Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, d'Oman, du Qatar et du Yémen.

 

AD SER

 

Edito - Au théâtre ce soir ?

Le président chinois Xi Jinping est arrivé en Arabie saoudite, escorté par plusieurs avions de chasse de l’armée de l’air saoudienne ; des Hawks de conception anglaise selon Le Monde. Une mise en scène emphatique.

34 accords stratégiques entre Riyad et Pékin ont été signés, à date, au cours de ce voyage médiatisé. Outre les éléments comptables, l’accueil global réservé au secrétaire général du Parti socialiste chinois contraste fortement avec celui, beaucoup moins chaleureux, accordé au président américain Joe Biden en juillet dernier. Il est, au contraire, bien plus proche de celui réservé à Donald Trump lorsqu'il s'était rendu dans le pays du Golfe en 2017 pour son premier voyage à l'étranger en tant que président américain. Tumultueuse relation.

Les relations économiques entre l’Arabie saoudite et la Chine ont connu une forte accélération entre 2016 et 2020, portée par la croissance des exportations pétrolières saoudiennes (une augmentation en volume de 77 %). Pékin est d'ailleurs devenu, dans ces années, le premier acheteur de pétrole du Golfe. Les relations économiques bilatérales se sont ensuite légèrement ralenties, notamment en raison de la pandémie du covid-19. 

La visite actuelle est donc l’occasion de donner un second souffle à ce partenariat économique reposant en grande partie, pour le moment, sur un constat naturel : Pékin est le premier importateur d’or noir au monde, Riyad en est le premier exportateur. L’idée de Pékin est de diversifier encore davantage ce partenariat économique. 

En revanche, la Chine ne semble  pas vouloir, actuellement, remplir un rôle sécuritaire dans la région en lieu et place des américains (qui se désengagent et regardent de plus en plus vers l’Est). En est-elle d’ailleurs capable ? Les relations sont surtout commerciales et devraient le rester à moyen terme.

S’agit-il également d’une reconfiguration régionale, d’une dynamique plus macro ? En grande partie, oui. L’heure est au pragmatisme économique. Cette semaine a d’ailleurs été particulièrement riche à ce sujet : outre l’arrivée de Xi Jinping à Riyad, notons la visite officielle du leader émirien Mohammed Ben Zayed à Doha (une première depuis le blocus) ainsi que la tournée régionale (Bahreïn, EAU) du président israélien Isaac Herzog. Des visites à forte connotation économique et ce, autour de forts enjeux souverains (coopération énergétique entre l’Arabie saoudite et la Chine, coopération spatiale entre les EAU et Israël). Et le blocus du Qatar semble appartenir à l’histoire ancienne, l’Emir Tamim lui-même ayant fièrement porté l’écharpe saoudienne dans les gradins d’un stade de Doha. Tout est bien qui finit bien.

Cette visite permet surtout à l’Arabie saoudite de montrer son autonomisation politique et économique et d’envoyer un message fort à Washington afin d’obtenir sa ré-implication dans la relation avec les pays de la région. Mais, séducteur envers la Chine, le Royaume saura, le moment venu, redire à l’Amérique qu’il ne la hait point. Verra-t-on un jour des FC 31 chinois accueillir un futur déplacement officiel de Pékin dans le ciel saoudien ? On peut en douter.

 

Graphique de la semaine - Évolution des exportations saoudiennes annuelles de pétrole vers la Chine et les Etats-Unis (millions de tonnes)

Précisions : il s'agit de l'évolution du poste 2709 “Pétrole, huiles de pétrole et pétroles obtenus à partir de minerais bitumineux, bruts” de la base de données COMTRADE des Nations unies.
Le taux de conversion utilisé pour estimer la quantité équivalente en million de barils par jour (Mbj) est celui du CME Group pour le pétrole brut.

Exportation AS de pétrole

Sources : COMTRADE, CME Group, SER

Pétrole et gaz

Brent (cours au 09/12/2022 à 15h GST) :  77 USD 
- 2 % depuis début 2022
Tendance baissière depuis 3 semaines

Les prix pétroliers ont continué à baisser cette semaine : les prix à terme du Brent s’échangent actuellement, vendredi après-midi GST, à moins de 77 USD le baril, soit 10 USD de moins que les prix du début de semaine.

Aucun évènement n’a pu entraver, cette semaine, l’inexorable baisse des prix. Ni l’assouplissement de la politique sanitaire chinoise concernant le covid-19, ni les relatives bonnes nouvelles économiques outre-Atlantique (emploi américain plus solide que prévu, amélioration de l’indice ISM des services etc). Ces deux éléments auraient pourtant pu, en théorie, peser positivement sur l’anticipation de demande pétrolière future et donc sur les prix de l’or noir. La dynamique reste toutefois fortement baissière et les prix pétroliers atteignent des niveaux qui n'avaient plus été observés depuis 2021. Le mot clé pour comprendre cette tendance : incertitude. 

Incertitude sur la demande avec une conjoncture économique internationale toujours aussi difficile à anticiper. Du côté de Washington, la FED devrait augmenter ses taux pour une septième fois consécutive depuis mars 2022 (une hausse de 50 pbs est cette fois-ci privilégiée, contre +75pbd lors des quatre dernières augmentations). Du côté de Pékin, certes des politiques sanitaires restrictives ont été levées mais l’évolution de la pandémie - et donc la réaction des autorités - demeure toujours aussi incertaine. 

Incertitude également sur l’offre : l’impact réel des dernières sanctions européennes sur l’offre de pétrole russe étant toujours aussi flou. Pour mémoire, l’UE a récemment mis en place son embargo sur les importations maritimes de pétrole brut en provenance de Russie. Bruxelles s’est également accordé avec ses alliés importateurs de pétrole sur le plafonnement des prix russes à 60 USD. Les marchés internationaux évaluent encore difficilement, à ce jour, la future réaction russe. Du côté du CCG et face à cette incertitude globale, le statu quo était de mise lors de la dernière réunion de l’OPEP+. Qui vivra verra. 

 

Brèves économiques

Région

Le président des EAU, Mohammed bin Zayed al-Nahyan, s'est rendu à Doha et s'est entretenu avec l'émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al-Thani. Il s'agit de la première visite du dirigeant émirien depuis la mise en œuvre du blocus qatari de 2017 auquel les EAU ont activement participé (aux côtés de l'Arabie saoudite, de Bahreïn et de l'Égypte). Le rapprochement diplomatique se poursuit donc avec notamment en toile de fond la coupe du monde de football : après les photos de l’émir qatari arborant le drapeau saoudien, c’est au tour du président émirien de féliciter le Sheikh Tamim sur cet événement « source de fierté pour tous les pays du CCG, et pour le monde arabe en général » (des propos partagés par l’agence de presse émirienne WAM). 

Une visite israélienne historique dans la région. Le président d’Israël Isaac Herzog s'est rendu cette semaine à Bahreïn puis aux EAU. Il s'agit de la première visite d'un président israélien à Manama (Isaac Herzog était toutefois déjà venu aux Emirats plus tôt dans l'année), visite qui s'inscrit dans le cadre des accords Abraham de 2020 et de la normalisation des rapports diplomatiques entre ces pays. Parmi les sujets économiques évoqués lors de la visite : les potentielles futures négociations d'un accord de libre-échange avec Bahreïn et l'importance de stimuler la coopération dans le secteur spatial avec Abu Dhabi.

Les indices des directeurs d’achat (PMI) du mois de novembre pour les trois principales économies du CCG (Arabie saoudite, EAU, Qatar) ont été publiés et reflètent des dynamiques différentes. Alors que le PMI de l’Arabie saoudite (par Riyad Bank) indique une nouvelle amélioration robuste des conditions commerciales en augmentant à 58,5 en novembre, contre 57,2 en octobre, le PMI des EAU (par S&P) diminue et passe de 56,6 en octobre à 54,4 en novembre. Ce dernier reste donc toutefois supérieur au seuil de 50 et reflète la confiance des directeurs d’achat dans l’expansion de l’activité manufacturière. Quant au PMI du Qatar (données d'enquête du Qatar Financial Centre), il demeure inférieur à 50 tout en augmentant faiblement en novembre (48,8 contre 48,4 le mois dernier) et reste affecté par le ralentissement du secteur de la construction. 

 

Arabie saoudite 

Le président chinois Xi Jinping a entamé, le 7 décembre 2022, une visite diplomatique de plusieurs jours en Arabie saoudite. Le président chinois doit également assister à deux autres conférences, le sommet Golfe-Chine de Riyad pour la coopération et le développement et le sommet Arabe-Chine de Riyad pour la coopération et le développement. Les trois sommets se concentreront sur les moyens de renforcer les relations communes dans tous les domaines avec un fort accent mis sur la coopération économique. Les dirigeants des pays du CCG et des pays arabes participeront également aux événements organisés en Arabie saoudite. Riyad et Pékin ont signé au cours de cette visite, à date, 34 accords d’investissement (le montant officiel consolidé n'a pas été communiqué à date). Ces accords portent sur de nombreux secteurs tels que les technologies de l'information, les transports, la logistique, les industries médicales, le logement et la construction. Des entreprises chinoises et saoudiennes notamment ont signé des pactes d'investissement dans le domaine de l'hydrogène vert et de l'énergie solaire lors de la visite du président chinois Xi Jinping à Riyad. L'agence de presse nationale saoudienne n'a pas donné plus de détails sur les pactes énergétiques annoncés.

Selon la Fédération des chambres saoudiennes (FSC), les échanges commerciaux entre l'Arabie saoudite et la Chine ont augmenté de 37 % en 2021 par rapport à 2020 et ont atteint 304,3 Md SAR l’an dernier (81 Md USD). Une croissance qui s’explique à la fois par la faiblesse relative des échanges internationaux en 2020 dans un contexte pandémique mais aussi par la pérennité du partenariat économique stratégique de long terme entre les deux pays, partenariat qui prend progressivement de l’ampleur. Entre 2017 et 2021, le volume des échanges commerciaux entre l'Arabie saoudite et la Chine s'élève à 320 Md USD. 

L'Arabie saoudite approuve un budget de 296 Md USD pour 2023 et dégage un excédent pour accroître ses réserves. L'Arabie saoudite a revu à la hausse ses prévisions d'excédent budgétaire pour l'année prochaine par rapport aux projections faites il y a seulement trois mois, dans un signe de confiance dans la capacité de ses revenus à se maintenir malgré les soubresauts du marché pétrolier et les craintes d'un ralentissement économique mondial. Les dernières perspectives budgétaires du gouvernement, dévoilées mercredi, montrent qu'il s'attend désormais à dégager un excédent de 4,3 Md USD en 2023, soit près du double de l'estimation précédente de 2,4 Md USD. L'économie devrait encore progresser de 3,1 %. Les recettes devraient atteindre 301 Md USD. Les dépenses de l'année prochaine devraient s'élever à 297 Md USD, soit le même montant que l'estimation du gouvernement publiée en septembre. Pour rappel, l'Arabie saoudite enregistrera en 2022 son premier excédent budgétaire annuel en près de dix ans. 

Pas de changement prévu en matière de TVA et de taxe sur les expatriés, selon le ministre saoudien des finances, Mohammed Al-Jadaan.  Dans une interview, Al-Jadaan a également précisé que les réserves de la SAMA (banque centrale saoudienne) ont augmenté d'environ 50 Md de SAR en 2022 (13,3 Md USD).

 

Bahreïn

Investcorp (42,7 Md USD d’actifs sous gestion) augmente son exposition aux Etats-Unis. Le fonds d’investissement basé à Manama a récemment acquis i) une participation majoritaire dans l’entreprise américaine de conseils financiers CrossCountry Consulting (CCC) et ii) a investi 200 M USD (selon le FT) dans le gestionnaire d’actifs américain Marble Point (MP). CCC (700 employés) est un fournisseur de services et conseils financiers et comptables aux États-Unis, avec une présence en Afrique du Sud, en Ireland et aux Philippines. Quant à la société MP, notamment spécialisée dans les obligations de prêts garantis (CLO), elle gère un portefeuille d’actifs d’environ 7,6 Md USD d’actifs sous gestion.

 

Emirats arabes unis 

L’émirat de Dubaï a approuvé son budget 2023-25 et prévoit un excédent de 408,39 M USD l'année prochaine. Dans le détail, l’émirat anticipe en 2023 des recettes de 69 Md AED (18,8 Md USD) et des dépenses de 67,5 Md AED (18,4 Md USD - soit une augmentation de 20 % par rapport au budget de l'exercice 2022). Pour rappel, contrairement à l’émirat voisin d’Abu Dhabi, les recettes publiques directement liées au pétrole sont très faibles à Dubaï (5 % du total des revenus anticipés en 2023). En revanche, l’économie dubaïote a pleinement bénéficié, en 2022, du dynamisme retrouvé de ses secteurs immobilier et touristique. 

TAQA, ADNOC et Mubadala confirment la clôture de l’accord historique, annoncé en décembre 2021, concernant leurs participations respectives dans le géant émirien de l’énergie propre Masdar. Selon le communiqué d’ADNOC, TAQA prend la participation la plus importante (43 %) dans le segment des énergies renouvelables de Masdar alors qu’ADNOC aura une part équivalente dans le secteur de l'hydrogène vert. Le fonds souverain émirien Mubadala, à l’initiative de la création de Masdar en 2006, détiendra 33 % dans les deux segments. Toujours selon le communiqué, Masdar est actuellement actif dans plus de 40 pays et a développé et investi dans des projets d'une valeur combinée de plus de 20 Md USD. Cette nouvelle structure jouera un rôle central dans l’objectif ambitieux des EAU de parvenir à zéro émission nette de GES en 2050.

Musabbeh Al Kaabi, directeur général de la plateforme d'investissement du fonds souverain Mubadala, a été nommé à la tête de la nouvelle structure verticale d'ADNOC spécialisée dans les solutions à faible émission de carbone et les projets de croissance internationale. ADNOC produit déjà de l'hydrogène et de l'ammoniac (+ 300 000 tonnes d'hydrogène par an à Ruwais). Pour rappel, parmi les autres points importants évoquée à la suite du récent conseil d'administration d'ADNOC : (i) la création d'ADNOC Gas, une nouvelle société de traitement et de commercialisation de gaz (regroupant les activités d'exploitation, de maintenance et de commercialisation d'ADNOC Gas processing et d'ADNOC LNG), ii) l'approbation d'un plan quinquennal avec des investissements de 150 Md USD entre 2023-27 et iii) l'accélération de l'investissement dans l'augmentation des capacités de production avec un nouvel objectif de 5 Mbj en 2027, contre le précédent objectif de 2030.

En marge de la visite du roi malaisien Al-Sultan Abdullah dans la capitale émirienne, le géant pétrolier ADNOC et la société malaisienne Petronas ont signé un accord attribuant à cette dernière la première concession pour les ressources pétrolières non conventionnelles du Moyen-Orient, pour une durée de 6 ans dans l'émirat d'Abu Dhabi (région d’Al Dhafra). 

Le conglomérat Majid Al Futtaim, l'un des principaux gérants de centres commerciaux dans la région, lève une facilité de crédit liée à la durabilité (Sustainability-Linked Loan - SLL) pour 1,25 Md USD. Selon Zawya, cette nouvelle facilité fait de Majid Al Futtaim le plus grand emprunteur régional de SLL. Pour mémoire, un SLL diffère d’un green bond car le montant levé n’est pas obligatoirement fléché vers des projets environnementaux. En revanche, le prix du SLL est lié aux performances de l'emprunteur sur certains critères de durabilité déterminés en amont. 

Emerge, la coentreprise entre Masdar et EDF, et l'entreprise agroalimentaire Al Dahra ont conclu un partenariat pour développer une installation solaire photovoltaïque sur le toit d'Al Dahra Food Industry dans la zone industrielle de Khalifa, à Abu Dhabi. Le système qui sera installé produira environ 45 % de la demande annuelle d'énergie de l'usine.

La société française Veolia s'associe à Masdar et au groupe Beeah pour exploiter et entretenir l'usine de valorisation énergétique des déchets de Sharjah. Pour rappel, l'installation peut traiter annuellement 300 000 tonnes de déchets municipaux tout en produisant 30 MW d'électricité. 

 
Oman

Oman a enregistré un excédent budgétaire de 1,2 Md OMR (3,1 Md USD) sur les dix premiers mois de 2022 selon le ministère des Finances, contre un déficit de -1,7 Md OMR (4,4 Md USD) sur la même période de 2021. Ce surplus a notamment été alimenté par la hausse de +50,5 % en g.a. des recettes hydrocarbures, à 9,2 Md OMR (24 Md USD).Oman a enregistré un excédent budgétaire de 1,2 Md OMR (3,1 Md USD) sur les dix premiers mois de 2022 selon le ministère des Finances, contre un déficit de -1,7 Md OMR (4,4 Md USD) sur la même période de 2021. Ce surplus a notamment été alimenté par la hausse de +50,5 % en g.a. des recettes hydrocarbures, à 9,2 Md OMR (24 Md USD).

Le groupe indien Jindal Shadeed a annoncé la construction d’une usine de production d’acier vert dans la zone économique spéciale de Duqm. D’une capacité de 5 millions tonnes/an à terme, cette usine nécessitera un investissement estimé à 3 Md USD. 

A l’occasion de la tenue à Mascate de la 2e édition du Green Hydrogen Summit, le ministre de l’Energie et des minéraux, S.E. Eng. Salim Al Aufi, a annoncé que le cadre réglementaire nécessaire au développement du secteur de l’hydrogène vert au Sultanat serait publié d’ici la fin du premier trimestre 2023. 

 
Qatar

Traditionnellement excédentaire, le commerce bilatéral (hors matériel militaire) enregistre un déficit sur les trois premiers trimestres à 2,5 Md EUR. Si les exportations sont en très légère augmentation à 668 M EUR, les importations ont été multipliées par huit (3,1 Md EUR) par rapport aux trois premiers trimestres 2021. Celles-ci sont poussées par des importations de GNL multipliées par seize (2,6 Md EUR) et de produits pétroliers multipliées par trois (439 M EUR). Les hydrocarbures forment 97 % des importations françaises du Qatar.

Durant les deux premières semaines de la Coupe du Monde, le Qatar enregistre près 13 000 vols, ainsi que 700 000 passagers quotidiens dans le métro de Doha et le tramway de Lusail, sept fois la moyenne comptabilisée avant le tournoi. 

La Coupe du Monde permet à TF1 de réaliser sa meilleure audience de l’année, avec 14,3 millions de téléspectateurs pour le match France-Pologne en huitièmes de finale (69 % de part de marché). Les audiences ont également été élevées au Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Mexique, Brésil. En revanche, la France (avec le Portugal et le Royaume-Uni) fait figure d’exception en Europe, où les audiences ont baissé d’un quart en moyenne par rapport au précédent Mondial, notamment en Allemagne (-45 %).