• La croissance s’essouffle en mai avec la baisse de la production agricole.

En lien avec la saisonnalité du secteur, la baisse de la production agricole a généré un recul de -2% de l’indice d’activité de mai. Les autres secteurs présentent des variations mitigées : +0,9% pour les services, mais -1,1% sur le mois pour le commerce de détail, et +0,3% pour la production industrielle. Le ralentissement en mai ne remet en cause ni la croissance positive attendue au T2, ni les révisions à la hausse des anticipations pour la croissance du PIB 2023 (+2,5% selon le gouvernement, +2,2% selon les marchés).

  • Le marché des capitaux se redresse après un fort recul début 2023.

Le volume d’émissions de titres a été inférieur de -35% au 1er semestre 2023 par rapport à la même période de 2022. Cela s’explique principalement par la baisse des émissions des obligations (-41,5%), liée à l'affaire Americanas. Comme le suggèrent les résultats de juin, la tendance à la reprise devrait se poursuivre au 2ème semestre, grâce à la retombée des inquiétudes, à l'amélioration du scénario économique et au desserrement monétaire.

  • L’insécurité alimentaire au Brésil serait en hausse selon l’ONU.

Selon une nouvelle étude de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 70,3 M de Brésiliens ont connu une situation d’insécurité alimentaire sur la période 2020-2022, soit un Brésilien sur trois. Parmi eux, 21,1 M étaient en situation d’insécurité alimentaire sévère, soit près de 10% de la population du pays. Pour ressortir à nouveau de la « carte de la faim » de l’ONU, le gouvernement a annoncé préparer le lancement du plan « Brésil sans faim ».

  • Graphiques de la semaine : marché des capitaux.