Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, d'Oman, du Qatar et du Yémen.

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Edito - Davos : le ski et le Golfe

 

Le Forum économique de Davos s’est tenu cette semaine et a réuni, comme chaque année, la fine fleur de l’économie et de la finance internationales. Ce sommet intervient dans un contexte macroéconomique instable : la croissance mondiale est en berne, l’inflation frappe aux portes de nombreux marchés, les taux d’intérêt augmentent et affectent à la baisse la liquidité disponible. Des acteurs financiers sont toutefois arrivés en Suisse en position de force : les fonds souverains de la péninsule arabique.

Les actifs sous gestion de ces véhicules d’investissement souverains ont grimpé ces douze derniers mois (voir graphique ci-dessous). Les prix pétroliers ont été élevés en 2022 (le Brent à près de 100 USD le baril en moyenne contre environ 71 USD en 2021) et les devises ont afflué. Résultat : cinq des dix fonds souverains les plus actifs du monde l’an passé viennent du Golfe (ADIA, ADQ et Mubadala aux EAU, PIF en Arabie saoudite et QIA au Qatar).

La stratégie d’investissement de ces fonds et la composition des différents portefeuilles divergent. ADIA et ADQ sont ainsi tous deux détenus par le gouvernement d’Abu Dhabi mais ADIA investit davantage dans les actifs financiers de marchés matures que son petit frère qui s’oriente, quant à lui, surtout vers les infrastructures et projets industriels à haut potentiel et jugés stratégiques. Il en va de même pour tous les fonds souverains de la péninsule, selon qu'ils se vouent davantage à la génération de revenus financiers stables à long terme ou à l'accélération de la diversification et du développement local. Ces acteurs devenus incontournables se rejoignent toutefois, globalement, sur trois points.

  • Leur objectif intrinsèque est le même : permettre aux générations futures de pouvoir bénéficier de la manne pétrolière actuelle.cours d’autant plus intelligible dans un contexte de transition énergétique qui s’accélère : "l'âge de pierre ne s'est pas terminé parce qu'il n'y avait plus de pierres." disait à juste titre l’ancien ministre saoudien du pétrole Sheikh Zaki Yamani.

  • Les fonds souverains sont historiquement très présents dans les économies développées, à commencer par l’Amérique du Nord (entre 45 et 60 % du portefeuille d’ADIA), mais redoublent actuellement d'efforts sur les principaux marchés émergents (Égypte, Inde, Indonésie, Turquie...), soutenus par des accords commerciaux (accords CEPA des EAU avec l'Inde et l’Indonésie) et un engagement politique accru. En d’autres mots, les fonds souverains jouent un rôle à la fois financier et géopolitique en soutenant le rééquilibrage d’alliances effectué actuellement par les pays du Golfe, qui regardent de plus en plus vers l’Est et le Sud. S'exprimant à Davos, le CEO de Mubadala Khaldoon Al Mubarak n’a ainsi pas caché son intention d’accroître très prochainement l’exposition de son portefeuille d’actifs en Asie.

  • Le vent en poupe. Les fonds souverains du Golfe possèderaient actuellement plus de 3,5 trillions de dollars. Une manne de liquidité indispensable pour financer de nombreux projets alors même que les différents taux se resserrent. A défaut de Wall Street ou de la City, les pays du Golfe ont les moyens de combler une partie du manque de liquidités et ils sont ambitieux, à l’image d’un PIF saoudien qui souhaite gérer 1000 Md USD d’actifs dès 2025 (contre au moins 620 Md USD actuellement et moins de 500 Md USD en 2021). C'est justement de cette montée en puissance que les fonds souverains du Golfe sont venus témoigner cette semaine en Suisse, à 1560m au-dessus du niveau du désert

 

Graphique de la semaine - Hausse des actifs sous gestion des grands fonds souverains de la région en 2022 (Md USD)

Selon les rapports 2022 et 2023 du Global SWF

SWF AuM

Source : Global SWF (rapports 2022 et 2023), SER

 

Brent (cours au 20/01/2023 à 11h30 GST) :  86,5 USD 
Tendance haussière depuis début 2023

La tendance haussière des prix pétrolier depuis début 2023 se confirme. Ce vendredi 20 janvier, à 11H30 GST, les contrats à terme du Brent s’échangent à plus de 86,5 USD le baril, contre 84 USD le jeudi 12 janvier et 79 USD il y a deux semaines.

Les deux principaux vecteurs mentionnés dans les brèves économiques hebdomadaires de la semaine dernière restent d’actualité. Les prix de l’or noir continuent globalement de se renforcer en raison i) côté demande, de l’amélioration des perspectives de la demande pétrolière chinoise (dont la croissance annuelle du PIB au T4 2022 de 2,9 % aura été supérieure aux attentes) et ii) côté offre, des incertitudes pesant sur le pétrole russe en réaction aux futures sanctions européennes, normalement prévues pour février.

Deux informations de la semaine méritent tout de même d’être relevées. Concernant la demande de pétrole mondiale, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a récemment revu à la hausse son anticipation pour 2023, désormais estimée à + 1,9 Mb/j par rapport à 2022 (pour un total de 101,7 Mb/j). Selon l’AIE, l’essentiel de cette croissance proviendra de l’Asie (+1,4 Mb/j) étant donné la réouverture de l’économie chinoise. C’est donc une prévision globale relativement similaire à celle de l’OPEP dans son rapport mensuel de janvier 2023 (+ 2,2 Mb/j par rapport à 2022, à 101,8 Mb/j).  

Au sujet de l’offre et selon les données de la Joint Organizations Data Initiative (JODI), les exportations saoudiennes de brut ont atteint en novembre dernier leur plus bas niveau depuis 5 mois à moins de 7,3 Mb/j. La production du royaume a également baissé (- 489 000 b/j) à moins de 10,5 Mb/j, par rapport à octobre. Cette réduction semble donc cohérente vis-à-vis de la baisse des quotas votée en octobre 2022 au niveau OPEP+, qui prévoyait pour rappel une chute de la production saoudienne dès novembre de 526 000 b/j par rapport aux niveaux d’août.  

Brèves économiques

Région

Selon le rapport CCG 2022 de KPMG, Bahreïn est le pays de la région le plus compétitif en ce qui concerne les coûts d'exploitation d'une entreprise de services financiers (le royaume offrant des économies allant jusqu'à 27 % par rapport à ses voisins, 12 % par rapport à la moyenne de ses pairs). Parmi les variables prises en compte par KPMG : le coût annuel des loyers commerciaux (inférieur de 32% à Bahreïn par rapport à la moyenne du CCG) et les frais de licence annuels (- 58 %) pour les coûts directs et le coût annuel global de la vie (-23 %).

Le gouvernement saoudien a levé 5 Md USD en 2022, le niveau le plus élevé de la région ANMO, selon un rapport publié par le fournisseur mondial de données financières Refinitiv. Le pays était également en tête en ce qui concerne l'émission d'obligations islamiques, obtenant 2,5 Md USD. Le gouvernement des Émirats arabes unis arrive en deuxième position avec 3 Md USD. Au total, les obligations islamiques ont permis de lever 12,2 Md USD dans la région ANMO en 2022, ce qui représente le niveau le plus bas depuis sept ans et une baisse de 55% par rapport à 2021.

Arabie saoudite

Le taux d'inflation annuel passe à 3,3 % en décembre 2022 (en g.a). Le principal moteur de l'inflation de l’indice CPI en décembre a été la hausse des prix du logement, de l'eau, de l'électricité, du gaz et des autres combustibles de 5,9 %, et des aliments et boissons de 4,2 %. Pour mémoire, en octobre 2022 le FMI anticipait un taux d’inflation de 2,7 % pour le Royaume en 2022. Il s’agissait alors du plus faible niveau (anticipé) dans le CCG.

Le Royaume a déjà émis en 2023 un total de 10 Md USD par le biais d'une émission obligataire à trois tranches. Le Centre national de gestion de la dette (NDMC) a annoncé qu'il avait fini de recevoir les demandes des investisseurs pour la première émission internationale d'obligations de l'année 2023 dans le cadre du programme mondial d'émission de billets à moyen terme (GMTN) du pays. Le carnet d'ordres total a atteint plus de 38 Mds USD, ce qui correspond à une sursouscription de 3,8 fois.

Aramco se renforce en Amérique. La branche commerciale de Saudi Aramco, Aramco Trading Co., a racheté la société américaine Motiva Trading afin d'étendre sa présence en Amérique du Nord et du Sud. L’entreprise saoudienne a également créé une filiale basée au Texas, Aramco Trading Americas. La nouvelle entité sera le seul fournisseur et "preneur" de Motiva Enterprises, propriétaire de la plus grande raffinerie de pétrole d'Amérique du Nord, avec une capacité de 630 000 barils par jour de carburants et d'huiles de base de qualité commerciale et de consommation. Cet accord est le dernier en date entre Aramco et une entreprise américaine. En septembre 2022, la société saoudienne a signé un accord d'une valeur de 250 millions de dollars avec Beyond Limits, une entreprise californienne spécialisée dans les technologies d'intelligence artificielle, afin de créer un corridor mondial d'IA.

Le China Geological Survey a remporté un contrat auprès du ministère de l'Industrie et des Ressources minérales (MIMR) pour la réalisation d'études de cartographie géologique dans le pays au cours des dix prochaines années. La valeur du contrat est estimée à plus de 200 M USD.  L'organisation chinoise réalisera 271 pièces de cartographie géologique à une échelle de 1:100 000 sur les 600 000 kilomètres carrés, ce qui constitue le plus grand projet de service technique de cartographie géologique de ce siècle selon MEED.

La Saudi Arabian Mining Company (Maaden) a choisi la société australienne Worley et la société marocaine Jesa International pour exécuter un contrat dans le cadre de son projet de développement d'un nouveau complexe de phosphate en Arabie saoudite. Le projet sera développé sur un modèle EPCM et est estimé à 278 M USD (1.05 Md SAR). Le futur complexe devra produire 1,5 million de tonnes d'engrais par an. Le projet comprend la construction d'un complexe de production intégré qui sera construit sur deux sites, les villes industrielles de Waad al-Shamal et Ras al-Khair. Le contrat a une durée de 42 mois.

L’égyptien Elsewedy Electric Transmission & Distribution Company, a signé un contrat de 176,1 M USD avec Al-Ghazala Energy Company pour construire la centrale solaire Saad de 300 MW en Arabie saoudite. Le projet de producteur d'électricité indépendant (IPP) solaire de 300 MW fait partie de la troisième phase du programme d'énergies renouvelables de l'Arabie saoudite et est développé par la chinoise société Jinko Power.

Bahreïn

Mohammed bin Thamer Al-Kaabi, ministre des transports et des communications, a révélé que le trafic de passagers au cours de l'année 2022 s’est élevé à 6,8 millions, (+128% par rapport à 2021). Le ministre a ajouté que les opérations de fret aérien entrant et sortant par l'aéroport ont enregistré 209 621 tonnes (+1% par rapport à l'année dernière). Le fret en transit à l'aéroport a quant à lui atteint 171 289 tonnes (+46% par rapport à 2021). Pour mémoire, Bahreïn a ouvert en 2021 un nouveau terminal dans lequel le pays a investi 1,1 Md USD.

Aluminium Bahrain B.S.C. (Alba), l'une des plus grandes fonderies d'aluminium au monde, a annoncé avoir confié son projet de ferme solaire à Advanced United Systems (AUS) pour l'installation de panneaux solaires photovoltaïques sur 37 000 m2, avec une capacité de plus de 6 mégawatts (MW). Le projet de ferme solaire comprendra environ 11 300 panneaux solaires qui seront fixés sur le toit des parkings d'Alba et de certains de ses bâtiments.

Emirats arabes unis

A l'occasion de la visite du président sud-coréen à Abu Dhabi, plusieurs accords ont été signés entre les deux pays, visant à développer la coopération dans plusieurs secteurs, parmi lesquels un partenariat énergétique stratégique, la promotion de l'investissement et le secteur de la défense. Par exemple, un protocole d'accord a été signé entre le fonds d’investissement Mubadala et l’entreprise coréenne SK Group concernant un partenariat sur les marchés du carbone en Asie.

L’Abu Dhabi Sustainability Week a eu lieu cette semaine et a été l'occasion pour de nombreux acteurs du secteur des énergies propres de partager leurs différentes technologies. Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition énergétique, y était notamment présente et a pu échanger avec plusieurs ministres dont Suhail Al Mazrouei, Sultan Al Jaber et Myriam Al Muheiri afin d’aborder les défis et opportunités en matière d'énergie et d'action pour le climat.

Une semaine dense pour Masdar, qui a signé de nombreux contrats avec des partenaires internationaux. Le géant émirien de l’énergie propre a signé des accords avec la société pétrolière publique azerbaïdjanaise SOCAR pour développer conjointement des projets éoliens et solaires terrestres dans le pays asiatique, ainsi que des projets éoliens offshore et d'hydrogène vert, pour une capacité totale prévue de 4GW. Masdar a également signé un accord avec la compagnie publique zambienne Zesco pour développer des projets solaires d'une valeur de 2 Md USD, en commençant immédiatement par l'installation de 500 MW. L'objectif sera d'atteindre une capacité solaire de 5GW développée par Masdar sur le territoire zambien. Masdar s’est aussi engagé avec le gouvernement éthiopien pour développer conjointement un projet solaire d'une capacité de 500MW et avec deux entités gouvernementales kazakhes pour développer une centrale éolienne d'une capacité pouvant atteindre 1GW dans ce pays d'Asie centrale

Adnoc a signé un protocole d'accord avec Thyssenkrupp Udhe, une filiale du groupe allemand Thyssenkrupp spécialisée dans le génie chimique, pour explorer un partenariat à long terme visant à développer des projets d'extraction de l'hydrogène à partir d'ammoniac à grande échelle. Pour rappel, la molécule d'ammoniac doit être décomposée pour en extraire l'hydrogène qui sera utilisé sur la chaîne de valeur énergétique. Adnoc continue donc de monter en puissance sur le segment de l’hydrogène, une de ses grandes priorités stratégiques à côté des technologies de capture du carbone. Pour rappel, Adnoc possède depuis peu 43 % du segment hydrogène vert de Masdar (Mubadala en détient 33 % et TAQA 24 %).

Adnoc a annoncé au cours de l'Abu Dhabi Sustainability Week avoir commencé à travailler sur le premier puits d'injection de CO2 entièrement séquestré au monde dans un aquifère salin carbonaté. Le projet s'inscrit dans le plan d'action pluriannuel de 15 Md USD récemment annoncé par l’entreprise visant à décarboniser ses activités.

Les loyers industriels à Dubaï ont fortement augmenté au cours des 12 derniers mois, étant donné le déséquilibre offre/demande à la faveur de cette dernière, selon un rapport du cabinet de conseil en immobilier Knight Frank. Pendant cette même période, la demande pour les entrepôts a par exemple augmenté de 17,7 %. La situation à Abu Dhabi est plus stable. Du côté de Sharjah, le département d'enregistrement des biens immobiliers a révélé que les transactions immobilières réalisées en 2022 ont atteint le montant élevé de 24 Md AED (6,5 Md USD). La plupart des investissements provenaient de ressortissants des EAU (4,4 Md USD). Selon le rapport annuel, il y a eu en 2022 plus de 91 500 transactions immobilières (+8,6% par rapport à 2021).

Une JV composée du français Technip Energies, du coréen Samsung Engineering et de l’italien Tecnimont, a remporté un contrat de services de pré-construction d'un montant de 80M USD pour les installations terrestres du projet de développement gazier Hail & Ghasha à Abu Dhabi.

Koweït

Un rapport d’expert vient d’être publié, alarmant sur le potentiel manque d’électricité dans les années à venir au Koweït, notamment au plus fort de l’été 2024, 2025 et 2027. Cela pourrait donner lieu à des coupures d’électricité pour les consommateurs. Or, ce rapport démontre que ces coupures d’électricité pourraient avoir un impact financier majeur sur l’état koweitien, le secteur privé et les projets de développement. Le rapport explique ce manque d’électricité par les retards dans la construction de nouvelles centrales électriques, la mauvaise planification des besoins en énergie et la lourdeur administrative dans la mise en place des nouveaux projets.

Selon MEED, Le Koweït a attribué 719 millions de dollars de contrats en décembre 2022. Cela fait du Koweït le troisième pays du Golfe en montant d’investissement sur cette période. Par exemple, Kuwait Oil Company a signé un contrat de 223 millions de dollars avec la Heavy Engineering Industries and Shipbuilding Company (HESCO) pour la construction d’oléoducs dans la région du Koweït occidental. Ce contrat représente le projet le plus important signé au Koweït en décembre 2022. A noter, toutefois, la baisse de 800 millions de dollars d’investissement au Moyen-Orient entre décembre et novembre (5,5 milliards en décembre contre 6,3 milliards en novembre).

Selon la Banque Centrale du Koweït, le taux d’intérêt annuel maximal des prêts à la consommation et au logement se situe actuellement à 6,5%. La Banque Centrale koweitienne souligne que ce taux est inférieur à ceux des autres pays de la région.

Oman 

Le groupe public Asyad Shipping a commandé deux méthaniers de cinquième génération (capacité de 174 000 m3) au constructeur sud-coréen Hyundai Samho Heavy Industries. Les bateaux, dont le coût est estimé à 505 M USD au total, devraient être livrés au premier semestre 2026.

5 Md USD auraient été alloués par le fond souverain saoudien PIF pour investir dans des projets au Sultanat d’Oman selon le président du fonds souverain omanais OIA, Abdulsalam Al Murshidi.

Qatar

En 2022, 23 % du gaz naturel liquéfié (GNL) importé par l’Union Européenne provenaient du Qatar. L’Emirat est le deuxième fournisseur de l'UE, après les États-Unis et devant la Russie, dans un contexte où le GNL représente désormais près de 40 % des importations de gaz de l'Europe, contre 22 % l'an dernier.

Le ministre d'État aux affaires énergétiques et PDG de QatarEnergy, Saad Sherida Al-Kaabi, exhorte les gouvernements et les législateurs à promouvoir de nouveaux investissements dans le gaz afin d'encourager et de favoriser le développement des approvisionnements futurs. S'exprimant lors d'une table ronde d'ouverture du Forum mondial de l'énergie, le ministre qatarien a déclaré que des solutions "réalistes" étaient nécessaires pour faire face aux conséquences du changement climatique, et que "le gaz naturel n'est pas un combustible de transition mais plutôt un combustible de destination", en référence aux pays en développement et émergents. M. Al-Kaabi a rappelé que le Qatar investissait pour augmenter sa capacité de production.

Qatar Energy a fixé le prix à terme du brut al-Shaheen de mars à une prime de 1,37 dollar le baril (par rapport à la référence de Dubaï) soit le plus bas depuis juin 2021. Selon des sources commerciales, TotalEnergies et Vitol sont susceptibles d'avoir acheté les cargaisons qui seront chargées les 1er et 2 mars et les 26 et 27 mars. Le champ pétrolier d'Al Shaheen est un champ de production de pétrole et de gaz situé au large de la côte nord-est du Qatar, dans le golfe Persique, à 80 km au nord de Doha.