Immobilier aux EAU : les palmiers monteront-ils jusqu’au ciel ?
Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, d'Oman, du Qatar et du Yémen....
Immobilier aux EAU : les palmiers monteront-ils jusqu'au ciel ?
Les prix de l’immobilier résidentiel à Dubaï ont progressé de plus de 60 % entre 2022 et le T1 2025, signe d’un marché en expansion rapide, porté par des déterminants à la fois démographiques et financiers. Selon Deloitte, les villas constituent le moteur de cette augmentation avec une hausse de 80 % à l’achat entre 2020 et 2024 et de 67 % à la location. Cette demande est soutenue par l’arrivée des familles, face à une certaine rareté de l’offre. Quant aux appartements, on note une augmentation de 60 % des prix à l’achat depuis 2020, et 43 % à la location, avec une demande particulièrement soutenue dans les quartiers centraux et pour les projets haut de gamme. Ainsi, 170 000 transactions ont été conclues en 2024 pour un montant total de 98 Md USD, selon Knight Frank. Le segment sur plan (off-plan) représente 70 % des transactions. Pour les acheteurs, dans un marché fortement tendu, l’off‑plan permet de sécuriser des biens à des conditions (prix et délais de paiement) plus attractives qu’à la livraison. Pour autant, le dynamisme de ce segment comporte également une dimension spéculative, le contexte incitant certains acheteurs à parier sur une hausse continue des prix et donc sur la réalisation d’une plus-value au moment de la revente, intervenant souvent avant même la finalisation de la construction du bien.
Depuis 2020, le développement du marché immobilier aux Emirats arabes unis se développe sous l’effet combiné de plusieurs facteurs : résilience de la croissance non pétrolière qui soutient la demande intérieure, hausse des flux de capitaux et arrivée de nouveaux arrivants qui renforce la pression sur le marché résidentiel. Dans ce contexte, la demande est soutenue pour l’immobilier résidentiel (+23 % de transactions au T2 2025 en glissement annuel) et pour l’immobilier commercial (avec 94 % de taux d’occupation en 2024). Les facteurs démographiques constituent aussi un déterminant central, avec 1 000 nouveaux résidents par jour dénombrés au T1 2025. En août 2025, Dubaï a dépassé les 4 millions d’habitants, soit deux fois plus qu’il y a 15 ans. Cette croissance inclut un afflux de millionnaires : 9 800 nouveaux sont attendus sur l’année 2025, faisant de Dubaï leur première destination mondiale en flux. La très forte hausse du nombre d’acheteurs russes depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine est également un facteur notable, ces derniers ayant constitué la première nationalité sur le marché immobilier de Dubaï en 2022. De plus, la demande est soutenue par l’introduction d’innovations financières et de dispositifs publics de soutien par le gouvernement émirien (tokenisation immobilière et programme « First Time Home Buyer »).
A moyen terme, la question de l’équilibre du marché est posée. Selon les données de Fitch, près de 200 000 unités sont prévues pour livraison en 2026 à Dubaï, tandis que plus de 320 000 unités sont actuellement en construction. Cette augmentation rapide de l’offre, couplée à une demande dynamique, pose toutefois la question de ses effets sur la trajectoire des prix, avec un risque de normalisation à moyen terme voire de correction des prix. L’augmentation des logements disponibles est de nature à réduire la pression de la demande, et donc à exercer une pression à la baisse sur le prix des logements (-15 % sur les prix à l’achat prévus par Fitch d’ici 2026) et sur les loyers dans les zones à forte densité de projets. D’autre part, la forte concentration des transactions sur des projets off-plan expose le marché à une volatilité accrue, en cas de choc externe avant livraison (le pays attire en majorité des expatriés, ce qui le rend particulièrement sensible à l’instabilité régionale), ou de prépondérance des achats spéculatifs pouvant amplifier les retournements de marché.
A plus long terme, les projections prévoient une augmentation de la population de près de 25 % d’ici 2050, impliquant une croissance structurelle de la demande qui limiterait les marges de correction en maintenant une tendance des prix toujours à la hausse.
Bien que les fondamentaux de long terme semblent bons, on ne peut exclure une correction relativement forte à horizon 2-3 ans, en particulier dans les zones les moins attractives ou les plus excentrées. Un tel phénomène ne serait pas sans impact sur l’économie de Dubaï notamment, même si la diversification de l’économie de l’émirat est un facteur de résilience de plus en plus solide.
Source : Abu Dhabi Real Estate Center, Dubai Data and Statistics Establishment, SER d'Abou Dhabi
Hayet AFOU, Attachée macroéconomique et financière
Pétrole et gaz
Brent 04/09/2025 à 12h00 GST : 66,807 USD/Bbl
Le prix du pétrole enregistre une légère baisse cette semaine, dans la continuité de la tendance observée ces derniers mois. Toutefois, sur fond de tensions politiques, le brut a atteint mardi son plus haut niveau depuis un mois.
Jeudi, à la mi-journée, le Brent s’échangeait à 66,81 USD le baril, en repli de 0,73 dollars sur la semaine, soit (1.09%). Le WTI suivait la même tendance, à 63,21 USD le baril contre 63.65 USD une semaine plus tôt. Outre-Atlantique, les contrats à terme sur le gaz naturel ont progressé à 3,10 USD/MMBtu (7,80€/MWh). En Europe, les prix du gaz sont restés stables, autour de 31,83€/MWh.
Les marchés demeurent prudents face aux risques géopolitiques. Sur le front ukrainien, les négociations entamées par D. Trump en Alaska il y a deux semaines s’essoufflent. La rencontre espérée par le président américain entre V. Zelensky et V. Poutine n’aura finalement pas lieu. Dans la zone de conflit, les tensions s’accentuent ces derniers jours avec des frappes ukrainiennes visant les infrastructures énergétiques russes, notamment des raffineries. Selon Reuters, ces attaques de drones ont mis hors service 17 % de la capacité de raffinage russe (1,1 Mb/j).
Dans le Golfe, les États-Unis ont sanctionné un réseau de sociétés maritimes irakiennes accusées d’acheminer du brut iranien sous couvert de pétrole irakien. Globalement, après l’échec des discussions sur le nucléaire en juin, des sanctions plus strictes à l’encontre de l’Iran pourraient resserrer l’offre de brut. L’attention se porte également sur l’Amérique du Sud, où les États-Unis ont déployé des navires de guerre au large du Venezuela dans le cadre d’une campagne antinarcoterroriste. Le président vénézuélien N. Maduro a dénoncé une tentative déguisée de s’emparer des ressources pétrolières du pays.
A Washington, le président D. Trump a confirmé doubler les droits de douane sur les exportations indiennes à 50%, accusant New Delhi de soutenir Moscou par ses achats de pétrole. Face à cela, V. Poutine et son homologue indien N. Modi ont réaffirmé leur « relation spéciale, amicale » lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ce lundi. Le marché reste attentif à d’éventuels durcissements douaniers à l’encontre de l’Inde.
Côté offre, le marché surveille de près la réunion de l’OPEP+ prévue ce dimanche 7 septembre. Les investisseurs anticipent un statu quo sur la production du cartel, après un cycle de cinq hausses consécutives cette année visant à regagner des parts de marché. La dernière, actée le 3 août, portait sur une augmentation de 547 kb/j applicable dès septembre, complétée par une hause spécifique allouée aux EAU.
Côté demande, les stocks américains de brut ont reculé de 2 millions de barils la semaine dernière, à 418 millions, soutenant les cours. Également, lors du symposium de Jackson Hole, le président de la Fed, J. Powell, a laissé entrevoir une nouvelle baisse des taux directeurs, restés inchangés depuis décembre dernier. Une telle décision, attendue le 17 septembre, pourrait stimuler la consommation domestique de pétrole aux États-Unis.
Au total, les prix demeurent à un niveau supérieur aux cours du mois de mai dernier, en dépit de la sortie progressive des coupes volontaires de membres OPEP+ depuis le mois d’avril. La combinaison d’un effet volume et d’un effet prix favorables va générer plus de revenus pour les pays de la zone, ce qui est particulièrement bienvenu en Arabie saoudite notamment, qui fait face à d’importants déficits budgétaires. Les incertitudes demeurent pour les mois à venir, le consensus anticipant un excédent d’offre sur le marché, qui pourrait se traduire par une nouvelle correction de prix dès la fin de cette année.
Emile DEBATS, Analyste Macroéconomique et financier
Arabie saoudite
Macroéconomie & Finance
L’OPEP+ devrait maintenir inchangé son niveau de production en octobre – Après des hausses de 411 000 bpj en mai, juin et juillet (contre 138 000 bpj initialement prévus), les huit membres de l’OPEP+ engagés dans des coupes volontaires avaient décidé lors de la réunion d’août de poursuivre l’augmentation de 547 000 bpj pour septembre, achevant ainsi par anticipation le retour des 2,2 Mb/j mis à l’arrêt en 2023. Les ministres ont rappelé le caractère réversible de ce calendrier en fonction des conditions de marché. La prochaine réunion est prévue le 7 septembre. Les anticipations de marché convergent vers un maintien de la production en octobre, mettant ainsi une pause aux augmentations successives. Cette décision serait motivée par la baisse des prix du Brent qui s’échange actuellement autour de 68 USD (-9 % depuis janvier), ainsi que les prévisions d’excédent de la production par l’Agence Internationale de l’Energie, sur fond de demande chinoise plus faible et d’offre américaine, brésilienne, et canadienne accrue.
BlackRock conclut un accord de 11 Md USD avec Aramco sur des infrastructures gazières – Le consortium mené par BlackRock, via sa filiale Global Infrastructure Partners, a signé un accord de crédit-bail de 11 Md USD avec Aramco pour les infrastructures liées au projet gazier de Jafurah (plus de 100 Md USD d’investissements prévus). Une nouvelle entité, Jafurah Midstream Gas Company, sera créée. Aramco en détiendra 51 %, le reste revenant au consortium. L’opération, qui prévoit un bail de 20 ans sans restriction sur les volumes de production, s’inscrit dans la stratégie d’Aramco visant à « libérer du capital » en cédant des actifs à faible rendement pour financer ses projets prioritaires. Cette opération renforce la présence de BlackRock en Arabie saoudite, déjà impliqué dans le rachat d’actifs de pipelines en 2021 et première société de gestion internationale à ouvrir un bureau à Riyad. L’accord constitue l’un des plus importants investissements étrangers de 2025 et s’inscrit dans l’objectif saoudien d’attirer davantage d’IDE afin de soutenir la diversification économique et de compenser l’érosion attendue des revenus pétroliers.
Kingdom Holding souhaiterait acquérir une participation de 75 % dans le club de football saoudien Al Hilal – Le prince Alwaleed bin Talal, Président de Kingdom Holding Company, serait en négociations avec le Public Investment Fund (PIF) pour acquérir la participation de 75 % détenue par le fonds souverain dans le club de football Al Hilal. Les 25 % restants appartiennent à une fondation saoudienne financée en grande partie par le prince. Cette opération, encore à un stade préliminaire, constituerait l’une des initiatives les plus emblématiques de privatisation dans le secteur sportif, alors que le Royaume cherche à développer la Saudi Pro League comme levier d’attractivité économique et internationale.
La SRC lance le marché de la titrisation hypothécaire en Arabie saoudite – La Saudi Real Estate Refinance Company (SRC), détenue par le PIF, a procédé à la première émission de titres adossés à des créances hypothécaires (RMBS) en Arabie saoudite. L’objectif est de renforcer la liquidité bancaire et de soutenir le financement du marché immobilier, alors que l’encours hypothécaire représentait environ 180 Md USD fin 2024 (23 % du total des prêts bancaires). Selon Bloomberg Intelligence, jusqu’à 48 Md USD de prêts pourraient être cédés à la SRC d’ici 2030, permettant près de 23 Md USD de titrisations. Ce mécanisme s’inscrit dans la stratégie de diversification économique et vise à compenser le ralentissement du crédit bancaire et le creusement du déficit budgétaire.
Energie, Industrie & Services
Aramco enregistre une baisse de 22 % de son bénéfice net au T2 – Saudi Aramco a annoncé un bénéfice net de 22,7 Md USD au T2 2025, en recul de 22 % sur un an. Il s’agit du dixième trimestre consécutif de baisse, liée à des prix du pétrole plus faibles et à un contexte économique et géopolitique défavorable. Sur le S1 2025, les profits atteignent 48,7 Md USD, en baisse de 13,6 % par rapport à 2024. Le groupe prévoit désormais distribuer 85,4 Md USD de dividendes en 2025, contre plus de 124 Md USD l’an dernier. Les investissements ont légèrement augmenté, atteignant 24,9 Md USD au S1 2025, soit une hausse de 9,5 % par rapport au S1 2024. Selon le PDG du groupe Amin Nasser, les fondamentaux du marché restent solides, avec une demande pétrolière attendue en hausse de plus de 2 Mb/j au S2 2025.
Emerge et EDF fourniront 30 ans d’énergie renouvelable à Maaden sur leur mine d'Al-Baitha – Maaden Bauxite & Alumina Company (MBAC), filiale de Maaden, a signé un contrat d’achat d’électricité de 30 ans avec Emerge, coentreprise de l'émirati Masdar et EDF Power Solutions, pour alimenter sa mine d’Al-Baitha. L’installation, hors réseau, combinera une centrale solaire de 8 MWc et un système de batteries de 30 MWh, et devrait produire 17 300 MWh par an, assurant un approvisionnement continu 24h/24 et 7j/7. Le projet permettra de réduire les émissions de CO₂ de 13 800 tonnes par an, soit l’équivalent de retirer plus de 3 000 voitures de la circulation. Livré clé en main par Emerge, il comprend le financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance. La mine pourra fonctionner presque entièrement à l’énergie renouvelable, une étape majeure pour les opérations minières durables en Arabie saoudite.
L'appel d'offres PPP prolongé à octobre pour l'extension du terminal d'Abha – La Saudi Civil Aviation Holding Company (Matarat) et le National Centre for Privatisation & PPP (NCP) ont prolongé la date limite de soumission des offres pour le contrat de développement et d’exploitation du nouveau terminal passagers et des infrastructures associées de l’aéroport international d’Abha jusqu’à mi-octobre. La première phase du projet PPP prévoit l’extension du terminal de 10 500 m² à 65 000 m². Plusieurs consortiums internationaux et locaux ont été préqualifiés, dont GMR Airports (Inde), Mada TAV (Arabie saoudite/Turquie), Touwalk Alliance (Arabie saoudite/Turquie/Corée du Sud/Liban/Allemagne) et VI Asyad DAA (Arabie saoudite/Irlande).
Acwa Power, SEC et le coréen Kepco finalisent le financement de 4 Mds USD pour des projets IPP à cycle combiné – Les projets Rumah 1 et Nairyah 1, d’une capacité totale de 3 600 MW et représentant un investissement de 2 Md USD chacunes, seront développés par un consortium composé d’Acwa Power (35 %), de Saudi Electricity Company (35 %) et de Kepco (30 %). Chacun des sites comprendra une centrale à cycle combiné de 1 800 MW : Rumah 1 dans la province de Riyadh et Nairyah 1 dans la province de l’Est. Les turbines à gaz seront fournies par Mitsubishi Power. Le financement a été assuré par un syndicat de banques locales, régionales et internationales, parmi lesquelles l’Export-Import Bank of Korea, Saudi National Bank, Banque Saudi Fransi et Bank of China.
Émirats arabes unis
Macroéconomie & Finance
Les quatre principales banques émiriennes ont enregistré un bénéfice net cumulé de 32 Md AED au premier semestre 2025, en hausse de 6 % sur un an, porté par la croissance des prêts et des revenus hors intérêts. Selon Moody’s, cette dynamique masque toutefois une baisse de rentabilité pour les quatre banques (First Abu Dhabi Bank, Emirates NBD, Abu Dhabi Commercial Bank et Dubai Islamic Bank), le rendement des actifs ayant reculé à 1,8 % contre 2,0 % un an plus tôt. L’agence prévoit que cette érosion se poursuive, sous l’effet de taux d’intérêt plus bas, d’une hausse des provisions et d’une fiscalité alourdie. Les quatre banques ont versé 6,6 Md AED d’impôts sur le semestre, soit 17 % du résultat avant impôts, contre un taux effectif deux fois moindre avant l’introduction de la nouvelle taxe sur les sociétés. La normalisation du coût du risque et la hausse des dépenses liées à la transformation digitale accentuent également la pression, malgré un environnement économique toujours favorable.
La croissance du secteur non pétrolier aux Émirats arabes unis a légèrement rebondi en août, l’indice PMI atteignant 53,3 après un creux de 52,9 en juillet. Cette amélioration reflète une accélération de la production, soutenue par des projets en cours et la demande locale, tandis que la progression des ventes a ralenti au rythme le plus faible depuis plus de quatre ans, freinée par la concurrence et des tensions logistiques. La croissance repose de plus en plus sur les arriérés de travail, alors que les achats ont reculé pour la première fois depuis 2019. Les pressions inflationnistes se sont renforcées, avec une hausse des salaires et des prix de vente. Malgré ce contexte, la confiance des entreprises s’est améliorée, portée par des conditions domestiques jugées stables. À Dubaï, l’activité non pétrolière est restée solide, le PMI progressant à 53,6 grâce à une accélération marquée de la production
L’Abu Dhabi Investment Authority (Adia) a annoncé un engagement pouvant atteindre 1,5 Md USD dans le gestionnaire singapourien GLP afin de soutenir son expansion internationale. Une première tranche de 500 M USD ciblera la logistique, les infrastructures numériques et les énergies renouvelables, secteurs portés par l’essor du e-commerce, du cloud et de la transition énergétique. GLP gère 80 Md USD d’actifs via sa filiale GLP Capital Partners. Adia, qui administre 1 100 Md USD d’actifs, avait déjà investi 500 M USD en 2021 dans EdgePoint à Singapour et a acquis en juillet 2024 une participation minoritaire de 200 M USD dans l’indien Meril.
Energie, Industrie & Services
Etihad Airways a réalisé son meilleur premier semestre jamais enregistré avec un bénéfice après impôts de 306 M USD et 10,2 millions de passagers transportés, soit une hausse de 32 % et 17 % respectivement par rapport à la même période l’an dernier. La compagnie a étendu son réseau avec 27 nouvelles destinations et renforcé sa flotte à plus de 100 appareils.
La GCAA a lancé F.O.C.U.S., une plateforme centralisée pour simplifier les démarches des opérateurs aériens aux EAU. Elle permet d’obtenir toutes les autorisations de vol et d’accéder aux informations réglementaires via un portail unique.
Khazna Data Centers a obtenu un financement de 2,62 Mds USD sur 10 ans auprès d’ADCB et FAB pour soutenir ses projets de centres de données aux EAU et dans la région. Ce financement permettra de développer deux nouveaux centres de données à Abu Dhabi, un à Dubaï, ainsi qu’à Ajman. Khazna détient actuellement une part de marché de 73 % dans le secteur des centres de données aux EAU.
Le marché immobilier de Dubaï a enregistré des ventes de 51,1 Mds AED (13,9 Mds USD) en août 2025, soit une hausse de 7,9 % par rapport à la même période l’an dernier, avec 18 678 transactions (+15,4 %). Sur le premier semestre 2025, le total des transactions à Dubaï a atteint 125 538, pour une valeur de 431 Mds AED, soit une progression de 26 % en nombre et 25 % en valeur par rapport à 2024.
Qatar
Le Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s’entretient avec le Premier Ministre égyptien, Mostafa Madbouly, au Caire. Au cours de la réunion, ils ont discuté des relations de coopération entre les deux pays et des moyens de les soutenir et de les renforcer, notamment dans les domaines de l'investissement, de l'économie, de la diplomatie, de l'agriculture, de la sécurité alimentaire et des affaires sociales. Depuis janvier 2025, le Qatar et l’Egypte n’appliquent plus la double imposition sur les revenus. Ils ont annoncé en 2024 leur intention de développer un projet d’investissement immobilier sur la côte nord de l’Egypte. Le Qatar a réalisé de nombreux investissements en Egypte, notamment dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications et du tourisme.
Le ministre d'État chargé du commerce extérieur, Ahmed bin Mohammed Al-Sayed, et le ministre d'État chargé des finances, Pankaj Chaudhary, ont coprésidé la réunion conjointe sur l'investissement entre le Qatar et l'Inde, qui s'est tenue dans la capitale indienne, New Delhi. Pour rappel, l’Inde est la troisième destination des exportations qatariennes en 2024, le volume des échanges atteignant 13,1 Mds USD. Lors de la visite d’Etat de l’Emir en février dernier, le Qatar s’est engagé à investir 10 Mds USD en Inde.
Le Ministre des Transports (MoT), Cheikh Mohammed bin Abdulla bin Mohammed Al-Thani, rencontre son homologue saoudien, Saleh bin Nasser Al-Jasser. Les deux ministres ont discuté des aspects de la coopération bilatérale dans le domaine des transports, notamment dans les services logistiques qui soutiennent cette industrie vitale. Pour rappel, les autorités qatariennes ont approuvé début juillet 2025 un projet d’accord général visant à relier les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) via un projet ferroviaire unifié.
Le gouvernement syrien signe un protocole d’accord (MoU) d’une valeur de 4 Mds USD avec un consortium de cinq entreprises internationales dirigé par le conglomérat qatarien UCC Holding afin de rénover et d’agrandir l'aéroport international de Damas. Le projet sera en principe exécuté selon un modèle BOT (Build-Operate-Transfer) en 5 phases successives : augmentation de la capacité à 6 M de passagers la première année, 16 M à l'achèvement de la deuxième phase, pour atteindre finalement 31 M de passagers par an à pleine capacité. Le projet sera mis en œuvre par un consortium international dirigé par la société qatarienne UCC Holding par l'intermédiaire de sa filiale d'investissement, UCC Concessions Investments LLC, et comprend également les conglomérats Cengiz İnşaat (Turquie) et Kalyon İnşaat (Turquie), TAV Construction (Turquie) ainsi qu’Assets Investments USA LLC (États-Unis).
Un consortium dirigé par TPG et le fond souverain qatarien (QIA) propose de racheter Kangji Medical Holdings, société cotée à Hong Kong, dans le cadre d'une transaction qui valorise le fabricant chinois de dispositifs médicaux à environ 1,4 Md USD. Le groupe soumissionnaire, qui comprend également les fondateurs de Kangji Medical, Ming Zhong et Yinguang Shentu, propose de payer 9,25 dollars HK en espèces pour chaque action Kangji, selon un document déposé mardi auprès de la bourse. Les membres du consortium détiennent actuellement environ 75 % de Kangji Medical.
Selon Bloomberg, le fond souverain qatarien (QIA) serait en passe d’investir dans l’entreprise américaine spécialisée dans l’intelligence artificielle Anthropic. Celle-ci chercherait à lever jusqu’à 10 Mds USD de nouveaux fonds. Les autres participants de ce tour de table inclueraient Iconiq Capital, TGP, Lightspeed Venture Partners, Spark Capital, Menlo Ventures et le fond souverain singapourien GIC.
Le Pakistan envisage de demander au Qatar de retarder la livraison de son approvisionnement en gaz naturel liquéfié au cours des cinq prochaines années. Cette demande survient au moment où le pays d’Asie du Sud fait face à une faible demande et des coûts d’importation croissants. La demande d'électricité a diminué depuis que le gouvernement a été contraint d'augmenter les tarifs de l'électricité afin d'obtenir des prêts du Fonds monétaire international (FMI), une mesure visant à réduire la dette des services publics. Le Pakistan a déjà reporté plusieurs expéditions de GNL qatari prévues pour 2025 à 2026, et a également demandé à son autre fournisseur, Eni Spa, de détourner les livraisons.
Soutenu par Accor et le fond souverain qatarien (QIA), le fonds Kasada investit dans un projet hôtelier à Abidjan de 17 M USD. Le projet comprendra un hôtel de 170 chambres, des espaces de coworking et un lieu dédié aux réunions, conférences et expositions.
La Qatar Businessmen Association (QBA) signe un protocole d’accord avec l’association allemande du Proche et Moyen-Orient (NUMOV) pour promouvoir l’investissement. La signature a eu lieu en marge du German Qatar Business Meet, qui a réuni la Chambre de Commerce du Qatar et NUMOV. Le Qatar est le troisième partenaire commercial de l’Allemagne dans le Golfe. La QIA détient des participations dans de grands groupes allemands tels que Volkswagen, RWE, Deutsche Bank et CureVac.
Ooredoo et Qatar Airways signent un protocole d'accord pour faire du Qatar un pôle régional d'innovation en matière d'IA, de cloud et de cybersécurité. Le partenariat vise à renforcer et développer un vivier de talents locaux, grâce à des programmes de formation d’IA, du cloud et de la cybersécurité. Pour rappel, en juillet 2025, Ooredoo a annoncé déployer des services cloud d’IA souverains avancés, construits sur les derniers GPU NVIDIA Hopper.
Oman
Dans le cadre de son troisième appel d’offres pour l’hydrogène vert, l’orchestrateur de la stratégie hydrogène d’Oman « Hydrom » propose à l’investissement un bloc de 300 km² à Duqm destiné au développement de projets intégrés d’hydrogène vert (production d’ammoniac/électrolyse). Près de 100 consortiums et acteurs de la chaîne de valeur se sont déjà enregistrés. Pour améliorer la rentabilité et accélérer les décisions d’investissement, le gouvernement introduit une réduction de 90 % des loyers fonciers durant la phase de développement (avec possible extension au FEED), des allègements de redevances dans les premières années de production et jusqu’à dix ans d’exonération d’impôt sur les sociétés. Ces mesures ciblées visent à soutenir les retours financiers des développeurs et à positionner Oman comme l’un des écosystèmes hydrogène les plus structurés et « delivery-ready » du Golfe, face à la concurrence croissante des projets saoudiens et émiratis.
La Muscat Stock Exchange a gagné 5,2 % en août, portant ses gains annuels à 9,9 %, le plus élevé parmi les marchés du CCG, malgré le recul généralisé lié à la baisse du Brent (−6,1 %). Le marché, valorisé à 14,0 Md OMR (36,4 Md USD), a vu près de 0,5 Md OMR (1,3 Md USD) échangés. Les secteurs des matières premières (+6 %), pétrochimie (+4 %) et énergie (+2 %) ont soutenu l’indice, tandis que banques, santé et consommation ont freiné la progression. Selon KAMCO Invest (société saoudienne de gestion d’actifs et de recherche financière), la performance reflète les fondamentaux solides et les réformes d’Oman Vision 2040, confirmant la résilience du marché omanais face aux turbulences régionales.
Oman lance un « golden visa » de 10 ans pour attirer investisseurs et talents.
Le Sultanat a dévoilé un programme de résidence longue durée visant à stimuler l’investissement privé et l’emploi dans le cadre de Vision 2040. Le visa est décliné en deux niveaux : 10 ans (Tier 1) pour un investissement d’au moins 500 000 OMR dans une société, des obligations d’État ou un bien immobilier, ou la création d’une entreprise employant 50 Omanais ; et 5 ans (Tier 2) pour un minimum de 250 000 OMR. Une option existe aussi pour les résidents étrangers souhaitant prendre leur retraite à Oman, sous condition de revenu fixe ≥ 4 000 OMR/mois.
En août 2025, Oman et l’Inde ont conclu les négociations de leur Accord global de partenariat économique (CEPA), entamées en 2023. L’accord, qui dépasse un simple Accord de libre-échange (ALE) en incluant investissements, marchés publics, mobilité du travail et facilités logistiques, vise à réduire certaines barrières tarifaires et à approfondir les liens commerciaux entre les deux pays. Le commerce bilatéral a atteint 8,95 Md USD en 2023-24 et pourrait passer à 10,61 Md USD en 2024-25, avec plus de 6 000 coentreprises et un investissement cumulé de 776 M USD dans le Sultanat, principalement dans les zones franches de Sohar et Salalah. Les échanges clés concernent textiles, produits pharmaceutiques et machines pour l’Inde, tandis que Oman exporte surtout pétrole, gaz et urée. Le CEPA prévoit également des lignes maritimes directes pour réduire les coûts et fluidifier les échanges, offrant un cadre structuré pour renforcer les flux bilatéraux tout en tenant compte des différences sectorielles et économiques Concernant les prochaines étapes, l’entrée en vigueur du CEPA reposera sur la signature officielle et la ratification de l’accord par les autorités compétentes des deux pays.
Sohar International Bank vise deux acquisitions en Arabie saoudite et à Oman. La banque omanaise projette de prendre jusqu’à 55 % de Neo Group, société saoudienne de gestion d’actifs agréée par la CMA, en rachetant une partie de la participation de son actionnaire majoritaire (80 %). Elle a parallèlement sollicité l’aval de la Banque centrale pour acquérir 100 % de Bima, premier portail d’assurance digitale du Sultanat, déjà utilisé par plus d’un demi-million de clients. Les transactions, encore en phase préliminaire, devront obtenir l’aval des régulateurs saoudien et omanais. Après la suspension de son projet de fusion avec Ahli Bank, Sohar International privilégie l’expansion régionale et l’entrée dans la fintech et l’assurance en ligne pour consolider son positionnement dans le Golfe.
À l’occasion de son 20ᵉ anniversaire, Oman Tourism Development Company (OMRAN) a annoncé une série d’investissements et partenariats locaux et internationaux visant à renforcer les complexes touristiques intégrés et diversifier l’offre d’hébergement. Les projets incluent des resorts de luxe (Club Med Musandam, Four Seasons, Nobu à Yiti), des développements mixed-use au Port Sultan Qaboos et Yiti, ainsi que Janaen Salalah, premier projet d’agri-tourisme intégré du pays. Le projet vise à valoriser le patrimoine agricole et naturel, proposer des expériences immersives et enrichir l’offre touristique de la région. Il s’inscrit dans un écosystème de complexes touristiques intégrés, comprenant resorts de luxe, sites culturels et initiatives digitales. OMRAN mise aussi sur la transformation digitale et l’économie créative avec des participations dans UnderTheDoormat, Godoba et un centre dédié à l’artisanat à Muttrah.
Koweït
Le Koweït lance un PPP concernant un projet de centrale électrique « Al Khairan » d’une puissance de 1,8 GW. Le projet « Al Khairan Phase 1 Independent Water and Power Producer », produirait également 125 M de gallons impériaux (568 M litres) d'eau par jour, a déclaré l'Autorité koweïtienne pour les projets de partenariat. Trois consortiums ont été invités à soumettre des propositions : le premier est dirigé par « Abu Dhabi National Energy Company » (TAQA), le deuxième par « ACWA Power » (Arabie saoudite) et le troisième par « China Power International Holding ». Les autres entreprises qualifiées sont « Nebras Power » et « Sumitomo Corporation ». Le projet sera développé dans le cadre d'un partenariat public-privé et comprendra le « financement, la conception, la construction, l'exploitation, la maintenance et le transfert » de la centrale, qui sera située à 100 km au sud de la ville de Koweït. Le soumissionnaire retenu créera une société de projet qui signera un contrat de 25 ans pour vendre de l'électricité et de l'eau au gouvernement, a déclaré la KAPP. Pour mémoire, l’agence koweïtienne pour les PPP a signé en août 2025 des contrats d'une valeur totale de plus de 3,27 Mds USD avec ACWA Power et Gulf Investment pour les phases 2 et 3 du projet Al-Zour North.
Le secteur pétrolier koweïtien poursuit sa restructuration opérationnelle et regroupe les entités par activité. La fusion entre la « Gulf Oil Company » et la « Kuwait Oil Company » (KOC) s’est traduite par le transfert des actions de la GOC de la KPC (ndlr : holding de tête du secteur pétrolier) à la KOC (ndlr : amont pétrolier au Koweït). Cette phase fait suite à la fusion initiale de KIPIC (ndlr : la raffinerie de Al Zour) avec la « Kuwait National Petroleum Company » (KNPC). Ahmed Al-Eidan, le PDG de la KOC, a garanti la stabilité de l'emploi et le maintien des avantages sociaux des employés de Gulf Oil qui conserve à ce stade son statut juridique et administratif, y compris le nom de la société, son logo et ses sites opérationnels, son siège social et ses opérations conjointes à Khafji et Al-Wafra.
Le solde de l’exercice budgétaire 2024/25 met un relief un contrôle accru des dépenses et la progression des recettes non pétrolières. Le compte de règlement du budget 2024/25 affiche un déficit de 1,05 Mds KD (2,2 % du PIB), soit une amélioration par rapport au déficit de 1,56 Mds KD enregistré lors de l'exercice précédent et bien en deçà des 5,6 Mds KD prévus dans le budget initial. Cette amélioration résulte à la fois d’une contraction des charges (-8,3 % à 23,1 Mds KD) et de la hausse des recettes non pétrolières. Enfin, les dépenses d'investissement ont diminué de 14 % en glissement annuel pour atteindre le niveau historiquement bas de 1,13 Mds KD. Les recettes globales s’affichent également en baisse (-6,7 % à 22,05 Mds KD), en raison d'une contraction significative (-10,8 %) des recettes pétrolières, qui passent de 21,5 Mds KD lors de l'exercice précédent à 19,3 Mds KD pour l’exercice 2023/24. En revanche, les recettes non pétrolières ont bondi de 28 % pour atteindre un niveau record de 2,7 Mds KD (contre 2,1 Mds KD) grâce à une augmentation notable des taxes et redevances (+10 % à 606 M KD) et des recettes provenant de la fourniture de biens et de services (+37 % à 1,9 Mds KD).
La DGAC devient une autorité indépendante. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a été rebaptisée « Autorité publique de l'aviation civile » Cette décision a été prise pour garantir au secteur koweïtien de l’aviation la résilience nécessaire face aux évolutions mondiales. Surtout, cette réforme est une des principales exigences de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) qui en fait un facteur déterminant pour l'octroi de licences aux aéroports et aux installations de navigation aérienne.
Le marché immobilier se contracte en août. Le marché immobilier du pays a connu une inflexion remarquable. La vente de résidences a fortement ralenti. Le secteur résidentiel a poursuivi son déclin résultant l'affaiblissement de la demande, et enregistré pour le mois d’août une baisse de 7 % tant en nombre qu'en valeur des transactions. En revanche, le secteur commercial est resté soutenu par des transactions moins nombreuses mais d’une valeur plus élevée. Enfin, le secteur de l’immobilier de rendement (immeubles d’appartement destinés à la location) chute de 33 % en nombre de transactions et de 48 % en valeur, les investisseurs adoptant une posture attentive, faute de clarté dans les politiques de logement et de location.
Bahreïn
La croissance de l’économie bahreïnienne s’est élevée à 2,7 % en g.a. au T1 2025 – La croissance de l’économie bahreïnienne s’est élevée à 2,7 % en g.a. au T1 2025, portée par une croissance de 2,2 % des activités non pétrolières et de 5,3 % du secteur pétrolier, selon le ministère des Finances. Le secteur non pétrolier représente 84,8 % du PIB réel, avec une dynamique de croissance soutenue dans l’hôtellerie-restauration (+10,3 %), les services financiers (+7,5 %) et la construction (+5,4 %). Le stock d’IDE a augmenté de 3,5 % en g.a. à 45,3 Md USD. L’inflation est restée quasi nulle (+0,1 % g.a.), tandis que la base monétaire a augmenté de 19,2 % à 16,2 Md USD, soutenue par un environnement de taux plus bas favorisant le crédit et l’investissement.
Yémen
Le gouvernement yéménite impose l’utilisation exclusive du rial pour toutes les transactions commerciales dans les zones sous son contrôle, interdisant le recours aux devises étrangères pour les paiements domestiques (frais de scolarité, loyers, soins médicaux, billets d’avion, etc.). Cette mesure vise à renforcer la souveraineté et la stabilité de la monnaie nationale. À Aden, le rial s’est apprécié de près de 40 %, atteignant 1 617 pour un dollar après avoir atteint 2 900 quelques semaines plus tôt. Le pays reste toutefois confronté à une crise financière aiguë, aggravée par plus de deux ans sans recettes pétrolières, qui constituaient 70 % des revenus publics, à la suite des attaques houthis contre les infrastructures d’exportation en 2022 et d’un conflit armé qui se prolonge depuis 2014.
Les Houthis ont interdit aux banques et entreprises de leurs zones de traiter avec les institutions situées en territoire gouvernemental, en réaction au renforcement du rial par le gouvernement. Cette mesure traduit leur volonté de contrer une “escalade économique” qui réduit leur marge de manœuvre sur les flux de devises et fragilise leurs revenus issus du marché noir et des taxes locales. Les économistes estiment toutefois que cette riposte pourrait accentuer les tensions économiques internes, alors que la remontée du rial limite déjà leur capacité à manipuler les taux de change et à financer leurs activités.
Les ministères des Finances et de la Fonction publique des autorités houthies ont annoncé le versement des compléments financiers pour les salaires de juillet 2025 des agents de la fonction publique, dans le cadre du programme exceptionnel de soutien aux rémunérations et de remboursement des épargnants modestes. Selon le communiqué des ministères, les fonds ont été transférés via la Banque centrale du Yémen vers l’Autorité générale de la poste et la CAC Bank, sur la base des listes établies par la Fonction publique. L’opération, supervisée par le président du Conseil politique suprême houthi Mahdi Al-Mashat illustre la volonté des autorités de Sanaa de maintenir le paiement des salaires publics malgré des ressources limitées.