Le FIDA est un partenaire de premier plan pour la France. En 2021, la France a une nouvelle fois augmenté sa contribution au Fonds international de développement agricole (FIDA) de 50% - portée par le programme 110 de la DG Trésor – pour atteindre un montant total de 106 M$. Aujourd’hui, la France se positionne au 2ème rang des contributeurs du Fonds, derrière les Etats-Unis.

A l’occasion du 46ème conseil des Gouverneurs, la France et le FIDA on signé l’accord de financement destiné à la mise en œuvre du pilier 3 de l’initiative FARM.

 

En présence du ministre de l’Agriculture et du Développement rural du Cameroun, M. Gabriel Mbairobé, le chef du Service des Affaires multilatérales et du développement de la Direction Générale du Trésor, M. William Roos et le Président du FIDA, M. Alvaro Lario, ont signé l’accord de financement relatif à la mise en œuvre du pilier 3 de l’initiative FARM (Food and Agriculture Resilience Mission). Cette enveloppe d’un montant de 3,2 M€ permettra la création d’un secrétariat opérationnel hébergé par le FIDA, ayant pour mission d’identifier des projets structurants dans des filières agricoles prioritaires, afin de réduire l’insécurité alimentaire dans les pays vulnérables, tout particulièrement en Afrique subsaharienne.

 

Signature de l’accord de financement pour la création d’un secrétariat opérationnel hébergé par le FID

©FIDA/Flavio Ianniello – Banque d’images du FIDA

Le pilier 3 de FARM vise à favoriser l’appui à la production agricole durable et locale dans les pays en développement

Depuis l’offensive russe contre l’Ukraine, l’aggravation de l'insécurité alimentaire, qui touche de nombreux pays vulnérables – notamment en Afrique – mobilise la communauté internationale et a suscité le lancement de l’initiative européenne « FARM » (Food and Agriculture Resilience Mission).

Lancée durant la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, l’initiative FARM est articulée autour de trois piliers, dédiés respectivement à : i) la fluidité et la transparence des échanges commerciaux, ii) la solidarité envers l’Ukraine et les pays les plus exposés aux conséquences de la crise, et iii) l’appui à la production agricole durable et locale dans les pays en développement.

Ce troisième pilier, objet de la présente note, vise à promouvoir des projets agricoles durables dans les pays les plus vulnérables en répondant à une logique de filière. Cette dernière doit permettre une sélection des projets cohérente au regard de l’ensemble de la chaîne de valeur.  Cette approche structurelle doit également permettre d’accélérer la transition vers des systèmes alimentaires durables et résilients.

Quatre domaines d’action prioritaires ont été définis : l’augmentation des capacités locales de production ; le soutien à la consommation de produits locaux sûrs et de qualité ; le développement de marchés domestiques et l’intégration des marchés régionaux ; la lutte contre les pertes et le gaspillage alimentaires.