• Le Brésil devient la 1ère destination des IDE français dans les pays émergents, devant la Chine.

La France est un important investisseur au Brésil, et y détient un stock d'investissement direct de 35 Mds EUR en 2022. Le Brésil est ainsi la 11ème destination des investissements français dans le monde (2,5% du total), devant la Chine (30,7 Mds EUR). Cette forte présence française s’illustre également par son rang de 3ème investisseur étranger au Brésil, que ce soit en termes de stock mais aussi de flux nets en 2022 (4,8 Mds USD, soit 8,3% du total). A contrario, le Brésil est un investisseur plus modeste en France, avec un stock de 1,8 Md EUR, soit 0,2% du stock d'IDE en France.

  • Le plan massif d’investissement Novo PAC a été lancé par l’exécutif.

Le Nouveau Programme d’Accélération de la Croissance, qui prévoit 1 700 Mds BRL (315 Mds EUR) d’investissement sur 3 ans, a été lancé par le gouvernement pour stimuler la croissance, réduire les inégalités, et le déficit d’infrastructures du pays. Le Novo PAC concentre ses financements sur les infrastructures urbaines, l’énergie et les transports. Le financement de 22% du plan par le budget fédéral (371 Mds BRL soit près de 70 Mds EUR) est un défi pour le Ministère des finances, qui cherche à équilibrer les comptes publics pour respecter les nouvelles règles budgétaires.

  • L’impact attendu de la réforme fiscale reste élevé, malgré les nombreuses exceptions qui augmenteraient le taux de la TVA.

Approuvé par les députés en juillet, le projet de modification du système de taxes indirectes sur la production et la consommation a commencé à être examiné par le Sénat, qui devrait amender le texte avant un potentiel vote fin octobre. Le gouvernement vient de publier une étude soulignant que le taux de TVA mis en place si la version actuelle du texte était approuvée (26%) serait élevé au regard des standards internationaux. Ce niveau s’explique par les nombreuses exceptions au régime de base (augmentant le taux de 4,8 p.p). Cela modérerait l’impact positif de la réforme, qui resterait toutefois fort. Plus optimiste qu'une récente étude estimant à +2,4% la croissance supplémentaire du PIB induite par la réforme au bout de 10 ans, le Secrétaire extraordinaire à la réforme fiscale juge que les gains de croissance pourraient être de +12%.

  • Graphiques de la semaine : estimations de l’impact de la réforme fiscale sur le PIB.