Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, d'Oman, du Qatar et du Yémen.

AD SER

Edito - Noc, noc, noc 

Après le temps des majors, celui des NOC ?

Depuis le démantèlement de la Standard Oil en 1911, les marchés internationaux du pétrole ont été dominés par un nombre limité de grands groupes privés verticalement intégrés : les majors. ExxonMobil, Chevron et ConocoPhillips aux Etats-Unis, Shell, BP, ENI et Total en Europe.

Ce monde est en train de changer. Depuis une dizaine d’années, ces groupes subissent une pression croissante des gouvernements et des opinions publiques de leurs pays d’origine. Ils les poussent à transformer leurs modèles et à se tourner vers les énergies renouvelables pour lutter contre le changement climatique.

Pressées également, les banques sont de plus en plus nombreuses à se désengager des énergies fossiles. Elles réduisent leurs financements au secteur contraignant d’autant les capacités d’investissement des majors.

En termes de perspectives enfin, si les stratégies de net zéro sont mises en œuvre complètement, la demande de pétrole pourrait baisser significativement dans les vingt-cinq prochaines années : -75 % d’ici 2050 selon l’IEA.

Dans l’immédiat, pourtant, la demande d’énergie n’a jamais été aussi forte dans le monde. Face aux difficultés des majors, les national oil companies — les NOC — du Golfe semblent donc se préparer à jouer un plus grand rôle.

Historiquement cantonnées à l’exploitation des champs se trouvant sur leurs territoires, elles se sont progressivement émancipées. Elles investissent de plus en plus sur toute la chaîne de valeur : en exploration et production à l’étranger, dans le raffinage et dans la distribution.

L’actualité de la semaine était particulièrement remplie en la matière.

Saudi Aramco a annoncé deux opérations majeures en Chine : le lancement de la construction d’un complexe comprenant une raffinerie (300kb/j de capacité) et une usine capable de produire de l’éthylène (1,65 M t/an) et du paraxylène (2 M t/an) d’une part, et l’acquisition de 10 % de Rongsheng Petrochimicals pour 3,6 Md USD assorti d’un accord de vente de 480k b/j, d'autre part.

Adnoc a déposé une offre au côté de BP pour le rachat à 2 Md USD de 50% de NewMed. Cette société israélienne détient 45 % des parts dans le champ gazier Leviathan, le plus grand réservoir de Méditerranée (22 900 Md de pieds cubes).

QatarEnergy a acquis auprès d’ExxonMobil des parts dans deux champs pétro-gaziers au Canada. En 2021, QatarEnergy avait déjà repris 40 % d’un champ exploité par ExxonMobil.

Les NOC investissent aussi dans les énergies alternatives, mais n’ont pas la même pression que les compagnies occidentales pour pivoter. Il n’est en tout cas pas question de les substituer aux hydrocarbures. Comme le répète Sultan Al Jaber, le CEO d’Adnoc et Président de la COP28, « nous aurons besoin de toutes les énergies » 

 

 

Graphique de la semaine - Taux de croissance annuel moyen de la consommation et de la production de pétrole (2011-2021)  

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Source : BP, SER

Note : La production comprend le pétrole brut, le pétrole de schiste, les sables bitumineux, les condensats et les LGN (liquides de gaz naturel)  

 

Pétrole et gaz 

Brent (31/03/2023) à 9h30 GST : 78,5 USD

Les prix du pétrole sont en hausse cette semaine. Le Brent s’échange actuellement, le vendredi 31 mars, à 9h30 GST, à près de 78,5 USD le baril, contre moins de 74 USD vendredi dernier.

La tendance haussière de ces derniers jours semble surtout liée à l’apaisement des craintes autour d’une potentielle crise bancaire généralisée. Les prix de l’or noir continuent donc de se redresser, après avoir durement chuté il y a une dizaine de jours.

L’interruption de l’approvisionnement en pétrole (pour 400-450 000 b/j) du port turc de Ceyhan, en raison dun différend juridique en amont entre lIrak, la Turquie et la région du Kurdistan irakien, a également affecté les prix pétroliers à la hausse. Les inquiétudes autour de l’offre de pétrole ont toutefois été atténuées par plusieurs informations (reprises par CNBC ou Reuters) soulignant que la production de pétrole russe avait en réalité baissé de 300 000 b/j sur les trois premières semaines de mars, une réduction inférieure à l’objectif de 500 000 b/j.

Du côté de la région CCG, les relations commerciales de nature pétrolière entre la Chine et le Golfe, bien que déjà fortes, continuent de se renforcer. Amin Nasser, le CEO de Saudi Aramco, était récemment à Pékin dans le cadre du China Development Forum et a assisté à la signature de l'acquisition par le groupe saoudien d'une participation de 10 % dans Rongsheng Petrochemical. Cet accord (pour 3,6 Md USD) augmente considérablement l’exposition de Saudi Aramco dans le downstream chinois, un secteur à fort potentiel.

 

Brèves économiques 

Région

Le groupe AD Ports lance un nouveau service d’expédition directe dédié aux Ro-Ro, des navires spécialisés pour le transport de véhicules, entre le port Khalifa d'Abu Dhabi et le port de Shuwaikh, au Koweït. Selon le communiqué de presse de l’entreprise émirienne, les échanges bilatéraux non-pétroliers entre les deux pays ont enregistré une croissance de 13% en 2022 en g.a, passant de 10,5Md USD à 11,6Md USD. Pour rappel, AP Ports a publié un chiffre d’affaires de 5,5Md AED en 2022 (1,5Md USD, +41% par rapport à 2021).

 

Arabie saoudite

Ammar al-Khudairy, le président de la Saudi National Bank (SNB), a présenté sa démission pour des « raisons personnelles ». Pour rappel, dans une interview accordée à Bloomberg à la mi-mars, il avait déclaré que la SNB ne comptait « absolument pas » augmenter sa participation dans le Crédit Suisse, dont elle détenait un peu moins de 10% du capital. Ammar al-Khudairy avait précisé qu’accroître la participation de la SNB à plus de 10% engendrerait « trop de complications du point de vue de la réglementation et de la conformité ». Cette déclaration précipita la faillite de Crédit Suisse, qui a depuis été rachetée par UBS, premier groupe bancaire suisse. Après l’annonce de sa démission, Ammar al-Khudairy a été remplacé à la tête du Conseil d'administration par Saeed Mohammed Al Ghamdi, qui occupait auparavant la fonction de directeur exécutif du groupe.

Aramco renforce sa présence en Chine. Huajin Aramco Petrochemical Company (HAPCO), une joint-venture entre Aramco (30%), NORINCO Group (51%) et Panjin Xincheng Industrial Group (19%), développe un complexe, combinant une raffinerie à la capacité de production de 300 000 barils par jour (bpj) et une usine pétrochimique avec une capacité de production annuelle de 1,65M de tonnes d'éthylène et de 2M de tonnes de paraxylène. La compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures fournira jusqu'à 210 000 bpj de pétrole brut au complexe, qui est construit dans la ville de Panjin, dans la province chinoise de Liaoning. D’autre part, Aramco a signé des accords définitifs en vue d'acquérir une participation de 10% dans la société Rongsheng Petrochemical pour 3,6Md USD. Dans le cadre de cet accord stratégique, Aramco fournira 480 000 bpj de pétrole brut arabe à la filiale de Rongsheng, Zhejiang Petroleum and Chemical (ZPC), dans le cadre d'un accord de vente à long terme.

L'Arabie saoudite resserre également ses liens diplomatiques avec la Chine en s'associant en tant qu'État « partenaire du dialogue » à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Celle-ci a été créée en 2001 par la Chine, la Russie et quatre États d'Asie centrale (le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan), afin de favoriser la coopération politique, économique et sécuritaire entre ses membres. Elle s'est ensuite élargie à l'Inde et au Pakistan en 2016, puis à l'Iran en 2021. Ryad resserre ainsi un peu plus ses liens avec Pékin, seulement deux semaines après que cette dernière ait négocié la signature d’un accord rétablissant ses relations avec Téhéran.

Le secteur saoudien de la fintech commence à rivaliser avec les Émirats arabes unis. Selon un rapport publié par le Conseil d'affaires américano-saoudien, l'Arabie saoudite comptait 147 entreprises fintech actives en 2022, contre seulement 10 en 2018. Les capitaux ont également continué à affluer dans le secteur, qui a enregistré 402,2M USD d'investissements totaux entre septembre 2021 et août 2022.

L’Arabie saoudite autorisera bientôt les étrangers à posséder des biens immobiliers dans le royaume, selon les propos d’Abdullah Alhammad, PDG de l’Autorité générale de l’immobilier de l’Arabie saoudite (REGA). Il a précisé que cette « nouvelle loi sur la propriété immobilière pour les étrangers est en phase finale et sera bientôt adoptée ». Celle-ci autorisera les étrangers à acquérir différents types de biens immobiliers (commerciaux, résidentiels, agricoles) partout dans le royaume, y compris à La Mecque et à Médine, sous réserve de réglementations. Abdullah Alhammad a rappelé que la hausse des prix de l’immobilier, dont souffre actuellement le marché immobilier saoudien, était due à l’écart entre l’offre et la demande. Dans le cadre de son projet « Vision 2030 », l’Arabie saoudite travaille sur de grands projets immobiliers, estimés à 1,1Md USD au total, qui devraient augmenter l’offre de biens sur le marché et participer à la diversification de l’économie saoudienne. Cette initiative encourage les autorités à abandonner la sanctuarisation du pays, en place depuis le début de son histoire.

 

Bahreïn

L’économie de Bahreïn a crû de 4,9% en 2022. Il s’agit du taux le plus élevé depuis 2012, tandis que la contribution du secteur non pétrolier au PIB réel de 2022 a atteint de 83,1%. Pour rappel, Bahreïn avait dévoilé un plan de réforme économique en 2021, planifiant l’investissement d’environ 30Md USD dans des projets stratégiques afin de stimuler sa croissance économique post-Covid, le marché du travail et attirer des IDE.

 

EAU

ADNOC a fait une offre d'acquisition d'une participation de 50% dans NewMed Energy, au côté de la société britannique BP, pour environ 2Md USD. ADNOC et BP prévoient la création d’une coentreprise qui sera « axée sur le développement du gaz dans les zones internationales d’intérêt mutuel, y compris la Méditerranée orientale ». NewMed Energy est un producteur israélien de gaz naturel offshore et une filiale du groupe Delek, une entreprise pétrolière israélienne. Pour rappel, Mubadala Petroleum, basée à Abu Dhabi, a acquis une participation de 22% de Delek Drilling pour environ 1Md USD en 2022.

Les EAU et Israël ont signé un accord douanier pour mettre en œuvre l’accord de partenariat économique global (CEPA), signé en mai de l’année dernière. D’après l’agence de presse officielle WAM, la signature de l’accord douanier permettra au CEPA d’entrer en vigueur le 1er avril 2023. Cet accord de libre-échange réduit ou supprime les droits de douane sur environ 96% des marchandises échangées, ce qui couvre 99% de la valeur actuelle du commerce bilatéral non pétrolier entre les deux pays. Ces accords visent à augmenter les échanges bilatéraux non pétrolier entre les EAU et Israël de 2,5Md USD en 2022 à 10Md d’ici 2030. Pour mémoire, la signature de l’accord CEPA, en mai 2022, est intervenue après que les EAU et Israël ont normalisé leurs relations en 2020, dans le cadre des accords d’Abraham, signés sous médiation américaine.

Début des négociations entre les EAU et le Costa Rica en vue d'un futur accord de libre-échange CEPA entre les deux pays. Selon l'agence de presse officielle WAM, le commerce non pétrolier entre les deux pays a atteint 216M AED en 2022 (59M USD, +19% en g.a). Pour mémoire, les EAU accueilleront la 13ème Conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en février 2024 à Abu Dhabi.

Presight AI, détenue par la société d’intelligence artificielle G42 d’Abu Dhabi, a levé 496M USD lors de son introduction en bourse à l’Abu Dhabi Securities Exchange (ADX). La société d’analyse de données a mis en vente 24% de son capital. Depuis, le cours de ses actions a augmenté de 176%, portant sa capitalisation boursière à 1,4Md USD. L’International Holding Company (IHC) d’Abu Dhabi est devenu l’investisseur principal de la société.

ADNOC a débuté les travaux de forage dans l’émirat de Fujairah dans le cadre de son projet pilote, prévoyant de convertir le dioxyde de carbone en formation rocheuse. Pour rendre ce projet envisageable, ADNOC s’est associée à Fujairah Natural Resources Corporation, Masdar et 44.01, une société technologique basée à Oman. D’après la compagnie pétrolière d’Abu Dhabi, cette campagne de forage « sera le premier projet négatif en carbone de ce type dans la région ».

La branche offshore d'ADNOC a lancé un appel d'offres pour le contrat d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction (EPC). Celui-ci vise à augmenter la capacité de production de pétrole du champ offshore d'Upper Zakum à 1M de bpj d’ici 2024. Les offres techniques sont attendues d'ici le 20 avril. Pour rappel, Upper Zakum est le plus grand champ de production du portefeuille d’ADNOC, mais aussi le 2ème plus grand champ pétrolier offshore et le 4ème plus grand champ pétrolifère au monde.

 

Koweït

D’après le rapport du Times Koweït, l’instabilité politique de la dernière décennie a laissé le pays à la traîne des autres pays du CCG, en comparant la plupart des indicateurs de croissance, de développement et de progrès. Selon l’agence de presse, l’impasse parlementaire a empêché l’adoption de réformes économiques et financières fondamentales à la bonne tenue de l’économie koweitienne. Par exemple, l’absence de la loi sur la dette publique a entravé la capacité du gouvernement à emprunter de l’argent sur le marché international de la dette, en particulier pendant les périodes où les prix du pétrole chutent et où le trésor public commence à s’épuiser. Par ailleurs, une étude antérieure, commandée par le gouvernement et portant sur les principaux indicateurs des projets de développement, a révélé que les changements fréquents et le manque de leadership dans plusieurs agences gouvernementales constituaient l'un des principaux obstacles à la mise en œuvre des projets de développement dans les délais impartis.

D’après le rapport hebdomadaire du Al-Shall Center for Economic Consultations, le Koweït était l’un des pays les plus touchés par les conséquences de la crise bancaire américaine. Selon les experts du cabinet de conseil financier, le Koweït serait l’un des seuls pays où la Banque Centrale nationale n’a pas réussi à rassurer les marchés financiers. Ainsi, le rapport « Al-Shall » démontre que la hausse des taux d'intérêt dans de telles circonstances comporte des risques dans deux directions opposées : (i) la possibilité de freiner la croissance économique à un rythme plus important et plus rapide que l'objectif fixé, ce qui signifierait entrer dans une ère de récession plus profonde et plus longue, et (ii) la possibilité d'aggraver la crise du secteur financier. Cette crise financière pourrait même s’aggraver en raison de deux éléments : la propagation de faillites dans les banques de petites et moyennes tailles et le coût du financement pour les emprunteurs (avec l’envolée des taux d’intérêts) alors que la dette mondiale atteint des niveaux record (autour de 300 000 Mds USD).

 

Oman

Le sultanat d'Oman a profité de ses excédents budgétaires pour réduire le niveau de la dette publique, à 16,6 Md OMR (43,1 Md USD) fin mars 2023 contre 17,7 Md OMR (46 Md OMR) fin 2022.

Dans le sillage de l’annonce par la Réserve fédérale américaine (FED) d’une révision à la hausse de ses taux directeurs, la Banque centrale d’Oman (CBO) a relevé son taux de refinancement REPO de 25 points de base, à désormais 5,5%. 

Selon les données du Centre national pour les statistiques et l’information (NCSI), l’inflation a progressé de +1,9% en février 2023 en g.a. Dans le détail, cette hausse générale des prix a été principalement alimentée par l’augmentation du prix i) de la nourriture (+5%), en particulier les matières grasses, les produits de la mer et les produits laitiers, ii) des équipements ménagers et quotidiens (+3,8%) et iii) des services d’hôtellerie et de restauration (+3,8%).

Le ministère de l'Énergie et des minéraux a annoncé sa volonté d’octroyer des concessions pour les blocs pétroliers et gaziers 15, 36 et 54 à des investisseurs locaux et internationaux. Les offres sont attendues jusqu’au 25 juin. En parallèle, sept appels d’offres concessions minières (gypse, calcaire, phosphate, métaux, etc.) ont été ouvertes par le ministère jusqu’au 28 mai.

 

Qatar

Fitch Ratings a relevé de stable à positive la note de défaut émetteur du Qatar pour les devises à long terme et a confirmé l'IDR à AA-.

Standard Chartered Bank et Siemens Energy ont annoncé hier l'émission de la première garantie verte dans l'État du Qatar. La garantie verte a été émise pour un projet d'énergie solaire en cours de développement au Qatar.

Le système de transport public du Qatar passera au tout électrique grâce aux bus acquis pour faciliter les déplacements durant la Coupe du monde de football. Pour mémoire, en amont de l’évènement sportif, le chinois Yutong avait remporté un contrat de livraison de 1500 bus environ, dont 800 électriques. Le dépôt des bus électriques de Lusail, le plus grand au monde selon les autorités, d’une capacité de 478 bus, s'appuie sur l'énergie solaire avec quelques 11 000 panneaux solaires photovoltaïques qui produisent quotidiennement 4 mégawatts d'électricité.

Selon l'Autorité de planification et de statistique (PSA), l’excédent de la balance commerciale du Qatar a connu une hausse de 64,9 % en 2022, passant de 215,25Md QAR (59Md USD) en 2021 à 354,85Md QAR (97Md USD) en 2022. Cet excédent a été soutenu par l’augmentation des exportations de 50%, atteignant 477Md QR (131Md USD) contre 317Md QR (87Md USD) en 2021. Dans le même temps, les importations du Qatar ont augmenté de 19% en g.a, passant de 102Md QR (28Md USD) en 2021 à 121,9Md QR (33,5Md USD) en 2022.

L'Autorité de régulation de la QFC (QFCRA) a annoncé l’élaboration d’un nouveau cadre réglementaire régissant les produits dérivés cotés en bourse (DMEX) visant à terme le développement d'une bourse de produits dérivés et d'une plateforme centrale de compensation.

Le Qatar a accueilli un total de 730 000 visiteurs entre janvier et février 2023, soit une augmentation de 347% par rapport à l'année précédente. Durant le mois de février, le Qatar a reçu le plus grand nombre d’arrivées internationales au cours des dix dernières années, à l'exception du mois de la Coupe du monde FIFA 2022.

Le secteur de l’immobilier devrait, selon le ministère des municipalités, faire l’objet d’une stratégie nationale en cours de définition à l’aide de cabinets internationaux dans le but de rationaliser ce marché. La stratégie comprend notamment la création, prochaine, d’une autorité de régulation de l'immobilier, mais également celle d’une plateforme immobilière qui donnera des informations sur le secteur destiné aux investisseurs, promoteurs, courtiers et opérateurs.

Le 23 mars 2023, l’Etat du Qatar a mis en œuvre la totalité de la première phase de gestion de la région d’information de vol (FIR) de Doha selon l'Autorité de l'aviation civile du Qatar (QCAA).

Le Conseil d’affaires russo-qatarien s’est réuni en visioconférence cette semaine avec la participation de la Chambre de commerce du Qatar et d’un certain nombre d’entreprises qatariennes et russes. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 566 millions QAR en 2022. Les deux parties coopèrent dans divers secteurs tels que le commerce de détail, l'hôtellerie et l'énergie.

Qatar Energy (QE) signe une promesse ferme avec ExxonMobil Canada concernant l’attribution de deux licences d’exploration au large de la province de Terre-Neuve-et-Labrador au Canada, permettant ainsi à QE de confirmer de nouveau sa volonté de déploiement à l’international.