Suisse - Veille économique et financière du 10 au 17 octobre 2025
Cette veille hebdomadaire présente l'actualité économique et financière en Suisse du 10 au 17 octobre.
Faits saillants
- Rebondissement dans le rachat de Credit Suisse : le Tribunal administratif fédéral juge illégale l’annulation des obligations AT1
- Le SECO revoit à la baisse sa prévision de croissance pour 2026, à +0,9 % (-0,3 pt)
- Esther Duflo et A. Banerjee, Prix Nobel d'économie 2019, rejoindront l’Université de Zurich en 2026
Macroéconomie
-
Prévisions conjoncturelles : Le Secrétariat d'Etat à l'Economie (SECO) a maintenu sa prévision de croissance (corrigée des événements sportifs) pour 2025 à +1,3 %, mais a abaissé celle pour 2026, à +0,9 %, contre +1,2 % estimé en juin.
Secteur financier
-
Fusion UBS-Credit Suisse : Le 14 octobre, le Tribunal administratif fédéral (TAF) a publié un arrêt partiel jugeant illégale l’annulation des instruments de capital AT1 de Credit Suisse, décidée par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) en mars 2023 sur la base d’un droit d’urgence dérogatoire lors du rachat de la banque par UBS.
- Projet de loi anti-blanchiment : Après que les deux projets de loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent ont été adoptés par le Parlement le 26 septembre dernier, le Conseil fédéral a mis en consultation les deux textes par la voie des ordonnances.
Secteurs non financiers
- Recherche : Les lauréats du Prix « Nobel » d’économie en 2019, Esther Duflo et Abhijit Banerjee, rejoindront en juillet 2026 l’Université de Zurich, quittant ainsi le Massachusetts Institute of Technology (MIT).
- Energie : Le Conseil fédéral a décidé de prolonger jusqu’en 2028 l’obligation imposée aux fournisseurs de gaz de constituer des réserves hivernales équivalentes à 15 % de la consommation annuelle moyenne nationale.
- Agroalimentaire : Après une période marquée par des changements de direction, Nestlé engage une profonde restructuration sous l’impulsion de son nouveau CEO, Philipp Navratil.
- Coûts de la santé : En réponse à un postulat déposé en 2022 qui demandait au Conseil fédéral d’examiner les mesures possibles pour lutter contre les certificats médicaux de complaisance, ainsi que d’établir une statistique nationale sur ce phénomène, le rapport publié cette semaine conclut que les attestations médicales délivrées délibérément sans motif réel d’incapacité de travail représentent un phénomène marginal.