signé un memorandum of understanding (MOU) pour co-développer des robots de terrain et des technologies d’IA embarquée (on-device) adaptés aux environnements agricoles. L’IA embarquée fonctionne sur l’appareil lui-même, sans passer par le cloud, permettant des services d’IA en temps réel et réduisant la latence. Doosan Robotics concevra les bras/manipulateurs mobiles et les systèmes de contrôle, tandis que Daedong fournira la plateforme autonome, pilotera les tests in situ, et s’occupera de la certification sécurité et de l’alignement réglementaire à l’export. Les partenaires visent la commercialisation rapide sur les smart farms domestiques et l’international. Selon le Korea Times, elles s’apprêtent également à candidater à un futur projet public de développement de System-on-Chip (SoC) d’IA, signe d’un arrimage étroit à la politique agricole coréenne. En effet, confrontée à une pénurie de main-d’œuvre rurale, la Corée mise sur les nouvelles technologies pour améliorer la productivité de son agriculture. Korea Times

La Corée du Sud intensifie la répression des importations agricoles illicites

Le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales (MAFRA) a annoncé un durcissement des enquêtes contre les importations illégales de produits agricoles, en forte progression. En effet, les cas d’importations illégale ont connu une hausse marquée ces dernières années, avec 213 000 cas interceptés en 2024 contre 79 000 en 2021 (+170 %). Celles-ci concernent notamment des fruits en provenance d’Asie du Sud-Est, dont la demande suit l’augmentation du nombre d’étrangers séjournant en Corée. Les autorités rappellent que les contrevenants s’exposent à des poursuites pénales (jusqu’à 3 ans de prison ou un peu plus de 18000€ d’amende) et affichent une tolérance zéro pour les récidivistes. MAFRA

 

 

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Illustration : Pôle Agriculture & Alimentation, SER de Tokyo, Octobre 2025.