EVENEMENT À VENIR 

Inscrivez-vous pour participer à la 7ème édition du Forum Ambition Africa, organisé par Business France les 18 et 19 novembre 2025 à Paris !

LE CHIFFRE À RETENIR

17,6 M

C’est le nombre de voyageurs que l’aéroport international de Lagos pourrait accueillir chaque année après sa rénovation (7 M actuellement)

Nigeria

Le Président Tinubu a été reçu au Palais de l’Élysée par le Président Macron

Le Président du Nigeria Bola Tinubu a été reçu par le Président Macron le mercredi 10 septembre à l’occasion d’un déjeuner de travail. Cette rencontre était l’occasion de suivre les dossiers engagés lors de la visite d’État du Président nigérian en novembre 2024.

Emmanuel Macron accueille Bola Tinubu au Palais de l’Élysée

Le Nigeria a mis à jour sa stratégie d’endettement à moyen terme pour 2024-2027

Le gouvernement nigérian a validé la mise à jour de la stratégie d’endettement du pays pour la période 2024–2027, proposée par l’Office de gestion de la dette (DMO).

Le DMO fixe comme objectif d’endettement un ratio de 60% du PIB d’ici 2027, pour 55% de dette domestique et une maturité moyenne d’au moins 10 ans. Cette stratégie pose également l’objectif que la charge d’intérêt n’excède pas 4,5% du PIB (3,8% du PIB en 2024, 2,8% après rebasage).

Pour rappel, l’exercice statistique de rebasage du PIB, qui s’est conclu par une révision à la hausse de 34% du PIB nominal pour 2024 a mécaniquement tassé les indicateurs d’endettement. Le ratio de dette qui s’établissait à 52% du PIB en 2024 s’est réduit à 39% du PIB.

En comparaison avec la précédente stratégie, qui s’établissait sur la période 2020 – 2023, le DMO a introduit des cibles en matière de gestion de risques de change et de taux d’intérêt. La limite de part de dette libellée en devises est fixée à 45% (10% des réserves de change pour la dette court terme en devises).

Fin 2024, la dette domestique représentait 51% du stock de dette du pays (61% fin 2023) et 52% du stock de dette était libellé en devises. Avec ces cibles, le DMO cherche à limiter l’exposition au risque de change et renforcer la soutenabilité de sa trajectoire d’endettement.

Le Nigeria se positionne pour dynamiser les échanges intra-africains, en amont de sa présidence du Groupe des 24

Dans le cadre de la future présidence nigériane du Groupe des 24 pour 2025-26, qui réunit 24 pays émergents, le ministre des Finances nigérian Wale Edun, a réaffirmé l’engagement du Nigeria en faveur d’une croissance plus inclusive et du renforcement de la voix du Sud global. Parmi les priorités nigérianes figure le développement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Lagos accueillera en 2027 le Sommet du commerce intra-africain (IATF), organisé par Afreximbank en partenariat avec l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAf. En 2024, le Nigeria représentait 8,4% de l’ensemble des échanges intra-africains (18,4 Md USD), se classant ainsi au deuxième rang des pays les plus actifs dans ce domaine, derrière l’Afrique du Sud.

La start-up franco-nigériane Koolboks lève 11 M USD en série A

La climate-tech franco-nigériane Koolboks a levé 11 M USD en série A pour étendre ses solutions de réfrigération solaire connectées en Afrique et dans les marchés émergents. Le tour de table est mené par KawiSafi Ventures, avec la participation d’Aruwa Capital, All On, ainsi que des financements de la FFEM et Bpifrance pour implanter une première usine d’assemblage au Nigeria. Ce développement est notamment soutenu via des subventions de l’AFD.

Avec plus de 10 000 congélateurs solaires déployés dans 25 pays, Koolboks permet à de nombreuses femmes entrepreneures, commerces alimentaires et cliniques rurales d’accéder à un froid fiable sans diesel ni électricité instable. Les fonds permettront aussi d’élargir la plateforme Koolbuy (offre Buy Now Pay Later) et le programme Scrap4New, qui recycle d’anciens congélateurs en unités solaires connectées.

Le Nigeria compte mobiliser 3,5 Md NGN (2,3 M USD) au cours de la prochaine décennie pour réduire les pertes post-récolte

Le gouvernement nigérian a lancé le Nigeria Postharvest Systems Transformation Programme (NiPHaST) pour réduire les pertes post-récolte, évaluées à 3,5 Md NGN (2,3 M USD) par an, et renforcer la sécurité alimentaire. Présenté par le ministre de l’Agriculture, Abubakar Kyari, lors de l’Africa Food Systems Forum à Dakar, ce programme vise à moderniser les infrastructures de stockage, stabiliser les prix, améliorer l’accessibilité des denrées et atteindre la souveraineté alimentaire.

Le NiPHaST prévoit le déploiement de technologies de stockage domestiques, d’entrepôts communautaires, de chambres froides et de silos nationaux stratégiques, via des partenariats public-privé. L’initiative ambitionne de stimuler l’investissement privé, créer des emplois, accroître les revenus des agriculteurs et réduire la dépendance aux importations, tout en positionnant le Nigeria comme un acteur majeur de l’approvisionnement alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Ghana

Rencontre entre le ministre ghanéen des Finances et son homologue français à Paris

En déplacement en France du 11 au 15 septembre 2025, le ministre des Finances et ministre de la Défense par intérim du Ghana, Cassiel Ato Baah FORSON, a notamment rencontré Eric LOMBARD, ministre français de l’Economie, des Finances, et de la Souveraineté Industrielle et Numérique. A cette occasion, il s’est félicité du soutien de la France, premier pays à avoir signé un accord bilatéral de restructuration avec la Ghana, le 25 juillet dernier, dans le cadre du rééchelonnement de sa dette.

Le PIB du Ghana à nouveau en forte expansion au deuxième trimestre 2025, à 6,3%

D’après l’institut de statistiques ghanéen (Ghana Satistical Service), le PIB en volume a progressé de 6,3% en glissement annuel au T2 2025, conservant le même rythme d’expansion que le trimestre précédent (6,3% également au T1 2025). Le PIB hors pétrole et gaz a crû de 7,8% sur la même période (après 7,7% au T1 2025). A la même période l’année précédente, le PIB total comme le PIB hors énergie avaient enregistré une progression de 5,7%. Ajustée des variations saisonnières, la croissance du PIB en volume n’a été que de 1,4% en glissement annuel au T2 2025, après 1,6% au T1 2025. Pour rappel, la dernière prévision de croissance du PIB en volume du FMI s’établissait à 4% pour 2025 en année pleine et à 3,6% pour le PIB hors pétrole. La croissance du PIB réel au T2 2025 a été principalement tirée par le secteur des services (+9,9% en glissement annuel), suivi par le secteur agricole (+5,2%) et le secteur industriel (+2,3%). En termes sectoriels, au T2 2025, les services, l’industrie et l’agriculture ont contribué à la formation du PIB à hauteur respective de 41,9%, 33,2% et 24,8%.