Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, d'Oman, du Qatar et du Yémen....

  Émettre ou ne pas être : un marché primaire en quête de résilience 

Les émissions récentes de deux sukuk (obligations islamiques) par les banques émiriennes Mashreq Bank et Ajman Bank, d’une valeur de 500 M USD chacune, ont été surprenantes en suscitant une forte demande de la part des investisseurs (s’établissant respectivement à 2,9 Md USD et 2,7 Md USD – soit plus de cinq fois le montant offert dans les deux cas), dans un contexte de tensions commerciales accrues ayant ravivé l’instabilité sur les marchés financiers, et alors que les incertitudes liées à la politique commerciale américaine ont plutôt contribué à renforcer les craintes des investisseurs concernant les économies émergentes. Cette observation invite à s’interroger sur la capacité du marché primaire[i] du GCC à poursuivre sa trajectoire dynamique dans ce nouveau contexte tarifaire.

Les marchés boursiers du GCC ont affiché une certaine sensibilité face à l’évolution de la politique commerciale américaine, ce qui pourrait modérer le rythme des introductions en bourse (IPO) dans la région. Les indices boursiers du GCC (tels que le TASI[ii] ou le DFMGI[iii]) ont en effet enregistré une baisse importante à la suite de l’introduction de droits de douanes réciproques. Bien que certaines annonces (notamment le report de la mise en application de ces droits pour une période de 90 jours[iv] et les perspectives de désescalade de la guerre commerciale) aient participé à redresser ces indices, la volatilité de la politique américaine continue de nourrir la prudence des investisseurs. Alors que les IPO sont conçues comme un levier de financement de la diversification économique des pays de la région, elles pourraient être reportées ou voir leur nombre diminuer dans un contexte d’incertitude accrue des marchés.

Cependant, les IPO pourraient faire preuve de davantage de résilience si elles concernent des entités bénéficiant d’un soutien gouvernemental. Plusieurs introductions en bourse attendues dans le GCC en 2025 concernent des entreprises de cette nature (Etihad Airways, Saudi Global Ports, Oman Electricity Transmission Co. etc.), qui bénéficient généralement d’une meilleure stabilité financière et d’une confiance plus robuste des investisseurs. Cette dynamique reste toutefois à nuancer, les IPO de grandes entreprises publiques ayant parfois été suivies de corrections de valorisation post-cotation, en lien avec des anticipations initiales élevées ou à des conditions de marché changeantes ou d’un manque de liquidité sur les marchés secondaires.

Concernant les émissions de dette, qui constituent également une partie majeure de l’activité du marché primaire du GCC, les perspectives semblent rester positives, malgré une analyse nuancée selon le type d’émetteur.

Alors que le marché pétrolier est marqué par une tendance baissière des prix et que de grands investissements sont nécessaires pour financer la diversification économique, il est probable que certains gouvernements de la région augmentent leur recours à la dette. Il conviendra notamment de rester attentif à l’évolution des équilibres budgétaires en Arabie Saoudite, dans la mesure où un recul prolongé du prix du baril rendrait le recours à l’endettement indispensable, alors même que les dépenses liées aux grands événements à venir (Jeux asiatiques de 2029, Exposition universelle de 2030 et Coupe du monde de football 2034) devront, de toute façon, être engagées. Avec une notation souveraine jugée stable par (A+ selon Fitch), le royaume peut à ce stade continuer à bénéficier de conditions d’emprunts favorables et de la confiance des investisseurs. De manière générale[v], l’Arabie Saoudite a concentré 60,2% des émissions totales de dette (obligations et sukuk) dans le CCG au T1 2025, suivi par les EAU (19,7 % du total)[vi]. Par ailleurs, toujours selon Fitch, le marché de la dette en Arabie Saoudite devrait atteindre un montant de 500 Md USD d’ici la fin de l’année 2025.

La robustesse du secteur bancaire du GCC permet également aux banques de la région de disposer d’un avantage comparatif aux yeux des investisseurs en dette. Ces dernières disposent en effet de plusieurs atouts structurels – forte capitalisation, bonne liquidité, soutien des gouvernements, notations de crédit favorables – pouvant attirer les investisseurs malgré les pressions conjoncturelles (comme en témoignent les émissions de Mashreq Bank et Ajman Bank). Cependant, l’évolution de la politique monétaire américaine – incertaine entre nécessité de contenir les niveaux d’inflation et risque de récession – est susceptible d’influencer les taux d’émission des banques et la demande des investisseurs (avec une meilleure incitation à l’émission d’instruments obligataires en cas de baisse de taux – à condition que le risque perçu reste maîtrisé).

Les entreprises privées, susceptibles d’être confrontées à des taux d’intérêts plus élevés sans bénéficier des mêmes atouts financiers que les gouvernements ou les banques, pourraient être plus vulnérables à la volatilité des marchés. Cependant, ici aussi, celles publiques ou affiliées à l’État bénéficient d’un profil de risque généralement perçu comme moins risqué par les investisseurs en dette.  Au T1 2025, ce type d’entreprises a été à l’origine de 21,2 % des émissions d’obligations et de sukuk dans le GCC pour un montant de 6,8 Md USD.

Pour conclure, bien que le marché primaire du GCC ne reste naturellement pas à l’écart des turbulences que connaissent les marchés financiers à échelle mondiale, ce dernier démontre pour l’instant des perspectives de résilience encourageantes, mais dont l’analyse dépend néanmoins du type d’émission et des acteurs considérés.

Leila Larbi, Adjointe au Chef de Service économique régional
et Conseillère financière régionale
Morgane Abbas, Analyste macroéconomique et financière

[i] Le marché primaire faisant ici référence aux émissions de dette et aux introductions en bourse (IPO).

[ii] Tadawul All Share Index

[iii] Dubai Financial Market General Index

[iv] Ce report concerne les droits de douanes supérieurs à 10% et n’incluent pas la Chine.

[v] Tout type d’émetteurs inclus

[vi] Selon une publication récente du Kuwait Financial Center – « Markaz ».

Pétrole et gaz

Brent 25/04/2025 à 10h00 GST : 66,8 USD/Bbl

Le cours du baril de Brent s’établit ce vendredi à 10h00 à 66,8 dollars, enregistrant une légère baisse de 1,7 % par rapport aux 67,66 dollars observés la semaine dernière. Pourtant, les prix étaient en hausse en début de semaine, culminant aux alentours de 68,6 dollars ce mercredi.

En effet, les nouvelles sanctions américaines contre le secteur énergétique iranien (visant notamment le secteur du gaz de pétrole liquéfié), couplées à certaines déclarations ayant laissé entrevoir un espoir de désescalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, avaient participé à faire remonter les prix en début de semaine.

Cependant, la récente présentation d’un plan de paix controversé par le président américain Donald Trump, en vue d’une résolution de la guerre en Ukraine, a laissé entrevoir un assouplissement de l’offre disponible sur le marché.

Par ailleurs, la possibilité d’une augmentation de la production de certains membres de l’OPEP+, pour un second mois consécutif, a renforcé les perceptions d’un surplus d’offre. En effet, huit membres avaient déjà annoncé tripler les niveaux de productions initialement prévus pour le moi de mai, les ramenant à 410 000 bpj (contre 135 000 bpj au départ), provoquant une chute historique des prix. Selon certaines sources, une augmentation de la production au mois de juin pourrait être du même ordre de grandeur (à hauteur de 410 000 bpj).  Alors que ce type de décision (poussé par des pays comme l’Arabie Saoudite) a en partie pour but d’exercer une pression sur les pays ne respectant pas les quotas de production, le Kazakhstan a annoncé privilégier ses intérêts nationaux sur ceux de l’OPEP+, soulevant de réelles incertitudes quant à la fragmentation croissante du groupe et à sa capacité à stabiliser les cours.

Du côté de la demande, la révision à la baisse des prévisions de croissance mondiale par le Fonds Monétaire International (FMI) a pesé sur les prix. Alors que ces prévisions étaient initialement de 3,3 % pour 2025 et 2026, elles s’établissent désormais respectivement à 2,8 % et 3,0%, dans un contexte de forte volatilité du marché entraînées par la politique tarifaire américaine. 

Morgane Abbas, Analyste macroéconomique et financière

 

Arabie saoudite

Macroéconomie & Finance

S&P voit l’Arabie Saoudite comme le moteur de la croissance du secteur de la finance islamique en 2025 - Le marché de la dette en Arabie Saoudite a connu une croissance significative ces dernières années, attirant l'intérêt des investisseurs en instruments de dette malgré la montée des taux d'intérêt. L'Arabie Saoudite a dominé les émissions de sukuk et d'obligations dans le Conseil de coopération du Golfe (CCG) au T1 2025, selon les données du Centre financier du Koweït (Markaz). Le Royaume a levé plus de 31 Md USD, soit 60,2 % des émissions totales de la région. Selon S&P Global, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis devraient soutenir majoritairement le marché mondial de la finance islamique en 2025, après une croissance de 10,6 % enregistrée en 2024.

Energie, Industrie & Services

Airbus signe une nouvelle commande avec Saudia Group pour 10 A330neo – Ce mercredi 23 avril, Airbus a annoncé la commande ferme de 10 A330-900 par Saudia Group pour sa filiale low-cost flyadeal, lors d’une cérémonie à Toulouse. Il s’agit de la première acquisition de long-courriers pour flyadeal, renforçant la présence d’Airbus sur le marché saoudien. Cette commande s’ajoute à l’accord historique de mai 2024 portant sur 105 appareils, dont 54 A321neo déjà destinés à flyadeal. M. Ibrahim Al-Omar, directeur général de Saudia Group, a souligné que cette commande s’inscrivait pleinement dans les objectifs de modernisation et d’expansion de la flotte du groupe, tout en alignant cette stratégie avec la Vision 2030 du Royaume, qui prévoit de relier 250 destinations et de faciliter les déplacements de plus de 330 millions de voyageurs et 150 millions de touristes d’ici 2030. Saudia Group discloses order for 10 Airbus A330neo aircraft for flyadeal

Aramco et BYD s’associent pour développer des technologies de véhicules à énergie nouvelle - Aramco et le fabricant chinois de véhicules électriques BYD ont signé un accord de développement commun pour explorer des avancées dans les technologies des véhicules à énergie nouvelle. L’objectif de ce partenariat est de développer des solutions visant à améliorer l’efficacité énergétique et à réduire l’impact environnemental. Cet accord intervient peu après le lancement des opérations de Tesla en Arabie saoudite, un signe que le Royaume accélère sa transition vers la mobilité électrique, avec un objectif de 30 % d’adoption des véhicules électriques d’ici cinq ans. Dans ce cadre, la société Electric Vehicle Infrastructure Company (EVIQ), une joint-venture entre le Public Investment Fund (PIF) et Saudi Electricity Company (SEC), prévoit de déployer plus de 5 000 stations de recharge d’ici 2030, renforçant ainsi l’objectif de l’Arabie saoudite de devenir un hub régional pour la mobilité électrique.

Le nombre de licences industrielles augmenté de 66,7% en février par rapport à janvier - Le Royaume a délivré 105 nouvelles licences industrielles en février, représentant une augmentation de 66,7 % par rapport au mois précédent. En outre, 113 usines ont lancé leur production, marquant une hausse de 9,7 % par rapport à janvier. Ces nouvelles licences représentent des investissements supérieurs à 272 M USD (1,02 Md SAR) et devraient créer plus de 1 500 emplois. Le ministère de l'Industrie et des Ressources minérales précise que les usines entrant en phase de production ont pour le moment attiré des investissements de près de 240 M USD (900 M SAR) et généré 4 114 nouveaux emplois. Ces résultats s'inscrivent dans la continuité de la stratégie industrielle nationale lancée en 2022, visant à tripler le PIB industriel du Royaume et à atteindre près de 36 000 usines d'ici 2035.

Le ministère du Tourisme annonce réserver 41 métiers de la filière aux nationaux pour soutenir l’emploi local - Dans le cadre de ses efforts pour réduire la dépendance à la main-d'œuvre étrangère, l'Arabie saoudite a annoncé la saudisation de 41 postes dans le secteur du tourisme, incluant des fonctions de direction telles que les gestionnaires d’hôtels, les directeurs d’agences de voyages et les guides touristiques. Le plan sera mis en œuvre en trois phases, entre 2026 et 2028, avec un objectif de taux chômage à 5 % d'ici 2030. Le ministère des Ressources humaines et le ministère du Tourisme travaillent de concert pour former les jeunes saoudiens à ces rôles spécialisés, afin de garantir une expérience touristique de qualité. Cette initiative est vouée à s’étendre à d’autres secteurs, notamment pharmaceutique, dans les mois à venir.

La Saudi Telecom Company (STC) a déclaré avoir reçu des offres pour la construction d’un datacenter à Jeddah - Connu sous le nom de JDC-205, avec une capacité de 15 MW, ce projet s'étendra sur une superficie de 14 390 m², auquel devrait s’ajouter une extension de 15 MW. Le consultant local, Edarat Group Technology Consultants, est déjà prévu sur le projet. Pour rappel, STC avait annoncé un investissement de 400 M USD (1,5 Md SAR) en 2021 pour la construction de centres de données dans six villes, dont Riyad, Djeddah et Dammam. Ces projets couvriront au total 180 000 m² et auront une capacité totale de 125 MW.

Émirats arabes unis

Macroéconomie & Finance

Le commerce extérieur total des EAU a atteint 1420 Mds USD en 2024, selon un nouveau rapport de l’OMC - Représentant une augmentation de 49% depuis 2021, ces chiffres témoignent d’une performance exceptionnelle malgré les incertitudes pesant sur le commerce international. Depuis 2014, les EAU sont en effet le premier pôle commercial du Moyen-Orient et de l’Afrique et se classent parmi les 20 plus grands pôles mondiaux pour les biens et services. Ils représentant par ailleurs le 11ème plus grand exportateur de marchandises au monde et le 13ème plus grand exportateur de services.

L’inflation à Dubaï est en baisse pour le mois de mars, s’établissant à 2,8% en glissement annuel contre 3,15 % en février – Représentant la croissance annuelle des prix la plus lente depuis octobre dernier, ce nouveau taux d’inflation découle principalement d’une baisse des prix dans le domaine des transports (-3,34 % en g.a.) et de l’alimentation (-0,31% en g.a.). Cependant, les prix du logement, de l’eau, de l’électricité et de l’énergie ont augmenté de 7,16 % en g.a.

La banque Emirates NBD, plus grande banque de Dubaï et détenue à majorité par son gouvernement, enregistre une solide performance dépassant les prévisions pour le T1 2025 - La banque enregistre en effet un bénéfice net de 1,96 Mds USD pour le premier trimestre, boosté par une demande florissante de prêts et des investissements impulsés par le gouvernement dans des secteurs non-pétroliers clés tels que les infrastructures, le tourisme, ou les projets industriels pour assurer l’agenda de diversification économique. Les actifs totaux de la banque s’établissent à 280 M USD au T1 2025.

Le ministère de l’Économie des EAU a signé une série de protocoles d'accord (MoU) avec plusieurs autorités nationales compétentes dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, notamment le Centre de sécurité économique de Dubaï (ESCD) et le Département des terres de Dubaï (DLD).

En 2024, les startups de Hub71 ont levé un montant record de 2,17 Mds USD soit une hausse de 44,7 % par rapport à 2023, tandis que leurs revenus ont atteint 1,2 Md USD -  Plus de 3 100 candidatures ont été reçues, provenant de plus de 20 pays, avec environ 70 % des 46 startups sélectionnées issues de marchés internationaux.

Energie, Industrie & Services

Khazna Data Centers a confirmé la construction de deux nouveaux centres de données dans le cadre de son plan d'expansion - Les installations AUH4 à Mafraq et AUH8 à Masdar City fourniront ensemble 60 MW de capacité et devraient être achevées respectivement en août et décembre 2026. 

Le secteur du tourisme d’Abu Dhabi vise une contribution de 62 Mds AED au PIB de l'Emirat en 2025 et de 90 Mds AED d’ici 2030 - Au premier trimestre 2025, les nuitées de clients internationaux ont augmenté de 4 %, avec un taux d’occupation hôtelière atteignant 79 % dans l’Emirat. Le Saadiyat Cultural District, avec l’ouverture de teamLab Phenomena et trois nouveaux musées prévus cette année, renforce le positionnement d’Abu Dhabi comme destination culturelle. 

Azizi Developments a annoncé son nouveau projet immobilier, Azizi Milan, pour un coût estimé à 75 Mds AED - Situé dans le quartier City of Arabia à Dubaï, il sera composé de plus de 81 200 unités résidentielles sur 40 M sqft. Ce projet fait suite au lancement d’Azizi Venice en 2023, un développement à usage mixte comprenant des logements, des hôtels, un opéra et diverses infrastructures. Le marché de la construction à Dubaï continue de croître, soutenant les prévisions d’une hausse de 4,2 % du secteur aux EAU en 2025.

L’Autorité générale de l’aviation civile (GCAA), a approuvé le design du premier héliport hybride des EAU, capable d'accueillir hélicoptères et taxis aériens électriques (eVTOL), au terminal de croisière de la capitale - Porté par Archer en partenariat avec Falcon Aviation et Abu Dhabi Aviation, ce projet devrait être opérationnel d’ici 2026.

Qatar

Le 17 avril 2025, l’Emir, Son Altesse Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, effectue sa troisième visite officielle en Russie, ouvrant de nouvelles perspectives de coopération économique et commerciale - Parmi les annonces, la Qatar Investment Authority (QIA) et la Russian Direct Investment Fund (RDIF) ont signé un accord d’investissement de 2 Mds USD, dont l’objectif final est la création d’une « nouvelle plateforme » d'investissements dans la technologie, la santé, les minéraux et d'autres secteurs d'intérêt mutuel. Chaque partie allouera 1 Md USD au fonds. De même, la Qatar Free Zones Authority (QFZ) et la société russe de biotechnologie BIOCAD se sont entendues sur un protocole d'accord (MoU) qui facilitera l’implantation d'activités biotechnologiques et pharmaceutiques dans les zones franches du Qatar, y compris les activités de recherche, de développement et de fabrication. Une séquence de la visite a enfin été réservée à la tenue du « Qatar-Russia Business Forum », événement inauguré par le ministre du Commerce et de l’industrie (MoCI), Cheikh Faisal bin Thani bin Faisal Al-Thani, et où le Président de la Qatar Chamber (QC), Cheikh Khalifa bin Jassim bin Mohammed Al-Thani, a invité les entreprises russes à investir au Qatar.

Le Président américain Donald J. Trump prévoit de se rendre au Qatar entre le 13 et le 16 mai, lors de sa tournée dans les pays du Golfe - D’après la Maison Blanche, le voyage comprendra des visites en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar.

Le Premier ministre et ministre des affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s’est entretenu avec le Secrétaire américain à l'énergie, Chris Wright - Au cours de sa visite au Qatar les 16 et 17 avril, le Secrétaire américain a également rencontré son homologue qatarien, Saad Sherida Al Kaabi, le ministre de l’Energie et PDG de QatarEnergy. La rencontre a été suivie d'une visite du site de Ras Laffan, notamment des installations de production de GNL et de GTL, des projets d'expansion North Field ainsi que du projet pétrochimique de Ras Laffan.

L’Emir reçoit le ministre-président du Land allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie Hendrik Wust - Au cours de sa visite, celui-ci s’est également entretenu avec Saad Sherida Al Kaabi, le ministre de l’Energie et PDG de QatarEnergy. Ces rencontres ont été suivies d’une réunion d’affaires organisée par la Qatar Chamber (QC) réunissant des investisseurs allemands et qatariens et visant à renforcer la coopération bilatérale entre les deux parties, notamment dans les domaines des technologies de l'information, de l'énergie, du transport maritime, de la pétrochimie, de l'ingénierie et des semi-conducteurs.

Qatar Airways Cargo, IAG, la société mère de British Airways, et MASkargo (Malaysia Aviation Group), annoncent leur intention de lancer une activité commune de fret mondial - Le partenariat vise à offrir une meilleure connectivité et un choix plus large d’itinéraires sur les principaux marchés de fret.

Sidra Medicine, le centre médical académique issu de la Qatar Foundation (QF), signe un protocole d'accord (MoU) avec la société allemande Vitafluence.ai et son venture studio suisse EmpathicAI.Life, afin de collaborer dans les domaines de l'intelligence artificielle (IA) et de l'innovation en matière de santé numérique - Ce partenariat de trois ans devrait aboutir à des programmes pilotes, à des échanges de connaissances et au co-développement de solutions numériques conçues pour soutenir la prise de décision clinique et la personnalisation des soins aux patients.

Invest Qatar et QNB s'associent dans le but d’inciter les entreprises étrangères à s’établir et étendre leurs activités au Qatar - Cette collaboration vise à offrir un accès simplifié aux services de création d'entreprise, à l’ouverture de comptes bancaires et à une gamme complète de services aux investisseurs étrangers par l'intermédiaire du portail Invest Qatar.

La Qatar Foundation (QF), en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Changement climatique (MoECC) organise la 2e édition du Sommet Earthna les 22 et 23 avril 2025 à Doha - Inauguré par Cheikha Moza bint Nasser, présidente de la Qatar Foundation, le sommet a récompensé du prix Earthna quatre projets visant à préserver l’environnement.

Bahreïn

S&P Global abaisse les perspectives fiscales de Bahreïn de « stable » à « négatif » – L’agence S&P a revu à la baisse les perspectives budgétaires de Bahreïn, les faisant passer de « stable » à « négatif », en raison de pressions budgétaires marquées et de la baisse des prix du pétrole. En revanche, elle a confirmé les notes de crédit souveraines à long terme et à court terme de la monnaie étrangère et locale de ’B+/B’. Le bilan fiscal de Bahreïn devrait se détériorer, avec une dette publique qui devrait atteindre 144 % du PIB d'ici 2028, contre 130 % en 2024. Cette hausse est attribuée à la baisse des prix du pétrole, au manque de réformes fiscales. L'agence indique que sa note pourrait redevenir « stable » si des réformes fiscales significatives sont mises en œuvre et si les réserves en devises étrangères s'améliorent. Le déficit fiscal est prévu pour atteindre 7 % du PIB en 2025, contre 5,2 % en 2024.

Oman

Oman Air avance dans sa restructuration financière et opérationnelle, et ouvre de nouvelles routes - La compagnie aérienne faisait face à des pertes de 150 M OMR en résultats d’exploitation et à des coûts de financement de 85 M OMR, dus à une dette ancienne et à des difficultés opérationnelles. Pour y remédier, Oman Air a entrepris des efforts d’optimisation de sa flotte et son réseau, et à réduit ses coûts en supprimant 500 postes d’expatriés (économie de 18 M OMR par an), augmentant son taux d’omanisation à 79 %, avec 71 employés transférés vers Oman Airports. De nouvelles lignes seront lancées : Amsterdam dès juillet, Londres en double quotidien dès octobre, et Moscou en service quotidien. Oman Air rejoindra l’alliance oneworld en juin 2025 et vise un retour aux niveaux pré-Covid d’ici 2026.

Oman organise la 4ème édition du GHSO - Le Sultanat d’Oman organisera le Green Hydrogen Summit Oman du 1er au 3 décembre 2025, sous l’égide du ministère de l’Énergie et des Minéraux et en partenariat avec Hydrom. Après des éditions tenues en 2021, 2022 et 2023, mais pas en 2024, plus de 3 000 participants seront attendus. Objectif : promouvoir l’hydrogène vert et attirer les investissements, dans le cadre de la stratégie nationale de neutralité carbone.

Le port de Sohar lance son premier projet de captage de carbone - Moment clé pour la durabilité industrielle à Oman, le port industriel de Sohar a officiellement lancé son premier projet de captage et d’utilisation du carbone (CCU). L’accord signé entre Sohar Energy and Investment LLC, Sohar Operation Services LLC et le propriétaire foncier Sohar Industrial Port constitue entérine le déploiement de technologies avancées de captage de carbone à l’usine de dessalement Sohar 4 (IWP). Il s’agit d’une première au sein du port.

Oman émet 100 millions d’OMR de bons du Trésor - Le gouvernement omanais lance une émission de 100 millions d’OMR de bons de développement, avec possibilité de dépassement via une clause de surallocation. Cette 69e émission, d’une maturité de trois ans et assortie d’un taux d’intérêt annuel de 4,9 %, est ouverte aux souscriptions du 15 au 22 février 2024. L’adjudication aura lieu le 25 février et le règlement le 27 février. Ouverte aux investisseurs nationaux et étrangers, cette opération est conduite par la Banque centrale d’Oman pour le compte du ministère des Finances. Les titres, négociables sur la Bourse de Mascate, peuvent servir de garantie bancaire.

Yémen

Le rial yéménite continue de s'effondrer - Des sources bancaires ont indiqué que le prix de vente d'un dollar américain a atteint 2 502 riyals dans les bureaux de change d'Aden et d'autres villes libérées, soit une différence de 22 riyals par rapport au prix d'achat. Le nouvel effondrement de la monnaie est survenu après que la Banque centrale du Yémen à Aden a annoncé mardi qu'elle vendrait le riyal lors d'une vente aux enchères électronique à un taux de change de 2 409 rials pour un dollar.

La Banque centrale annonce une vente aux enchères de devises étrangères mardi prochain - La Banque centrale du Yémen a annoncé l'ouverture d'une vente aux enchères pour vendre trente millions de dollars américains (30 000 000 USD) le mardi 29 avril 2025.

Une délégation gouvernementale discute des développements économiques avec le Fonds monétaire international à Washington - A Washington, D.C., le ministre des Finances Salem bin Buraik et le gouverneur de la Banque centrale du Yémen, Ahmed Maabki ont discuté des derniers développements de la situation économique avec la cheffe de la mission du Fonds monétaire international au Yémen, Esther Perez Ruiz.

Le ministre des Finances « La dette extérieure ne dépasse pas 6 milliards de dollars » - Le ministre yéménite des Finances, Salem Bin Buraik, a révélé que la dette extérieure totale du Yémen ne dépasse pas 6 milliards de dollars, notant que les estimations actuelles se situent entre 5,5 et 5,7 milliards de dollars.

Négociations avec le Fonds monétaire international afin d'obtenir un prêt - Le ministre yéménite des Finances, Salem Bin Buraik, a révélé que le gouvernement yéménite avait entamé il y a six mois des négociations avec le Fonds monétaire international pour obtenir un prêt, sans en déterminer encore la valeur. Les négociations se déroulent dans le cadre des consultations de l'article IV, qui évaluent les conditions économiques des pays, tout en présentant une vision sur cinq ans pour soutenir l'économie.

Le gouverneur de la Banque centrale rencontre l'équipe juridique du FMI - A Washington, DC, le gouverneur de la Banque centrale du Yémen, Ahmed Maabaki, a discuté avec l'équipe juridique du Fonds monétaire international du soutien technique fourni par le Fonds. La réunion, qui s'est tenue en marge des réunions de printemps, a abordé la nécessité pour le Yémen de mettre à jour sa législation et de renforcer ses capacités de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

La situation économique au Yémen est complexe - L'économiste yéménite Abdulsalam Athouri a déclaré : « La situation économique au Yémen est complexe et la hausse des taux d'inflation a un impact sur la vie des citoyens et aggrave leurs conditions de vie ».