Focus du mois : La biodiversité au Canada à l’heure de la COP15  

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Le Canada se prépare à accueillir à Monréal, à compter du 7 décembre prochain, la conférence mondiale sur la préservation de la biodiversité, la COP15. C’est l’occasion de revenir sur ce que le pays met en œuvre pour protéger ses propres écosystèmes marins et terrestres. Le Canada ne compte pas moins de 100 000 espèces végétales et animales différentes sur son territoire dont plus de 300 sont endémiques. Une richesse dont l’économie canadienne profite directement, à travers par exemple les secteurs de la pêche (70 000 emplois), de la forêt (250 000 emplois) ou de l’agriculture (270 000 emplois). Plus indirectement, cette richesse participe de l’attractivité touristique du Canada et d’une diversité génétique utile à la recherche biomédicale. Pourtant, il reste difficile d’évaluer réellement son impact, qui dépasse largement la valeur ajoutée des secteurs cités, tant ces écosystèmes rendent au quotidien des services insoupçonnés et parfois irremplaçables. Pensons par exemple à la fertilisation des sols, au stockage du carbone, à la pollinisation ou encore à la production d’oxygène et à l’assainissement de l’eau.  Face à un changement climatique deux fois plus rapide au Canada que dans le reste du monde et à une érosion de la biodiversité qui l’est tout autant, le gouvernement s’est engagé à agir contre la perte de biodiversité à travers sa première « Stratégie nationale d’adaptation ». Elle prévoit notamment la conservation de 25% des terres et 30% des eaux d’ici 2030, la mise en place de corridors écologiques afin de créer une connectivité entre zones protégées et la création de 15 nouveaux parcs urbains nationaux d’ici 2030.

 

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