Lumières turquoises T1 2025
Lumières turquoises est la publication trimestrielle du SER d'Ankara.
Ce numéro des Lumières turquoises revient sur plusieurs faits marquants des économies de la Turquie, de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie et du Turkménistan.
En mars 2025, les marchés financiers turcs ont largement été secoués à la suite de l’arrestation du maire d’Istanbul. La situation demeure tendue malgré des interventions soutenues des autorités, dans un contexte où les tensions commerciales mondiales pourraient s’intensifier (p.2). S’agissant des finances publiques, le déficit budgétaire turc a atteint un niveau historique en 2024, soulignant la nécessité d’une maîtrise des dépenses en 2025 (p.4). Plus structurellement cette fois, la Turquie ambitionne de devenir un nœud logistique mondial, malgré la persistance d’obstacles structurels (p.6). Enfin, le secteur de la construction turc se positionne en un véritable outil de soft power avec une implantation croissante à l’étranger (p.8). De son côté, le commerce extérieur turc a enregistré de « bonnes » performances en 2024, le déficit s’étant réduit à 82,1 Mds USD (p.11), grâce d’une part à une progression des exportations, en lien avec le dynamisme des ventes de biens d’équipement et de produits agroalimentaires, et d’autre part à un reflux des importations, en particulier d’or et d’énergie. L’année 2024 a également été marqué par un excédent commercial français vis-à-vis de la Turquie à 1,3 Md EUR, porté par la progression des ventes de l’industrie aéronautique, tandis que la Turquie conserve sa place de 11e fournisseur français (p.16).
En Azerbaïdjan, la diversification de l’économie et la réduction de la dépendance au secteur des hydrocarbures passent par des réformes institutionnelles et l’émergence d’un écosystème de start-ups (p.18).
La crise politique en Géorgie a eu un impact limité sur son économie, qui a affiché de bonnes performances en 2024, mais les perspectives restent incertaines pour 2025 (p.20).
Le Turkménistan, riche en gaz naturel, envisage quant à lui de renforcer ses infrastructures gazières et d’accroître l’exportation de produits dérivés (p.21).