Face à la hausse des dépenses obligatoires, les inquiétudes quant à un potentiel déséquilibre des comptes publics se sont accrues. Dans un climat de méfiance des marchés, le gouvernement envisage une révision de ses dépenses pour assainir le budget. Une réunion économique en présence du président Lula s’est tenue pour identifier des solutions, mais des résistances semblent freiner toute mesure significative de réduction des dépenses.

Le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir le taux directeur à 10,50% en raison de l'incertitude du scénario mondial et domestique. Bien que cette annonce ait été largement anticipée par les marchés, la décision a suscité de vives réactions, notamment au sein du parti présidentiel.

Il a atteint 2,61% du PIB en 2023, contre 2,52% en 2022, soit une légère hausse pour la deuxième année consécutive. L’investissement net (corrigé des flux d’investissements par la dépréciation du stock du capital) a atteint 0,40% du PIB. Ces niveaux d’investissements sont structurellement faibles et représentent un défi pour le gouvernement brésilien.