Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, d'Oman, du Qatar et du Yémen.

brèves économiquesL'effet "Chat GDP"

Le Conseil de l'intelligence artificielle et des technologies avancées (AIATC), créé le 22 janvier par le président Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, a annoncé le 11 mars la création de MGX, une société d'investissement technologique dont la mission est d’accélérer le développement  de l’intelligence artificielle. Mubadala et G42 en sont les partenaires fondateurs. 

MGX sera doté de pas moins de 100 Md USD d'actifs, incarnant les ambitions des Emirats Arabes Unis dans ce secteur. Présidé par Sheikh Tahnoon, G42 a déjà posé les premières pierres de l'édifice technologique à bâtir et s’est associé notamment à OpenAI pour accélérer son développement dans la région.

De l’autre côté de la frontière, Saudi Aramco a dévoilé son premier modèle d'IA générative Aramco Metabrain AI, lors de la conférence technologique annuelle LEAP qui s'est tenue à Riyad, en Arabie saoudite, le 4 mars. Le modèle d'IA d'Aramco entend être une technologie pionnière dans le secteur industriel. Il comporte 250 milliards de paramètres permettant de réaliser des prédictions, d’analyser des données géologiques ou encore de recommander les meilleures options de forage. Cette IA a été entraînée à l'aide de sept milliard de points de données, recueillant plus de 90 ans d'histoire de l'entreprise.

 A n’en point douter, prendre le virage de l'intelligence artificielle est l'un de ces paris audacieux et ambitieux dont les grandes économies du CCEAG sont coutumières.

 Peut-on ainsi concevoir un « effet Chat-GDP », que nous définirions comme une augmentation forte et rapide de la productivité du facteur travail et, partant, de la croissance potentielle au sein de la région, grâce à la diffusion de l’intelligence artificielle générative et le développement des modèles de langage ?

 

L’IA, en ce qu’elle est une technologie à usage général, destinée à essaimer au sein de la société et des sociétés, est en effet susceptible de générer d’importants gains de productivité du travail dans une région où celle-ci est historiquement faible.

Les pays du CCEAG connaissent depuis 2022 une forte croissance économique, mais celle-ci est le résultat de l’augmentation de la quantité de facteur capital et de facteur travail dans l’économie. La productivité demeure insuffisante pour assurer une croissance à long terme et une meilleure résilience de l’économie. Cette situation apparaît singulière alors qu'au cours des cinq dernières décennies, 50 à 70 % de la croissance mondiale a été largement alimentée par l'amélioration de la productivité dans les économies émergentes et avancées.

 A titre de comparaison, les économies asiatiques, en particulier, ont joué un rôle important dans l'augmentation de la productivité des marchés émergents depuis les années 1990. Cette évolution, associée à la diffusion des technologies de l'information et de la communication, a créé des opportunités de croissance pour de nombreux marchés émergents.

 A l’inverse, on constate que le Golfe a vu le rôle relatif de la productivité du travail dans sa croissance décliner depuis les années 1970. Pire encore, la croissance de la productivité s'est contractée dans les années 1980 et 1990 et depuis 2010. La productivité n'a connu que des améliorations modérées dans les années 1990 jusqu'aux années 2000, avant la crise financière. C’est ainsi que la quasi-totalité de la croissance du PIB par le facteur travail dans la région, en moyenne, a été alimentée par l’importation de travailleurs étrangers à la population active.

 Ainsi, les économies de la région ne réinvestissaient pas suffisamment les recettes provenant des hydrocarbures dans des activités génératrices de productivité, en particulier la R&D/innovation et l’éducation, ce qui aurait assuré la durabilité de la trajectoire de croissance. Au regard de leur revenu par tête, les économies du CCEAG devraient afficher une performance à l’innovation bien supérieure (comparable à celle des économies avancées).

 

Les pays du CCEAG sont donc confrontés à un défi de taille, celui de rattraper leur retard à court terme, donc de privilégier des investissements technologiques, sans pour autant négliger les investissements dans l’éducation dont les résultats sont perceptibles à plus long terme.

A cet égard, investir dans l’IA et les modèles de langage génératifs apparaît comme une solution susceptible d’élever le niveau de productivité dans l’économie, de manière accélérée. Les premières études microéconomiques empiriques permettent d’anticiper des gains de productivités individuels potentiellement très importants, notamment pour les activités rédactionnelles propres à de nombreux secteurs.

 Sur le plan macroéconomique, les études sont encore très prospectives étant donné l'adoption récente de ces technologies. Selon McKinsey (2018), l'IA aurait le potentiel de générer une activité économique mondiale supplémentaire d'environ 13 000 Md USD d'ici 2030, soit une croissance supplémentaire du PIB de 1,2 % par an. Selon PwC (2017), l'IA pourrait même contribuer à hauteur de 15 700 Md USD à l'économie mondiale en 2030, dont 6 600 Md USD liés à l'augmentation de la productivité et 9 100 Md USD liés aux effets sur la consommation.

 Le déploiement de l’IA dans les économies du Golfe contribuera également à réduire la dépendance de ces pays à la main d’œuvre étrangère, en particulier sur les fonctions intermédiaires.

 En tout état de cause, ces gains de productivité ne produiront leur plein effet que dans le cadre du développement du secteur privé et de la poursuite des réformes structurelles renforçant l’attractivité de ces économies, afin d’assurer l’absorption complète de ces innovations.

 Luidgy Gabriel Belair, attaché macroéconomique et financier 

Taux de croissance de la productivité du travail par décennie depuis 1971 dans les pays du CCG

Graphe

Source : International Labor Organization

Pétrole et gaz

Brent : 15/03/2024 à 12h00 GST : 85 USD

Les contrats à terme du Brent pour la prochaine livraison s’échangent, ce vendredi à 12h00, à 85 USD, une hausse qui contraste avec la relative stabilité des cours ces dernières semaines.

Depuis décembre, la situation géopolitique soutient une hausse limitée mais régulière des cours du pétrole, la situation à Gaza et les attaques des rebelles Houthis sur des navires pétroliers augmentant la prime géopolitique. Les stocks en mer continuent d’augmenter (1,9 milliard de barils), de nombreux navires allongeant leurs itinéraires pour éviter la Mer Rouge, tandis que les stocks à terre s’amenuisent mécaniquement, la menace sur l’offre induisant une pression sur les prix.

Cette semaine, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a augmenté ses prévisions de demande pour 2024 à 1,7 millions de barils par jour (+110 kb/j) pour le premier trimestre 2023, suite à une amélioration des perspectives économiques aux Etats-Unis. Cette annonce a largement contribué au gain d’1,5 point enregistré par les cours du Brent.

La hausse reste contenue par les autres anticipations du rapport. La croissance de la demande est bien plus lente que l’année précédente (+1,3 mb/j en 2024 contre +2,3 mb/j en 2024), retrouvant sa dynamique historique après les rebonds post-COVID. Les pays hors OPEP+ devraient accroître leur production au cours de l’année 2024 après un hiver difficile, avec en tête les Etats-Unis, le Canada et le Brésil. Ces barils supplémentaires devraient stabiliser l’offre en compensant les réductions volontaires des pays OPEP+, poursuivant ainsi le phénomène d’érosion de la part de marché du cartel.

 

Brèves économiques 

Arabie Saoudite

 

L’Arabie saoudite a clôturé la deuxième émission de son produit d’épargne sous la forme d’un sukuk, ‘Sah’, avec des souscriptions qui ont atteint 255,7 M USD. Il s'agit du premier outil d'épargne produit par le Royaume destiné aux particuliers et respectant les principes de la finance islamique. Le nombre total d’épargnant pour ce mois de mars s’est élevé à 37 000. Pour rappel, le taux de rendement annuel est fixé à 5,64%. Le sukuk arrivera à échéance en mars 2025. La prochaine émission est prévue le 21 avril.

Les prêts des banques saoudiennes se sont élevés à 700 Mds USD en janvier 2024, en augmentation de 11% en glissement annuel. Les prêts personnels ont représenté 33% de cette augmentation, facilitée par l'accès au crédit des femmes et par la croissance de la population ainsi que par la digitalisation, tandis que les prêts aux entreprises ont représentés les 67% restants. Cette augmentation est en partie portée par les intenses activités de construction des grands projets menés par le pays, lesquels ont compensé l'impact de l'augmentation des taux d'emprunts, elle-même causée par les taux d'intérêts élevés maintenus par les banques centrales pour contenir l'inflation.

L’OPEP laisse inchangées ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2024 à 2,2 M de barils par jour (bpj), principalement dans les économies émergentes. Il s’agirait alors d’une troisième année consécutive de croissance de la demande de plus de 2 M bpj. L’OPEP s’attend à ce que les pays d’Asie, principalement la Chine et l’Inde, représentent 60 % de la demande totale. Le Moyen-Orient devrait également connaître une forte croissance avec une augmentation de la demande de près de 400 000 bpj. Néanmoins, les prévisions de l’OPEP contrastent fortement avec celles de l’AIE, qui prévoit une croissance plus contenue de la demande à 1 M bpj.

La crise en Mer Rouge augmente les coûts de construction en Arabie saoudite. Les perturbations en Mer Rouge ont un impact considérable sur le transport maritime international, les chaînes d’approvisionnement et la logistique mondiale. Pour l’Arabie saoudite particulièrement, ces évolutions menacent l’approvisionnement en matériaux de construction destinés aux mégaprojets de la côte ouest du pays comme Oxagon, The Line et Red Sea. Jadwa Investment a estimé que les troubles en Mer Rouge ont contribué à une hausse de 25 à 50 % du prix des matériaux de construction au cours des dernières semaines.       

Bahreïn

 

Mumtalakat, fonds souverain de Bahreïn, a signé un accord avec le Bahreïn Economic Development Board pour créer ARRAY Innovation, un nouveau fournisseur de services informatiques. ARRAY investira notamment dans l'IA générative et le cloud, et promet de créer jusqu'à 1000 emplois hautement qualifiés pour développer les jeunes talents Bahreïnis. Le projet s'inscrit dans la Vision 2030 du royaume, visant à diversifier l'économie et positionner le Bahreïn en tant que leader technologique régional et destination d'investissement privilégiée.

Les obligations émises par la Banque Centrale de Bahreïn attirent de plus en plus les investisseurs. Des souscriptions à hauteur de 741 M BHD ont été reçues pour une émission de 285 M BHD, une sursouscription de 260%. La baisse du taux de rendement des obligations à 2 ans, aujourd'hui à 5,86% comparé à 6,39% il y a 6 mois, combiné à un retour à la normale de la courbe de rendement qui valorise à nouveau les investissements à long terme, indique la confiance retrouvée des marchés financiers pour le royaume. En novembre, le Bahreïn avait vu sa note dégradée par S&P après avoir dépassé les limites de son plan budgétaire, alors même que le pays possède l'endettement le plus lourd du CCG. Depuis, le sérieux du gouvernement dans l'application des mesures budgétaires semble avoir rassuré les investisseurs, bien qu'il soit encore trop tôt pour être certain du succès de cette stratégie.

Emirats arabes unis

 

Sanadak, le premier "ombudsman" (médiateur des plaintes de consommateurs) de la région MENA, a débuté ses activités. L'entité vise à protéger les droits des consommateurs et à traiter les plaintes concernant les institutions financières et les assurances. Sanadak assumera toutes les responsabilités précédemment gérées par le département de protection des consommateurs de la Banque Centrale des EAU. Son établissement marque un tournant dans l'amélioration de la transparence et de l'impartialité dans le traitement des plaintes, en réduisant le besoin de recourir aux tribunaux pour augmenter la confiance des consommateurs ainsi que leur protection. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un effort significatif des Emirats Arabes Unis pour renforcer leur système financier et le positionner comme un acteur majeur des échanges mondiaux.

Les transactions immobilières à Dubaï ont atteint des records en février alors que la ville s'apprête à voir émerger trois nouvelles communautés majeures en 2024. Le marché a enregistré ses volumes de vente les plus élevés pour un mois de février, en hausse de 30,4% en glissement annuel. Le poids relatif des transactions sur plan confirme le dynamisme des nouveaux projets, avec près de 10 000 unités supplémentaires mises sur le marché en février selon des données préliminaires, et trois projets de développement importants, dont deux portés par Emaar et un par DAMAC. L'appréciation des prix, à 0,83% en février, amène les experts du marché à prédire une croissance soutenue et un risque de bulle immobilière faible. Les taux d'absorption actuels sont robustes et ne pointent pas encore à une phase de sur-approvisionnement qui pourrait suivre la phase d'expansion observée actuellement.

Abu Dhabi crée un nouveau fonds d'investissement technologique, MGX, ciblant des transactions dans l'intelligence artificielle et les semi-conducteurs, avec pour objectif de dépasser les 100 Mds de dollars d'actifs sous gestion d'ici quelques années. Les partenaires fondateurs de la société seront Mubadala et G42, entreprise émirienne spécialisée dans l'IA. MGX poursuivra ses propres transactions dans ses trois domaines d'activité principaux : l'infrastructure de l'IA, les technologies clefs d'IA, et les semi-conducteurs. L'entreprise nouvellement créée rejoindra une constellation de fonds souverains à Abu Dhabi qui gèrent un total de 1 500 Mds, dont 276 Mds pour Mubadala, et participera à l'ambition des Emirats de faire du pays une place centrale du développement de l'Intelligence Artificielle.

Les Emirats Arabes Unis et la Grèce renforcent leur coopération économique avec la signature de deux nouveaux accords. A l'occasion de la visite par Sultan Al Jaber, ministre de l'Industrie et des Technologies, en Grèce, Mubadala a approfondi de 200M d'euros son partenariat avec la Hellenic Bank of Development. Masdar et le gouvernement grec ont également élaboré plusieurs projets au sein de l'initiative "GR-eco islands" pour accélérer la transition énergétique et digitale des îles grecques. Ces discussions confirment la consolidation de la relation commerciale entre les deux pays, dont les échanges non-pétroliers ont cru de plus de 60% depuis 2020 et qui ont mis en place depuis 2022 un fonds d'investissement commun de 4 Mds d'euros.

Les Emirats Arabes Unis ont signé un accord de 5 Mds d'euros avec la Hongrie pour réaménager un quartier de Budapest, en partenariat avec la société de développement immobilier Eagle Hills Properties. Le projet s'inscrit dans la continuité du développement des relations économiques entre les deux pays, dont les échanges ont dépassé les 1 Mds de dollars cette année. Les Emirats investissent en effet dans l'établissement de partenariats à travers le monde pour stimuler les échanges non-pétroliers dans le cadre de leur stratégie de diversification, ce qui leur a permis en 2023 d'atteindre un record de 953 Mds de dollars d'échanges non-pétroliers, alors que la CNUCED estime que le commerce mondial s'est contracté de 5% sur la même période.

Koweït

 

Le Koweït a gagné 22 places dans le classement anti-corruption établi par Transparency International. Le président de l'autorité anti-corruption koweïtienne (Nazaha), s'est félicité des efforts menés depuis la mise en place en 2019 d'un plan anti-corruption pour 5 ans. Sur cette période, le comité a permis la création de plusieurs lois sur l'accès à l'information ou encore la prévention des conflits d'intérêt, et améliorer leur application. Le Koweït reste à la 63ème place du classement, passant devant le Bahreïn et Oman mais restant derrière l'Arabie Saoudite, le Qatar et surtout les Emirats Arabes Unis, 26èmes. En 2021, l'ONG Kuwait Economic Society estimait que le Koweït perdait 4 Mds de dollars annuellement à cause de la corruption

Kuwait Investment Authority (KIA), le fonds souverain koweïtien, a réalisé une année exceptionnelle avec des retours à deux chiffres. Plus de la moitié des investissements du fond étant situés aux Etats-Unis, les très fortes augmentations du Nasdaq 100 et du S&P 500 ont fortement contribué à la hausse des retours. KIA est un des plus grands fonds souverains au monde, mais il reste très discret sur sa stratégie, la valeur et la distribution de ses actifs. Sa taille, estimée en 2022 à plus de 800 Mds d'actifs, le rapproche d'ADIA, le fonds souverain d'Abu Dhabi et plus grand investisseur du Golfe.

Oman

 

Lors de la troisième édition du LEAP 2024 organisé à Riyad, le Sultanat d’Oman a annoncé avoir signé une vingtaine d’accord pour une valeur de 2,7 Md USD dans différents secteurs, notamment le « cloud », l’intelligence artificielle, les infrastructures numériques et la R&D.

Oman LNG et le japonais Hitachi Zosen ont signé un protocole d’accord pour explore la faisabilité de la production de gaz naturel synthétique (e-méthane) à partir des émissions de dioxyde de carbone et d'hydrogène. Ce projet bénéficierait d’une subvention du ministère de l’Economie Japonais dans le cadre d’un programme pour « sécuriser les fournitures de pétrole et gaz en développent de projets auprès des pays partenaires-fournisseurs ». L’usine d’e-méthane viserait une capacité de production de 1 200 Nm3/heure. Cet accord devrait permettre à Oman LNG de poursuivre ses objectifs de neutralité carbone et de renforcer sa position sur le marché GNL mondial avec une augmentation de ses capacités. Pour rappel, cet accord s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération dans les domaines de valorisation du carbone signé entre le Sultanat et le Japon en 2022. 

L’opérateur et gestionnaire du secteur de l’eau pour le Sultanat d’Oman Nama Water Services va déployer des compteurs intelligents prépayés d’eau dans tous les gouvernorats. Première dans le CCG, cette initiative permettra une modernisation des infrastructures de distribution ainsi qu’une meilleure gestion de la consommation d’eau et in fine des dépenses par ménage  

Qatar

 

QIA, le fonds souverain du Qatar, relance les négociations pour le rachat de toutes les parts détenues par Telecom Egypt dans Vodafone Egypt, soit 45 %. QIA était déjà en négociation l'entreprise publique égyptienne de télécommunications fin 2022 pour racheter une participation de 20%. Les discussions ont repris récemment, à la suite de l'annonce du plan de sauvetage de 8 milliards USD du FMI pour l'Egypte.

Ooredoo Group forme un partenariat avec Huawei pour moderniser son cœur de réseau dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient et préparer la transition vers la 5.5G. Dans le cadre de ce partenariat, le cœur de réseau d’Ooredoo au Qatar, au Koweït, en Oman, Iraq, Tunisie, Algérie et aux Maldives sera modernisé pour accueillir la technologie 5GC, en préparation à la transition vers les réseaux 5,5G. 

Qatar Development Bank (QDB) et Ooredoo Group signent un protocole d’accord (Memorandum of Understanding) établissant un partenariat pour la numérisation du secteur manufacturier. Dans le cadre du protocole, QDB s’appuie sur Ooredoo pour initier la transformation numérique du centre de formation en capacités industrielles pour entreprises « Factory One » et lancer « Digital Factory One », un centre de formation et d’offre de solutions pour la numérisation du secteur manufacturier.

La plateforme « 1000 Opportunities » du ministère du Commerce et de l’Industrie (MoCI), offrant de lier des fournisseurs PMEs aux grandes entreprises, enregistre 1000 candidatures à ce jour.  La plateforme, lancée en 2022 par le MoCI, permet aux PMEs locales de visualiser les opportunités de contrats avec 8 grandes entreprises : Snoonu, talabat, CCC Contracting, Lulu Hypermarket, Alshaya Groupe, General Electric, Power International et Ooredoo. En deux ans, « 1000 opportunities » a généré plus de 470 M USD de contrats d’approvisionnement.

 Avec plus d’1,5 million de personnes présentes, l’édition Qatar 2024 de la Coupe de la Confédération asiatique de football (AFC) établit un nouveau record de spectateurs. L’édition 2024 surpasse le record précédemment détenu par l’édition Chine 2004, avec 1,04 million de spectateurs.