Les retombées économiques de l’accord divisent au Brésil : s’il est salué comme une avancée diplomatique, il suscite de fortes inquiétudes quant à ses effets sur une industrie locale déjà fragilisée par un important écart de compétitivité avec l’UE. Sans mesures d’accompagnement, il pourrait accentuer les déséquilibres commerciaux, renforcer la dépendance aux exportations de matières premières et freiner le développement industriel.

En février, le crédit a continué de progresser, malgré un environnement de taux élevés et un ralentissement de l’activité économique. La dynamique reste portée par le crédit dirigé, soutenu par les programmes publics. Le crédit libre se stabilise, avec une progression des segments les plus risqués. Le taux de défaut affiche une légère détérioration.

Le rapport « Pontos de Virada Tecnológica para a Transformação Ecológica », publié en avril 2025 par l’Institut AYA et le ministère des Finances, identifie six chaînes de valeur clés pouvant faire du Brésil un leader de l’économie verte mondiale, avec un potentiel de 430 Md USD de PIB additionnel d’ici 2030. Ce diagnostic a inspiré le Plan de Transformation Écologique, structuré autour de six axes et fondé sur des outils financiers innovants.