Publication de la deuxième édition de la stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique et de la politique énergétique nationale (SPAFTE)
La deuxième édition de la SPAFTE présente des orientations stratégiques pour assurer la mobilisation des financements nécessaires à l’atteinte de nos objectifs de transition écologique : réduction des émissions des gaz à effets de serre, adaptation aux effets du changement climatique, préservation de la biodiversité, gestion durable des ressources en eau, réduction des pollutions de l’air, de l’eau et des sols, prévention et bonne gestion des déchets.
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La deuxième édition de la Stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique et de la politique énergétique nationale (SPAFTE) présente des orientations stratégiques pour assurer la mobilisation des financements nécessaires à l’atteinte de nos objectifs de transition écologique par tous les acteurs : réduction des émissions des gaz à effets de serre, adaptation aux effets du changement climatique, préservation de la biodiversité, gestion durable des ressources en eau, réduction des pollutions de l’air, de l’eau et des sols, prévention et bonne gestion des déchets.
Concernant les efforts d’atténuation du changement climatique, le rapport montre qu’en 2024 les investissements en faveur de la décarbonation de l’économie ont de nouveau dépassé 110 milliards d’euros. Ils couvrent l’ensemble des secteurs, en particulier les bâtiments, les transports, l’agriculture, l’énergie et l’industrie. Ils concernent également tous les acteurs de l’économie : ménages, entreprises, collectivités, État.
Pour atteindre nos objectifs climatiques, les investissements bas-carbone annuels devront plus que doubler d’ici à 2030. Les besoins du secteur privé concernent notamment la rénovation énergétique des bâtiments, les véhicules routiers bas‑carbone et la production d’énergie bas-carbone. Le secteur public devra quant à lui augmenter ses investissements dans les infrastructures ferroviaires et dans la rénovation énergétique de ses bâtiments, notamment. Le financement de ces investissements devra être réparti entre acteurs privés et publics. En particulier, les acteurs privés, qui réalisent environ 80 % des investissements de l’économie française, ont un rôle central à jouer dans le financement de ces investissements.
Dans le même temps, les investissements carbonés devront être divisés par deux d’ici à 2030. La plupart de cette diminution concerne les véhicules thermiques. Leur réorientation vers des projets bas-carbone constitue une opportunité majeure pour accélérer la transition et renforcer la souveraineté énergétique de la France en réduisant sa dépendance aux importations d’énergies fossiles.
Au-delà de la décarbonation, la transition écologique nécessite également des financements pour répondre à d’autres enjeux essentiels : (i) l’adaptation au changement climatique, (ii) la préservation, la protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes, (iii) la gestion durable des ressources en eau, (iv) la lutte contre les pollutions de l’eau, de l’air et des sols, et enfin (v) la gestion des déchets, la transition vers une économie plus circulaire et une utilisation plus efficace des ressources.
Une large gamme d’outils de politique économique doit contribuer à promouvoir ces financements. Elle inclut la mise en place de mesures réglementaires simples et adéquates, d’un cadre fiscal adapté pour favoriser les actions induisant le moins d’émissions de gaz à effet de serre, de soutiens financiers publics ciblés, de mesures pour faciliter l’accès à l’information et d’actions de sensibilisation.
Complémentaire au budget vert, qui évalue chaque année l’impact environnemental des dépenses de l’État, la SPAFTE propose des orientations visant à renforcer notre mobilisation financière collective en faveur de nos impératifs environnementaux et climatiques.
Pour aller plus loin :
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découvrez la Stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique (SPAFTE),
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parcourez son résumé exécutif (disponible également en anglais),
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et consultez le communiqué de presse.