La hausse des prix a été surtout tirée par les aliments, impactés par les conditions climatiques, le cycle de l'élevage de viande bovine, la demande intérieure élevée et la dépréciation du taux de change. Le prix des services a aussi pesé, lié à un marché du travail sous tension.

En 2024, l’inflation au Brésil a dépassé le plafond fixé par l’autorité monétaire (3% ± 1,5%), atteignant 4,83%. La Banque Centrale a donc dû justifier ce dépassement et expliquer les mesures envisagées pour y remédier dans une lettre ouverte. L’institution a notamment invoqué la dépréciation du réal, les chocs climatiques et une économie plus dynamique que prévu.

Cette mesure aligne le Brésil sur les règles de l’OCDE, imposant un taux minimal sur les multinationales afin de corriger les pratiques d’optimisation fiscales existantes. Elle devrait générer plus de 18 Md BRL de recettes supplémentaires d’ici 2028.