Lumières turquoises est la publication trimestrielle du SER d'Ankara.

Ce numéro des Lumières turquoises revient sur plusieurs faits marquants des économies de la Turquie, de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie et du Turkménistan.

Au 1er trimestre de 2024 ont été publiées les données commerciales de la Turquie pour 2023 : en dépit d’un effet marqué des séismes sur la structure des ventes turques, les échanges commerciaux ont atteint leur plus haut niveau historique, portés en particulier par le dynamisme du secteur de l’automobile (p.2). L’organisation à Istanbul du 4e forum économique et commercial entre la Turquie et l’Afrique a été l’occasion pour le SER de revenir sur la relation économique qu’entretiennent la Turquie et les pays africains et en particulier sur les échanges commerciaux qui enregistrent chaque année de nouveaux records (p.6). Le commerce bilatéral France – Turquie a lui aussi atteint un nouveau record en 2023 et la France a enregistré son 1er excédent commercial depuis 2015 avec la Turquie (p.12).

En Azerbaïdjan, le budget pour 2024 s’inscrit dans le sillage du précédent : côté dépenses, la part belle est faite aux secteurs de la défense, de la sécurité, ainsi qu’à la reconstruction des territoires recouvrés ; côté recettes, le budget reste dominé par les hydrocarbures (p.15). Pour les années à venir, l’insertion de l’Azerbaïdjan dans les routes commerciales d’Asie centrale - notamment au travers du Corridor médian avec le Turkménistan (p.17) - et la sortie de la dépendance aux hydrocarbures via l’investissement dans les « énergies vertes » - à l’image des accords signés avec les Emirats arabes unis dans le cadre du renforcement de la relation bilatérale (p.20) - figurent parmi les priorités nationales.

Au 1er trimestre de 2024, une délégation du FMI s’est rendue en Géorgie afin de mener des consultations relatives à l’article IV. Si les conclusions de la mission sont globalement positives, le Fonds a appelé le gouvernement à maintenir une politique macroéconomique prudente et à mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires (p.22).