L’économie de la Côte d’Ivoire s’est construite sur l’agriculture, et à l’indépendance le secteur agricole pesait pour près de 50% dans le PIB. En 2023, le secteur agricole ne correspondait plus qu’à 14,4% du PIB mais emploie encore directement 45% de la main-d’œuvre et l’excédent de la balance commerciale du pays est largement porté par les produits agricoles (47,7% des exportations).

Les taux de pauvreté sont plus élevés en milieu rural, avec une prévalence à 54,4% contre une moyenne nationale de 37,5%. L’emploi, dans ces espaces ruraux, est largement agricole. La proportion des agriculteurs faisant partie du premier décile de revenu (le plus pauvre) en Côte d’Ivoire est d’environ 90 %. Dans la filière cacao, 60% des agriculteur se situe en dessous du seuil de pauvreté national. La note est disponible auprès du Conseiller aux affaires agricoles pour les pays d’Afrique de l’Ouest (hors Ghana et Nigéria).

Les cultures industrielles et de rente demeurent le moteur du développement agricole ivoirien (1er producteur mondial de cacao et de noix de cajou, 3ème producteur mondial de caoutchouc naturel, etc.), mais le pays reste encore largement dépendant de ses importations de céréales et de poissons, qui contribuent à l’alimentation quotidienne des habitants urbains du pays. La production vivrière ivoirienne est peu structurée et relève en grande partie d’une économie informelle dans laquelle l’accès au marché des producteurs reste limité.