Le mercredi 6 septembre, l'Etude sur le potentiel de l'utilisation de l'énergie solaire dans les secteurs de l'agriculture et de l'aquaculture d'eau douce en Croatie a été présentée, dans le bâtiment des Archives de l'État à Zagreb. Des nombreux exemples des bonnes pratiques en France étaient cités.

Le mercredi 6 septembre, la promotion de l'Etude sur le potentiel de l'utilisation de l'énergie solaire dans les secteurs de l'agriculture et de l'aquaculture d'eau douce en Croatie a eu lieu aux Archives d'État croates à Zagreb. La préparation de l'étude a été initiée par l’Association croate des sources d'énergie renouvelables de Croatie (OIEH) et financée par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

 Les pertes dues aux extrêmes climatiques en Croatie ont été multipliées par 16 entre 2018 et 2022. De 2013 à 2019, les sécheresses, les inondations et la grêle ont causé des dégâts agricoles d’une valeur totale de 1,2 milliard d’euros. Les périodes de sécheresse et l'augmentation des températures constitueront des défis de plus en plus prononcés pour les agriculteurs croates, et il est prévu que l'agriculture et la pisciculture d'eau douce seront les secteurs les plus sensibles au cours des décennies à venir. L’étude sur le potentiel agri solaire et aqua solaire d’eau douce en Croatie offre des réponses à ces défis permettant la production simultanée de nourriture et d'électricité.

Actuellement, la Croatie importe un tiers de sa consommation d’électricité, tout en produisant trois fois moins d’énergie solaire que des pays comme l’Estonie. Cela peut être modifié en utilisant le potentiel agro et aqua solaire. Les récents amendements à la loi sur l'aménagement du territoire et aux règlements connexes ont créé les conditions juridiques de base pour une mise en œuvre plus intensive de centrales agro-solaires en Croatie.

Si l’agro solaire est mis en œuvre sur seulement 1 % des terres agricoles disponibles, telles que définies par l’étude ( sur les cultures permanentes), la Croatie pourrait installer jusqu’à 900 MW de nouvelle capacité solaire, soit cinq fois plus qu’elle dispose actuellement (182 MW) permettant d’augmenter le rendement des exploitations agricoles. En outre, l'application de centrales solaires flottantes dans l'aquaculture d'eau douce existante permet d'atteindre un potentiel de solvabilité et une production annuelle de plus de 16 000 tonnes, soit quatre fois plus que la production d’aquaculture des dernières décennies en Croatie.

Des nombreux exemples des bonnes pratiques en France étaient cités, en mettant en valeur les projets menés par Akuo, Engie, Ombrea, Amarenco, Bouygues énergies services et d’autres entreprises françaises.

La « modul français » a eu lieu avec la présentation faite par Mme Alice Lefort, Product Manager Agri-PV BayWa r.e. EMEA et par M. Pascal Richard, président de l’association AuRA Digital Solaire qui ressemble des grands groupes ou des filiales de groupes internationaux issus et/ou implantés dans la Région Auvergne Rhône-Alpes, acteurs du solaire et du digital, ouvrant une belle perspective de la coopération bilatérale dans ce domaine.