• La production industrielle reste stable au T1 et devrait maintenir cette tendance sur l’année.

Le bon résultat du secteur industriel en mars (+1,1%) ne fait que compenser les baisses des deux premiers mois de l'année. Une faible croissance du secteur reste attendue pour l'année 2023. L’industrie souffre de la baisse de la demande domestique, provoquée en grande partie par le niveau élevé des taux d’intérêts.

  • Petrobras annonce une nouvelle stratégie de tarification pour réduire la volatilité des prix des carburants.

La compagnie pétrolière publique met fin à sa politique des prix de parité à l'importation (PPI) qui suivait les fluctuations internationales. La nouvelle tarification donne un poids plus important aux facteurs domestiques, cherchant à établir un plus grand équilibre entre les marchés nationaux et internationaux. Ce nouveau mode de calcul doit permettre une plus grande stabilité des prix au Brésil, défendue par le gouvernement. A la suite de cette modification, Petrobras a annoncé une nette réduction de ses prix, entrainant une révision à la baisse des anticipations d'inflation pour 2023, désormais fixées à 5,8% (contre 6% auparavant).

  • Le coût Brésil, un frein à la compétitivité.

Le coût Brésil s’élèverait à 19,5% du PIB selon une étude publiée par le MBC. A l’occasion du Forum sur la compétitivité, le vice-président et ministre du Développement, de l'Industrie, du Commerce et des Services (MDIC) Geraldo Alckmin a fait part de la volonté de l’exécutif de réduire le coût Brésil. Ce dernier, communément défini comme un ensemble de facteurs socio-économiques propres au Brésil qui provoquent des distorsions et inefficacités structurelles dans les systèmes productifs brésiliens, englobe de nombreux obstacles pesant sur l’activité économique des entreprises. Plus de la moitié du coût Brésil proviendrait des coûts liés à l’emploi, à la fiscalité et aux infrastructures.

  • Évolution des marchés du 18 au 25 mai 2023.
  • Graphique de la semaine : détails de l’estimation du coût Brésil.