Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, d'Oman, du Qatar et du Yémen.

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Edito - Un zes(te) de diversification

 

L’Arabie saoudite vient de lancer officiellement quatre nouvelles zones économiques spéciales et une zone logistique. Leur création était en gestation depuis plusieurs années et s’inscrit dans le cadre de la Vision 2030, la stratégie de diversification lancée par le Prince héritier.

Dans le détail :

Située à proximité de Jeddah sur la côte ouest, la King Abdullah Economic City SEZ sera spécialisée dans l’industrie, notamment automobile avec l’implantation de Lucid la marque de véhicule électrique détenue par le PIF.

La Ras Al Khair SEZ, sur la côte est, sera dédiée l’industrie navale.

La Jasan SEZ dans le sud du pays, va se spécialiser dans l’agroalimentaire et la métallurgie.

La Cloud Computing SEZ, localisée à Riyad, se concentrera sur les services informatiques ; en particulier, comme son nom l’indique, le cloud.

La SILZ (Special Integrated Logistics Zone) enfin est la zone logistique jouxtant l’aéroport international King Khalid à Riyad.

Ces ZES proposent entre-autre des réductions d’impôt et de taxe, une régulation favorable à l’emploi d’expatriés, des exemptions de TVA, et des exemptions de frais administratifs pour les employés et leurs familles. La procédure d’installation dans ces zones sera menée au travers d’un service unique, le One-Stop-Shop (OSS).

Depuis quarante ans, les ZES ont été utilisées par les Etats du Golfe pour accélérer leur diversification. Les Emirats sont ceux qui ont poussé le plus loin le modèle à travers des zones comme Jebel Ali autour du port de Dubaï, DIFC, le centre financier de la ville, ou plus récemment ADGM le centre financier d’Abu Dhabi.

Trois intérêts majeurs expliquent historiquement leur succès dans la région : l’absence de contrainte sur la détention du capital (possibilité de détenir ses filiales à 100%, alors que les obligations de partenariats avec des locaux à 51% prévalent), un droit du travail facilitant l’emploi d’expatriés (évitant les contraintes sur l’emploi des locaux, type saoudisation) et une fiscalité réduite.

Ont-elles pour autant vraiment contribuer à la diversification dans le Golfe? Pas complétement.

Les ZES sont d’abord une façon rapide de « marketer » une région et d’attirer des investisseurs étrangers, sur le mode du développeur immobilier. Sans passer par la case des réformes structurelles.

Si le “produit” ZES convainc les investisseurs, les ZES permettent d’augmenter l’activité hors hydrocarbure du pays. Au prisme du PIB ou des exportations, l’économie est plus diversifiée.

Le reste de l’équation reste inchangée toutefois.

Les Etats rentiers du Golfe fonctionnent sur le modèle suivant :

  • côté recettes : les exportations d’hydrocarbures génèrent une rente collectée par les gouvernements;
  • côté dépenses : la rente est orientée vers l’investissement local ou international via les fonds souverains et les entreprises publiques, et vers la redistribution (salaires, subventions, infrastructures sociales).

L’enjeu structurel des politiques de diversification est de réduire, côté recettes, la part de la rente des hydrocarbures en taxant le reste de l’économie ou en créant une rente alternative (dividendes des avoirs internationaux ou exploitation d’autres ressources) et de réduire, côté dépenses, le poids de la redistribution en encourageant les bénéficiaires à travailler dans le secteur privé.

Le régime des ZES ne permet de faire ni l’un ni l’autre directement.

Par ailleurs, les réformes des dernières années, y compris en Arabie saoudite, sont plutôt allées dans le sens d’une moindre contrainte sur les investissements hors des zones économiques spéciales, réduisant l’attractivité relative de ces dernières. Les pays du CCEAG ont presque tous abandonné totalement ou partiellement leurs obligations de partenariat local. Restent la fiscalité, en hausse certes (TVA, impôt sur les sociétés) mais encore relativement modérée dans la région, et les obligations d’emploi des locaux.

In fine, le succès des ZES saoudiennes se mesurera à l’aune des externalités positives ou négatives qu’elles génèreront pour le reste de l’économie. En positif, l’effet de cluster peut favoriser des gains de productivité et une montée en gamme. En négatif, les ZES pourraient détourner des investissements et créer des sortes d’îlots économiques évoluant parallèlement au reste de l’économie.

Dernier risque des ZES, celui de l’opacité. On peut espérer là-dessus que l’Arabie saoudite saura tirer les leçons des mésaventures de ses voisins.

 

 

Graphique de la semaine -

Contribution relative des activités économiques au PIB saoudien en 2022

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Sources: Autorité générale des statistiques (KSA), SER

 

Pétrole et gaz 

Brent – 27/04/2023 à 12h20 GST : 78 USD

Les cours du pétrole sont en baisse depuis deux semaines. Les prix à terme du Brent s’affichent, jeudi 27 avril à 12h20 GST, à environ 78 USD le baril contre plus de 86 USD le jeudi 13 avril dernier. La référence britannique a ainsi perdu tous les gains réalisés au début du mois lorsque l'OPEP+ avait annoncé une réduction surprise de sa production à partir de mai 2023.

La tendance baissière de ces deux dernières semaines semble surtout liée à la morosité de l’économie internationale. Les craintes persistantes autour du resserrement des taux d'intérêt dans le monde et de la santé du secteur bancaire américain continuent de peser sur le prix des actifs risqués. Les prix ont également baissé en raison de l’effritement des bénéfices pour, au moins, une partie des raffineries asiatiques et européennes de pétrole. Par exemple et selon la banque émirienne ENBD, l’écart de prix entre le gasoil de Singapour et le pétrole brut échangé à Dubaï est désormais de 12 USD par baril contre 20 USD il y a quelques semaines et 40 USD au début de 2023. Ces marges en baisse pourraient conduire les raffineries à réduire leurs achats de brut.

L’Agence internationale de l'énergie (AIE) a également publié son premier rapport pétrolier mensuel depuis la décision de l'OPEP+ mentionnée ci-dessus. L’agence soutient que ces futures réductions de production « risquent d’aggraver le déficit de l’offre de pétrole prévu pour le deuxième semestre 2023 et de stimuler les prix à un moment d'incertitude économique accrue ».

 

Brèves économiques 

Région

Rétablissement des relations diplomatiques entre Doha et Abu Dhabi, plus de deux ans après la fin du blocus contre le Qatar mis en place par plusieurs de ses voisins (Arabie saoudite, Bahreïn, EAU et Egypte). Les ambassades pourraient ainsi rouvrir d'ici la mi-juin. Les dirigeants des deux pays s'étaient rencontrés en personne à deux reprises au cours des six derniers mois. Pour mémoire, Riyad et Le Caire ont été les premiers à renommer des ambassadeurs à Doha dès 2021, tandis que Bahreïn a annoncé plus tôt ce mois-ci le rétablissement des relations diplomatiques.

Selon le Secrétaire Général de l’OPEP, Haitham Al-Ghais, la décision du cartel de limiter la production de pétrole est un « droit souverain ». Dans une interview avec Energy Intelligence, Haitham Al-Ghais a également rejeté les critiques formulées en fin de semaine dernière par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), selon laquelle la diminution de la production de pétrole par plusieurs pays membres aggraverait l’inflation et renforceraient l’incertitude économique.

Le CCEAG progresse dans l’indice de performance logistique 2023 de la Banque mondiale. L'Arabie saoudite, par exemple, voit son score passer de 3 à 3,4 (sur 5) entre 2018 et 2023, tout en gagnant 17 places dans le classement (désormais à la 38e place sur 160 pays classés). Le Qatar conserve un score de 3,5 ; un score similaire pour Bahreïn, qui avait pourtant un score de 2,9 en 2018. Les Émirats arabes unis conservent la meilleure performance régionale avec une note de 4 et une 7e place mondiale (à égalité avec cinq autres pays). Le score final est basé sur six grandes variables : qualité des infrastructures, performance des douanes, facilité d’accès pour les expéditions internationales, compétence logistique, respect des délais et suivi des chargements. Par exemple, les EAU sont très bien notés en ce qui concerne le respect des délais, la qualité des infrastructures et le suivi des chargements, un peu moins en ce qui concerne la performance des douanes. Pour rappel, la logistique est un des grands axes de diversification pour les pays de la région qui entendent continuer de profiter de leur emplacement géographique privilégié entre l’Europe et l’Asie.

L’Arabie saoudite et les EAU continuent de fournir une aide financière au Pakistan. Riyad et Abu Dhabi ont respectivement confirmé le soutien financier de 2 Md USD et 1 Md USD afin de renforcer les faibles réserves de changes d’Islamabad (alors d’environ 1 mois d’importation) et débloquer une nouvelle tranche de financement FMI.

 

Arabie saoudite

Le Prince héritier Mohammed bin Salman a annoncé le lancement de quatre Zones économiques spéciales (ZES). Ces zones, situées à Riyad, Jazan, Ras Al-Khair et King Abdullah Economic City, créeront de nouvelles opportunités pour les investisseurs étrangers, en leur permettant de détenir l’ensemble du capital des entreprises basées sur ces zones, tout en bénéficiant de taux d’imposition réduits et d’exonération des droits de douane sur les importations.

Le Prince héritier Mohammed bin Salman a annoncé le transfert de 4% des actions de Saudi Aramco à la Saudi Arabian Investment Company (Sanabil Investments), détenue par le Fonds public d’investissement (PIF) saoudien. Ce transfert permet au PIF d’augmenter sa participation au capital de la compagnie nationale d'hydrocarbures à hauteur de 8%, tout en servant les objectifs de diversification de l’économie du Royaume.

La Chine et l'Arabie saoudite signent deux accords renforçant leurs coopérations dans le secteur énergétique. L’entreprise chinoise Arctech a remporté un contrat de fourniture de trackers solaire de 1,5GW pour le projet ASB, la plus grande centrale solaire du Moyen-Orient, actuellement en construction en périphérie de la ville de Jeddah. Arctech a déjà participé à d’autres projets solaires dans la région, comme en Oman avec le projet IBRI II de 607 MW et aux EAU avec le projet PV2 de 2,1 GM. D’autre part, Saudi Aramco a attribué un contrat de 255M USD à une entreprise publique chinoise, désormais en charge de l’expansion d’une plateforme pétrolière de Safaniya. Situé sur la côte du Golfe persique, au Nord-Est du pays, le champ pétrolifère de Safaniya, exploité et détenu par Saudi Aramco, est le plus grand champ pétrolier offshore au monde, produisant 1,3Mbj.

Saudi International Petrochemical Co. (Sipchem) a annoncé une chute de 56% de son bénéfice net (en g.a) au T1 2023, atteignant 470M SAR (125M USD) contre 1Md SAR (270M USD) au T1 2022. D’après le producteur de produits pétrochimiques, cette diminution s’explique par la baisse des prix de vente de ses produits, malgré l’augmentation des volumes de vente et de la baisse des prix de certaines matières premières.

Le Fonds saoudien pour le développement (SFD) financera deux projets dans les secteurs du transport et du logement au Kirgyzstan via des prêts à taux réduit d’une valeur de 130 M USD. Le SFD soutiendra la construction de 3 000 logements, pour une valeur de 100M USD, et financera la reconstruction de 93km de route dans le cadre du projet « Taraz – Talas ».

La société saoudienne Retal Urban Developement Company a signé un contrat avec l’entreprise publique National Housing Company d’une valeur de près de 112M USD. Dans le cadre du projet East Albuhirat à Jeddah, les deux entreprises se sont associées pour la construction d’un ensemble de villas résidentielles sur une superficie d’environ 100 000m2. Le chantier devrait prendre fin courant 2026.

 

Bahreïn

Le Ministre des Finances et de l’Économie Nationale Salman ben Khalifa al Khalifa s’est rendu à Londres où il s’est notamment entretenu avec le Gouverneur de la Banque d’Angleterre, Andrew Bailey. En 2021, le commerce bilatéral entre le royaume de Bahreïn et le Royaume-Uni a atteint 448M USD (-7% en g.a).

 

EAU

Le président émirien, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, a reçu son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, dans le cadre d’une visite officielle. En marge de cette visite, plusieurs protocoles d’accord ont été signés, dont un investissement de 2,4Md USD de Mubadala dans le secteur des carburants propres au Brésil. En 2022, le Brésil était le 1er partenaire commercial des EAU en Amérique latine. S'agissant de la guerre en Ukraine, le président brésilien a suggéré de mener une médiation conjointe avec la Chine et les EAU.

Les EAU et le Cambodge ont signé un accord de partenariat économique global (CEPA).  Selon l’agence de presse officielle WAM, le commerce non pétrolier entre les deux pays a atteint 401M USD (+31 en g.a) en 2022. Pour rappel, les EAU ont déjà signé des accords CEPA avec l’Inde, Israël, l’Indonésie, la Géorgie et la Turquie, et sont sur le point de finaliser des accords avec le Kenya, tandis que des pourparlers avec le Costa Rica et le Vietnam ont été entamés. Toujours d’après WAM, le ministre du Commerce extérieur, Le Dr Thani bin Ahmed Al Zeyoudi, s’est entretenu avec le commissaire européen au commerce, pour discuter des relations commerciales avec l’Union Européenne, en vue de la 13ème Conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), que les EAU organiseront à Abu Dhabi en février 2024.

Le président de la COP28, Sultan Al Jaber, a conclu une visite de deux jours à Pékin, où il a tenu une série de réunions bilatérales, notamment avec le vice-Premier ministre chinois. Les discussions ont notamment porté sur le partenariat émirati-chinois à l'approche de la COP28.

Dans le cadre du désengagement militaire des EAU au Yémen, le gouvernement italien a levé l'embargo sur les ventes d'armes aux EAU. Pour mémoire, l'Italie avait mis fin à la vente de missiles à destination de l'Arabie saoudite et des EAU en janvier 2021, en raison de l'implication militaire des deux pays dans le conflit au Yémen.

En 2022, le bénéfice net annuel d’ADNOC Drilling a atteint 802M USD (+33% en g.a), tandis que son chiffre d’affaires était de 2,7Md USD (+18% en g.a). Par ailleurs, la société a obtenu un contrat de 5 ans d’une valeur de 412M USD pour le développement du champ pétrolifère Upper Zakum, à Abu Dhabi. Le contrat, attribué par ADNOC Offshore la semaine passée, devrait débuter au T2 2023 et ajouter 20% au chiffre d’affaires annuel par rapport à 2022. 

Le nombre d’Émiratis employés dans le secteur privé a augmenté de 11% (en g.a) au T1 de 2023. D’après les chiffres publiés par le ministère des Ressources humaines et de l’Émiratisation (MoHRE), plus de 10 500 Émiratis ont rejoint le secteur privé depuis le début de 2023, portant leur nombre total à plus de 66 000. Sur la même période, le nombre d’entreprise employant des travailleurs Émiratis a augmenté de 13% (+2000 entreprises), dépassant les 16 000. Ces embauches suivent l’objectif d’émiratisation du secteur privé, impulsé par le gouvernement. Depuis fin 2022, la main-d’œuvre des entreprises de 50 employés ou plus doit être composé d’au moins 2% d’Émiratis et une augmentation de 1% doit être achevée tous les six mois. Les entreprises non conformes à cette augmentation d’ici le 30 juin 2023 risquent des amendes semestrielles de 11 435 USD pour chaque Émirati non embauché.

L'émirat de Dubaï a accueilli plus de 3M de touristes au cours des deux premiers mois de l'année 2023, enregistrant ainsi une hausse de 42% par rapport à la même période en 2022.

Network International a reçu une offre publique de rachat par le luxembourgeois CVC Capital Partners et l’américain Francisco Partners, valorisant la société dubaïote à 2,5Md USD. La semaine passée, la société de gestion d'actifs canadienne Brookfield Asset Management a fait une contre-offre, valorisant la société à 2,7Md USD. CVC Capital et Francisco Partners ont jusqu’au 11 mai, tandis que Brookfield a jusqu’au 19 mai, pour faire une offre ferme à la société. Le fournisseur de paiements Network International, dont les principaux investisseurs comprenant Capital Research et Mastercard UK, est cotée à la Bourse de Londres depuis avril 2019.  

Multiply Group, une société d’investissement basée à Abu Dhabi, a soumis une offre ferme pour acquérir une participation de 55% de Media247 pour une valeur de 50M USD. Cette dernière transaction intervient alors que Multiply, une filiale de l’International Holding Company (IHC) d’Abu Dhabi, continue d’élargir son portefeuille dans des secteurs variés, tels que la mobilité, l’énergie et les services publics, les médias et les communications ou encore la mode. Par exemple, en 2022, la société a acheté 80 % des actions de International Energy Holding, filiale d’IHC, tout en investissant 25M USD dans la marque de sous-vêtement Savage X Fenty.

 

Koweït

Le Prince Héritier Sheikh Mishal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Celle-ci avait déjà été dissoute en 2021, obligeant la tenue d’élections anticipées en septembre, avant d’être rétablie en mars dernier, après l’annulation de ces élections par la Cour constitutionnelle. Le Prince Héritier a justifié cette nouvelle dissolution comme réponse à la « volonté du peuple », en précisant que de nouvelles élections devraient se tenir en mai prochain, afin d’élire une nouvelle Assemblée nationale.

Selon un classement de l’Economist Intelligence Unit, mesurant l’attractivité des entreprises et l’environnement d’affaires de 82 pays selon 91 indicateurs, le Koweït a perdu 6 places par rapport au premier trimestre de 2022. Le pays est désormais classé parmi les marchés les moins performants de la région MENA. Cette chute s’explique, en partie, par la baisse des cours internationaux du pétrole et par l’absence de progrès en matière de réglementations et de réformes politiques dans le pays.

 

Oman

D’après le Centre national de la statistique et de l'information (NCSI), le taux de chômage au Sultanat d’Oman atteint 4,1% au premier semestre 2023. Le taux de chômage des femmes atteint 13,7% tandis que celui des hommes est de 1,7%.

 

Qatar

Selon Bloomberg, le Qatar et les Etats-Unis ont été les premiers exportateurs de GNL en 2022, avec plus de 80Mt exportées respectivement.

QatarEnergy et les autorités namibiennes signent un protocole d’accord fin de renforcer leur coopération dans le secteur de l'énergie. L'accord a été signé à la mi-avril par M. Saad Sherida Al-Kaabi, ministre de l’énergie du Qatar et PDG de QatarEnergy, et par M. Tom Alweendo, ministre des mines et de l'énergie de la Namibie, à Doha. Pour rappel, QatarEnergy a récemment annoncé une découverte de pétrole dans le puits Jonker-1X, situés dans le bassin Orange, au Sud de la Namibie, s’ajoutant aux deux précédentes découvertes de pétrole et de gaz dans le même bassin l’année dernière. Le groupe qatari détient également des participations dans 3 licences d’exploration au large de la Namibie, PEL-39 (45%), PEL-56 (30%) et PEL-91 (28,33%).

Le Qatar s'attend à accueillir plus de 5M de visiteurs en 2023, a déclaré Akbar Al Baker, PDG de Qatar Airways et de Qatar Tourism. Lors d'une conférence de presse, M. Al-Baker a déclaré qu'il y avait déjà eu 1,16M de visiteurs au cours du premier trimestre de 2023.

Le Qatar prévoit d’investir 92,6M USD dans un projet de partenariat public-privé (PPP) dans le domaine de la santé, selon un rapport d’Alpen Capital. Le gouvernement augmentera la participation du secteur privé dans la conception, la construction, l'exploitation et la maintenance de deux centres de santé primaire à Madinat Khalifa et Umm Ghuwalina.