La stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique et de la politique énergétique nationale (SPAFTE) définit des orientations afin de renforcer la mobilisation collective pour financer les objectifs climatiques et environnementaux de la France.

TGV - chemin de fer

©S. Leitenberger - stock.adobe.com

 

Le monde n’est actuellement pas sur une trajectoire respectant les engagements climatiques et environnementaux internationaux. En matière climatique, le réchauffement pourrait atteindre +3°C à l’échelle mondiale et +4°C en France d'ici la fin du siècle. L’Union européenne, conformément à l'accord de Paris, s'est engagée à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, avec une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 55 % d'ici 2030. Dans ce contexte, la France est pleinement engagée dans la mise en œuvre de la transition écologique. La première Stratégie Pluriannuelle des Financements de la Transition Ecologique et de la politique énergétique nationale (SPAFTE) a été publiée en octobre  2024 pour amplifier une mobilisation efficace des financements publics et privés au service de ces objectifs.

Introduite par la loi en 2023, la SPAFTE est remise par le gouvernement au Parlement. Elle dresse un panorama des financements de l’ensemble des acteurs de l’économie en faveur de la transition écologique, et présente une perspective pluriannuelle inédite, en retraçant les tendances des années récentes et en présentant des scénarios pour les années à venir, jusqu’en 2027. Elle est complémentaire du rapport sur l’impact environnemental du budget de l’Etat, publié annuellement, qui détaille les financements de l’Etat (« budget vert »).

Les investissements bas-carbone ont déjà augmenté pour atteindre plus de 100 milliards d'euros en 2023 en France, par exemple pour les véhicules électriques, la rénovation énergétique des bâtiments, la production d’électricité bas-carbone ou encore la décarbonation de l’industrie. Une hausse de 110 milliards d’euros par an d’ici 2030 est nécessaire : dans ce but, une large gamme de politiques publiques vise à assurer une mobilisation des financements privés et publics au service de ces investissements pour la transition écologique. Dans le même temps, les investissements fossiles, déjà en forte baisse en France, devront être divisés par deux en 2030.

Au total, l’effort doit être réparti entre le secteur public et privé, afin d’assurer un financement partenarial de la transition. La stratégie souligne la mobilisation d’acteurs comme l’Etat, les collectivités territoriales, les financements européens, les institutions publiques. Les entreprises, financeurs et ménages, qui représentent plus de 80% des investissements de l’ensemble de l’économie, sont incontournables pour assurer le succès effectif de cette stratégie.

 

 

Pour en savoir plus sur les détails de la Stratégie Pluriannuelle des Financements de la Transition Écologique, consultez le document complet [ici]