"The only thing going up" - Brèves économiques de la Péninsule arabique - 9 décembre au 16 décembre 2022
Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, d'Oman, du Qatar et du Yémen.
Edito - "The only thing going up"
Les taux d’intérêt des Banques centrales continuent de grimper dans la région. Peu de temps après la FED américaine, qui a décidé d’augmenter sa fourchette de taux directeurs souhaités (pour la 7e fois consécutive depuis mars 2022), c’est au tour des Banques centrales du CCG de poursuivre leur politique monétaire restrictive.
Cette dynamique similaire prend tout son sens dans la région, étant donné l’ancrage des différentes monnaies avec le dollar américain (exception faite du Koweït dont le dinar est fixé à un panier de devises incluant celle de l’oncle Sam). Mais pas que. L’année 2022 touche à sa fin et force est de constater l’arrivée d’un phénomène relativement nouveau dans la région car peu observé au cours des dix dernières années : l’inflation.
Cette hausse générale et durable des prix touche asymétriquement les pays de la zone, au premier plan desquels les Emirats (+7,1% à Dubaï en juillet 2022 en g.a), le Qatar (+6% en septembre 2022 en g.a) ou encore le Koweït (dont le FMI anticipe un taux annuel de 4,3% en 2022). Outre les éléments favorisant le peu d’inflation au niveau global lors de la décennie écoulée (persistance d’un déséquilibre entre offre et demande, faibles anticipations, faibles progressions des salaires...), une combinaison de facteurs clés a pu protéger les pays du CCG : l’abondance de travailleurs migrants (boucle prix/salaire très faible), l’importation de la crédibilité de la politique monétaire américaine à travers les régimes de change fixe ou encore la tarification subventionnée de certaines matières premières.
Ces derniers facteurs subsistent mais ne suffisent pas à insulariser les pays de la région aux fortes perturbations actuelles des chaînes de valeur internationales. Or une boucle d’interdépendance très forte existe entre la Péninsule arabique et le commerce mondial puisque ce dernier, à titre d’illustration, fournit plus de 85% des denrées alimentaires de la région. L’inflation semble toutefois maitrisée : les subventions sont maintenues/renforcées et les devises régionales demeurent assez fortes ce qui réduit le coût des importations alimentaires qui composent d'ailleurs, globalement, une part limitée du panier de consommation (indice CPI).
Inflation régionale certes, mais à un niveau moindre que dans certains pôles financiers internationaux (à commencer par la zone euro ou les Etats-unis). A court terme, nous pouvons d’ailleurs nous attendre à ce que ce différentiel d’inflation continue à soutenir l’afflux de capitaux étrangers.
L’investissement dans la région pourrait donc y être favorisé, malgré ce nouveau phénomène. « Invest in inflation, it is the only thing going up » disent-ils.
Graphique de la semaine - Évolution de l'inflation dans les pays du CCG (CPI / évolution annuelle en %)
Pétrole et gaz
Brent (cours au 16/12/2022 à 12h30 GST) : 80,7 USD
+ 2 % depuis début 2022
Tendance haussière cette semaine mais toujours bien en deçà de la moyenne annuelle
Les prix pétroliers se sont légèrement ressaisis cette semaine, après avoir été marqués par une forte tendance baissière au cours des trente derniers jours. Ils restent cependant bien en deçà de leur moyenne annuelle : le contrat front month de la référence Brent s’échange actuellement, vendredi 16 décembre en début d’après-midi GST, aux alentours de 80 USD le baril.
Peu d’informations structurantes sont à noter cette semaine au sujet des marchés pétroliers. Les incertitudes sur la demande et l’offre continuent d’alimenter la volatilité des prix de l’or noir.
Du côté de l’offre, le président Vladimir Poutine a souligné vendredi dernier, la possibilité que la Russie réduise sa production de pétrole et refuse d’en vendre aux pays participant au plafonnement des prix du pétrole brut russe, mécanisme jugé « stupide pour tout le monde », par le maitre du Kremlin. La réaction de la Russie et son impact sur les prix pétroliers demeurent à date difficilement évaluables par les traders.
Du côté de la demande, la semaine écoulée a alterné entre pessimisme et optimisme. Un certain pessimisme semble ainsi perdurer étant donné les risques croissants de récession mondiale alors même que la FED américaine a décidé cette semaine d’augmenter son taux d'intérêt de référence pour la 7e fois en 2022.
Une lumière d’optimisme rayonne toutefois étant donné que la Chine continue d’envoyer des signaux positifs sur une potentielle hausse de sa demande de pétrole en 2023 en raison de l’assouplissement en cours de sa politique sanitaire très restrictive. L’Agence internationale de l’énergie (IEA) a d’ailleurs récemment revu à la hausse son estimation de la demande chinoise en pétrole en 2023 (+820 000 b/j contre +780 000 b/j auparavant). L’organisation OPEP anticipe quant à elle, dans son dernier rapport mensuel, une augmentation de la demande chinoise plus conservatrice à 530 000 b/j. Une fois n’est pas coutume, les regards se tournent vers l’Est et vers Pékin.
Brèves économiques
Région
Les Banques centrales d'Arabie saoudite, de Bahreïn, des EAU, d’Oman et du Qatar ont relevé leurs taux d'emprunt de référence après que FED américaine a augmenté son taux d'intérêt directeur pour la septième fois en 2022 (+50bps). Plus précisément, la fourchette cible actuelle outre Atlantique est désormais [4,25 % - 4,5 %], soit le niveau le plus élevé depuis janvier 2008. Le Koweït, dont la devise n’est pas seulement fixée au dollar mais à un panier de devises (incluant le dollar), n’a pas encore réagi à date. En revanche, la Banque centrale koweïtie avait, la semaine dernière, augmenté son discount rate (taux d'intérêt appliqué aux banques pour les prêts à un jour) de 50 pbs.
Selon le Boston Consulting Group, la croissance des revenus bancaires en Arabie saoudite devrait dépasser celle des autres pays de la région. L'analyse du cabinet américain prévoit que les revenus des services bancaires de détail du Royaume vont croître à un taux de croissance annuel composé (CAGR) de 11,4 % entre 2021 et 2026, contre 8,7 % entre 2016 et 2021. Ce taux est supérieur à celui des pays du Conseil de coopération du Golfe, qui devrait s'établir à 8,8 % (taux CAGR) pour la même période jusqu'en 2026. Malgré ces bons résultats anticipés, l’environnement des banques saoudiennes comporte son lot d’incertitudes, à commencer par une potentielle pénurie de liquidités. Cette dernière pourrait survenir étant donné l’augmentation rapide des prêts qui n’est, à date, pas accompagnée d’une croissance notable des dépôts. La précédente injection de liquidités de la Banque centrale saoudienne (SAMA), datant de juin dernier, n’a apporté qu’un soulagement temporaire. Sans un soutien supplémentaire plus structurel ou sans une stratégie bancaire innovante, une certaine décélération de la croissance des prêts (alors même que le pays a de gros besoins de financement étant donné les différentes stratégies étatiques) pourrait se matérialiser en 2023.
L’Egypte, un partenaire de plus en plus important dans la région. Le CCG a significativement augmenté son exposition au marché égyptien et à son important potentiel (+100 M d’habitants, localisation stratégique sur la Méditerranée entre Afrique et Europe …). Ou plutôt, le CCG a beaucoup annoncé en cette année 2022 sur de futurs investissements (par exemple le fonds souverain émirien ADQ a communiqué sur 20 Md USD en Egypte sur les dix prochaines années et le fonds souverain saoudien PIF y a créé une entreprise pour s’y implanter durablement (la SEIC)). Or, selon les chiffres du journal Akhbar El Yom (qui cite l'agence de statistique CAPMAS), cette dynamique est déjà concrètement à l’œuvre en 2022. Selon ce dernier, les échanges commerciaux entre l'Égypte et le monde arabe (selon la nomenclature utilisée, donc pas seulement le CCG) ont atteint 21,9 Md USD au cours des neuf premiers mois de 2022 (+ 18,9 % en g.a) et la valeur des investissements du monde arabe en Egypte ont bondi, au cours de l’année fiscale 2021/22 à 8,2 Md USD (contre 3,1 Md USD en 2020/21).
Selon le journal égyptien Akhbar El-Yom qui cite l'agence officielle nationale des statistiques (Md USD) :
Arabie saoudite
L'économie saoudienne croît de 8,8 % au T3 2022 (en g.a.), selon les estimations de l'Autorité générale des statistiques. En glissement trimestriel, la croissance du PIB réel était de 2,1 %. Cette croissance est principalement due à la forte augmentation des activités pétrolières de 14,2 % par rapport à l'année précédente (4,5 % par rapport au trimestre précédent), mais aussi aux activités non pétrolières qui ont augmenté de 6,0 % par rapport à l'année précédente tout en diminuant de 0,5 % par rapport au trimestre précédent. Autre taux croissance important à noter, la production industrielle du Royaume augmente de 14,1 % en octobre 2022 (indice IPI – en glissement annuel). L'IPI a continué à afficher des taux de croissance positifs en raison de la production élevée dans les industries extractives et l'activité manufacturière.
L'Arabie saoudite et le Koweït ont signé un protocole d'accord pour développer conjointement le champ gazier de Dorra, qui se trouve dans la zone neutre partagée entre les deux pays. Le protocole d'accord a été signé le 11 décembre au Koweït par la société Aramco Gulf Operations Company (AGOC), filiale de Saudi Aramco, et la Kuwait Gulf Oil Company (KGOC), filiale de la société d'État Kuwait Petroleum Corporation (KPC).
Plusieurs projets en coopération avec la Chine se précisent, alors que Xi Jinping a récemment quitté le Royaume après un voyage diplomatique médiatisée et riche en accords signés. Notons ainsi le projet de fourniture et d’installation d'équipements intelligents dans le réseau d’électricité saoudien pour un de 400 M USD attribué par la Saudi Electricity Company (SEC) à la China State Construction Engineering Corporation. La Chine va également accélérer le projet ferroviaire saoudien Landbridge (7 Md USD), un projet qui prévoit la construction d'un réseau ferroviaire à travers l’Arabie, de la côte de la mer Rouge au Golfe. Dans une déclaration commune à l'issue de la visite du président chinois Xi Jinping en Arabie saoudite le 9 décembre, les deux pays ont d’ailleurs déclaré : "souligner l'importance de renforcer la coopération et l'action conjointe sur le développement des secteurs du transport aérien et maritime, des modes de transport modernes et des chemins de fer, et d'accélérer l'achèvement des études sur le projet Saudi Landbridge."
Le fonds souverain saoudien (PIF) acquiert jusqu'à 9,5 % des parts de Skyborn Renewables, un développeur et exploitant d'éoliennes offshore, aux côtés de Global Infrastructure Partners. La plateforme Skyborn comprend des participations dans des projets en exploitation et en construction en Allemagne, en France et à Taïwan, ainsi qu'un pipeline de plus de 30 GW (brut) de projets éoliens offshore.
Le financement de la Fintech en Arabie saoudite a bondi de 54 % en 2022, selon Endeavor, une ONG axée sur la promotion et le soutien des jeunes entrepreneurs du monde entier. Les entreprises du secteur ont obtenu un total de 367 M USD de financement cette année (à la date de septembre), une somme qui représente une augmentation de 54 % par rapport aux 238 M USD de 2021. Plus d’1 Md USD ont été levés par les entreprises fintech en Arabie saoudite au cours des cinq dernières années.
Selon les chiffres du ministère de l'investissement, quelque 3,6 millions de touristes internationaux ont visité l'Arabie saoudite au cours du T2 2022, soit un bond de 575,4 % par rapport à la même période de l'année précédente. Le nombre de touristes nationaux a augmenté de 42,3 % pour atteindre 21,4 millions au cours de la même période. Cela porte à 46 millions le nombre total de touristes étrangers et nationaux ayant visité le pays au cours des six premiers mois de cette année. Les chiffres montrent également que les dépenses des touristes internationaux dans le Royaume ont bondi à 7,2 Md USD cours des six premiers mois de 2022. Une nouvelle manne financière à développer et qui fait entièrement partie du plan stratégique Vision 2030.
Bahreïn
La compagnie d’assurance GIG Bahreïn va accepter les paiements en cryptomonnaie, une première dans la région dans ce secteur d’activité. Cette annonce fait suite à l’accord signé entre GIG Bahreïn et le fournisseur de services de paiement Eazy Financial Services (EazyPay). Parmi ces services, la dernière méthode de paiement utilisant des actifs cryptos via la plateforme "Binance App", réglementée par la Banque centrale du pays.
Emirats arabes unis
Sheikh Hamdan bin Mohammed Al Maktoum a annoncé que le PIB de Dubaï a augmenté de 4,6 % au cours des neuf premiers mois de 2022 (en g.a.), pour atteindre 307,5 Md AED (84Md USD). Le secteur du commerce de gros et de détail a atteint une valeur de 74 Md AED (20,2 Md USD). Bien plus petit en valeur, le segment des activités d'hébergement et de restauration a quant à lui augmenté de 28%. La croissance réelle du PIB de Dubaï devrait donc être en 2022 plus faible que celle d’Abu Dhabi (qui affiche +11,2 % au S1 2022 en ga) étant donné qu’il bénéfice bien moins de la manne pétrolière et des prix élevés affichés sur ce marché cette année.
Les gouvernements émirien et israélien ont ratifié l'accord de partenariat économique global signé en mai, qui porte réduction et suppression des droits de douane sur 96% des marchandises échangées entre les deux pays. Alors que le commerce non pétrolier entre les deux pays a augmenté de 114% entre 2021 et 2022 (mais reste à un niveau relativement faible en volume), cet accord a le potentiel d'accélérer encore davantage les progrès. Bien que la coopération économique régionale retrouve des couleurs (avec la fin du blocus autour du Qatar), les EAU ont lancé ou continué en 2022 plusieurs négociations autour de potentiels accords de libre-échange au niveau purement national. Notons ainsi la signature en février 2022 et l’entrée en vigueur en mai dernier d’un tel accord avec l’Inde.
A l'issue de la deuxième réunion du Comité économique EAU-Kirghizistan, les deux Etats ont signé plusieurs pactes de coopération conjointe dans divers secteurs, comme l'agriculture, la technologie et les énergies renouvelables, afin de stimuler le commerce bilatéral et les investissements. Il a été également convenu de commencer à travailler sur un projet de construction d'une centrale solaire d'une capacité de 200MW sur le territoire kirghize.
Le Soudan a signé un accord de 6 Md USD avec un consortium dirigé par le groupe émirien AD Ports et Invictus Investment pour développer le port ainsi que la zone économique d'Abu Amama donnant sur la mer Rouge. Une nouvelle étape dans la montée en puissance d’AD Ports sur la scène internationale. Autre sujet relatif à l’acteur portuaire aboudhabien : le président émirien Mohamed bin Zayed Al Nahyan a récemment inauguré l'expansion du port de Khalifa. Ont été concernés par cette expansion le quai sud du port, la logistique portuaire et les terminaux (pour un investissement total de 1,1 Md USD).
Americana a annoncé la conclusion de la toute première double cotation simultanée sur le Abu Dhabi Securities Exchange et le Saudi Stock Exchange. Americana a levé 1,8 Md USD (30% du total du capital social émis de la société). Sa capitalisation boursière atteint donc 6 Md USD, sur la base du prix de l'offre finale. La forte dynamique d’IPO dans la région se poursuit donc, avec en toile de fond la stratégie étatique de monétisation des actifs afin de recevoir des liquidités à investir dans des projets stratégiques.
Ardian, un fonds d’investissement basé à Paris, ainsi que la branche de gestion d'actifs du fonds souverain Mubadala ont récemment annoncé former un partenariat de capital-investissement de 2,1 Md USD. Ce n’est pas la première fois que ces deux acteurs financiers de premier plan travaillent de concert : un premier partenariat stratégique avait ainsi été établi des 2017.
Les EAU ont promulgué une loi fédérale sur l'impôt sur les sociétés, qui imposera un taux de 9 % sur les bénéfices supérieurs à 350 000 AED (102 000 USD). La nouvelle législation est disponible ici. Le taux s'appliquera aux entreprises à compter du 1er juin prochain. Un certain statu quo concernant les effets réels de cette politique sur les investissements internationaux semble être privilégié à l’heure actuelle. A suivre avec les futures annonces et prises de position.
Oman
Le groupe pétrolier suédois Maha Energy a annoncé l’approbation par les autorités omanaises de la cession d'une participation de 35 % dans le bloc 70 au groupe omanais Mafraq Energy. A l’issue de cette transaction, Maha Energy conservera une participation de 65 % dans ce bloc onshore de 639 km² dont il restera l'opérateur.
Qatar
Le Qatar a dégagé un excédent budgétaire de 21,3 Md USD sur les trois premiers trimestres de l’année 2022, contre 1,3 Md USD sur la même période en 2021. Les recettes budgétaires totalisent 63,9 Md USD dont 53,3 Md USD issues des hydrocarbures (83%), contre 42,6 Md USD de dépenses (dont 14,6 Md USD consacrées aux grands projets et 13,0 Md USD aux salaires). Pour mémoire, sur les trois premiers trimestres 2021, les revenus de l’Etat ont atteint 39,1 Md USD et les dépenses 37,7 Md USD.
La Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra a assisté au quart de finale France-Angleterre de la Coupe du Monde au Qatar, et le Président de la République Emmanuel Macron à la demi-finale France-Maroc. La ministre Oudéa-Castéra a notamment rencontré le représentant de l’OIT au Qatar Max Tunon, le secrétaire général du Comité Suprême Hassan Al Thawadi, le président de la FIFA Gianni Infantino et la soeur de l’émir et présidente de Qatar Foundation cheikha Hind bint Hamad Al Thani. Le président Macron a été accueilli par le ministre des transport Jassim Al Sulaiti et le PDG de Qatar Airways Akbar Al Baker, a pu échanger avec l’émir et assister au match aux côtés du président de la FIFA.
A Riyad, l’émir Tamim a participé au sommet Chine-CCEAG où ont été mis en avant une coopération dans les énergies fossiles et bas-carbone, dans l’investissement souverain, dans le digital et la 5G/6G, dans l’aérospatial et pour la promotion de l’apprentissage du chinois.
Nebras Power a réalisé l’acquisition de 49 % du parc éolien Moorabool en Australie (312 MW, 750 M USD) aux côtés de la société chinoise Goldwind. Ce parc, le deuxième en Australie auquel participle Nebras Power, également aux côtés de Goldwind, compte 104 éoliennes pouvant produire 1,05 TWh d’électricité par an.
QatarEnergy est en discussion avec l’énergéticien hongrois MVM pour étudier la possibilité d’exporter du GNL vers la Hongrie (potentiellement via un terminal croate). Cette information a été confirmée par le ministre des affaires étrangères hongrois Peter Szijjarto après avoir rencontré le minister de l’énergie qatarien et PDG de QatarEnergy Saad Sherida Al Kaabi.
Le Qatar accueillera le championnat du monde de tennis de table en 2025, après l’avoir organisé une première fois en 2004. La candidature qatarienne a été retenue face à Alicante. Le Qatar poursuit ainsi sa stratégie d’accueil d’événements sportifs internationaux.