L’ambassadeur, Fabien FIESCHI, a visité avec le service économique, le nouveau siège social à Zagreb de l’entreprise automobile Rimac, 2ème licorne croate avec Infobip (numérique). La visite, effectuée par Mate Rimac lui-même, le CEO, a été l’occasion pour de constater la dynamique insufflée par le rachat de la marque « Bugatti », il y 3 ans.

Depuis la conception de ses premiers prototypes électriques dans son garage en 2009, Mate Rimac a réussi en 12 ans à faire de son entreprise Rimac Automobili un acteur incontournable de la construction de voitures de luxe high-tech, détenant le record mondial de vitesse avec ses modèles électriques, Concept One, C Two et actuellement la Nevera. Chaque véhicule est fabriqué quasiment sur mesure et Rimac maîtrise en interne l’entièreté de la chaîne de production, de la conception technologique et la finission  intérieure,  à l’exception des composants pour la fabrication des batteries, achetée en Chine. Chaque véhicule Rimac se chiffre à plus d'un million d’euros et il faut environ 9 mois entre la commande et la livraison d’une Nevera et environ 6 ans pour développer un nouveau modèle, avec une cadence de production de 30 Nevera/an et de 80 Bugatti Chiron/an.

Moteur hybride

En pleine croissance interne, après le lancement de sa première ligne de production et avant l’inauguration de son « campus » de 200 000 m² qui accueillera près de 2500 employés ainsi que le lancement de son projet de flotte autonome « Project 3 Mobility », la marque française Bugatti, rachetée par Rimac pour 55% des parts au groupe Volkswagen et à 45% par Porsche en novembre 2021, s’affirme comme une pièce maîtresse dans la stratégie de développement de Rimac.  Le nouveau nom du groupe, Bugatti-Rimac, montre bien tout le parti que Rimac cherche à tirer de la notoriété de Bugatti.

Bugatti franco-croate

Le groupe a aussi su diversifier ses sources de revenues en se lançant dans la sous-traitance de batterie et la commercialisation d’accessoires, accompagné d’une stratégie de communication incluant notamment des visites payantes de leurs infrastructures.