Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, d'Oman, du Qatar et du Yémen.

SER AD

 

Edito - Les milliards dans l’engrenage

Le Prince héritier saoudien, Mohammed bin Salman, a présenté en début de semaine une Stratégie industrielle nationale. Inscrite dans la Vision 2030, elle vise à accélérer la diversification de l’économie. Comme à l’habitude, l’annonce n’est pas très précise sur les mesures concrètes prévues mais a été assortie d’une vague d’objectifs chiffrés ambitieux : triplement du PIB manufacturier à l’horizon 2030, multiplication par six des exportations de technologies de pointe, 800 opportunités d’investissements industriels représentant 270 Md USD et 350 Md USD d’investissements supplémentaires dans le secteur, passage de 10 600 à 36 000 usines d’ici 2035 et des dizaines de milliers d’emplois de haute qualité.

Cette stratégie vient s’ajouter au National Industrial Development and Logistics Program, qui visait déjà à développer l’industrie aux côtés de trois autres secteurs prioritaires : les mines, l’énergie et la logistique. Un nouveau Comité suprême pour l’industrie, présidé par le Prince héritier, est créé pour en assurer la mise en œuvre.

Est à l’œuvre ici la même logique que dans la stratégie “Opération 300 Milliards” présentée par les Emirats l’année dernière et dans les discussions en cours au Koweït dont Meed s’est fait l’écho cette semaine : développer un secteur manufacturier suffisamment important et compétitif pour compenser la volatilité du secteur pétrolier à court terme et s’y substituer à long terme.

En réalité, les pays ont déjà des industries relativement puissantes. L’industrie manufacturière pèse même plus dans les PIB d’Arabie saoudite, de Bahreïn et d’Oman que dans les PIB français ou britannique (voir graphique de la semaine). Mais elle se trouve dans des secteurs bien particuliers : les industries dérivées du pétrole (pétrochimie, plastiques) et celles voraces en énergie (comme l’aluminium par exemple). La vraie question est, dès lors, comment aller plus loin ? Comment aller vers l’industrie 4.0 que visent l’Arabie saoudite et les Emirats ?

En faisant des gains de productivité via l’innovation et le renforcement du capital humain, notamment ; pas uniquement à coup de milliards, autrement dit. 

 

Graphique de la semaine - Poids du secteur manufacturier dans la région

 

Poids du secteur manufacturier dans la région

Sources : UNIDO, SER

 

Pétrole et gaz

Brent (cours au 21/10/2022 à 19h GST) :  94 USD 
+ 5,1 % depuis un mois
+ 19,6 % depuis début 2022 

Les semaines passent, la volatilité subsiste. A 95 USD le baril vendredi 14 octobre, la référence d’outre-manche, le Brent, a chuté à moins de 89 USD mardi 18, avant de dépasser à nouveau le seuil de 94 USD ce jeudi soir GST. 

La baisse initiale des prix est liée, à nouveau, aux incertitudes pesant sur la future demande chinoise de pétrole. Le discours du président Xi Jinping ce dimanche 16 octobre à l’ouverture du XXe congrès du Parti communiste n’a pas rassuré les investisseurs, bien au contraire. Dans le détail, le président chinois n’a pas annoncé la fin de la politique zéro-covid permettant de mettre sous cloche des mégalopoles entières en cas d’une hausse rapide des contaminations. Autre sujet d’incertitude sur l’économie chinoise, le report sine die de la publication des principaux agrégats économiques nationaux. Sans justification officielle et argumentée, ce retard continue de nourrir les spéculations. 

La tendance haussière des prix depuis mardi soir GST répond toutefois à des dynamiques liées à l’offre de pétrole. Les données officielles américaines illustrent une baisse des stocks de brut aux Etats-Unis (dont le stock des réserves stratégiques, qui atteint son niveau le plus bas depuis 1984). Autre facteur favorisant la hausse des prix : la récente coupe dans la production de l’OPEP+ (2 M de barils par jour) qui devrait bientôt être mise en œuvre. 

A ce propos, divers ministres du CCG ont poursuivi le service après-vente de la décision OPEP+ cette semaine alors que l’Arabie saoudite est sous le feu des critiques américaines. Le ministre bahreïni du pétrole et de l’environnement Mohamed bin Mubarak bin Daina et le ministre émirien de l’Energie Suhail al-Mazrouei ont ainsi tour à tour justifié la cohérence économique d’une telle décision (remise en question par de nombreux analystes). La décision de l’OPEP+ devrait donc continuer à alimenter les relations diplomatiques entre producteurs et importateurs de pétrole, à défaut de stabiliser les marchés. 

 

Brèves économiques

Region

Vingt-neuf introductions en bourse (IPO) ont été réalisées dans la région MENA au cours des trois premiers trimestres de l’année 2022 selon le média Zawya dont l’organisation mère est le fournisseur de données financières Refinitiv. Par comparaison, c’est 21 de plus qu’en 2021 à la même période. Dans le détail et toujours selon les chiffres de Zawya, la quasi-totalité des montants levés dans les bourses régionales se partagent entre trois places financières : Abu Dhabi (ADX), Dubai (DFM) et Riyad (Tawadul). Au total, les émissions d'actions et d'instruments liés aux actions ont atteint 15,3 Md USD de janvier à fin septembre 2022, un record depuis les trois premiers trimestres de 2008. Les IPO ont représenté 86 % du montant des titres émis pendant les neuf premiers mois de 2022 et les émissions de suivi 14 %. Concernant les EAU, le premier pays du Golfe en termes de montants levés, plus de la moitié de la valeur totale des émissions provient de l’IPO de Dubai Electricity and Water Authority (DEWA) en avril dernier. 
Deux constats s’imposent. 

  • Tout d’abord, cette dynamique devrait se poursuivre, s’inscrivant dans une double stratégie étatique de monétisation des actifs et de développement des marchés financiers. Ces IPO concernent d'ailleurs des groupes privés mais également des sociétés publiques (comme AD Ports à ADX et DEWA à DFM). 
  • Ensuite, cette dynamique est à contre-courant de la tendance internationale. Selon un rapport d’EY de septembre 2022, le nombre d’IPO au niveau mondial est ainsi en baisse de 44 % pendant les trois premiers semestres 2022 par rapport à la même periode en 2021. 

Plusieurs banques du CCG ont récemment publié leurs bons résultats trimestriels, bénéficiant d'une combinaison de facteurs positifs dont les prix élevés pétroliers qui favorisent les économies nationales et la hausse des taux d'intérêt. National Bank of Koweït (NBK) affiche ainsi un bénéfice au troisième trimestre 2022 de près de 440 M USD. Il s’agit d’une hausse de 45 % par rapport au T3 de 2021. Quant à Bank Muscat, la première banque du Sultanat d'Oman, elle a enregistré une hausse de 5,8 % de ses bénéfices nets sur les neuf premiers mois de l’année 2022 en glissement annuel, selon les résultats préliminaires publiés mi-octobre. 

 

Arabie saoudite 

Le Prince héritier Mohammed ben Salmane a annoncé le lancement d’une stratégie industrielle nationale le 18 octobre. La stratégie vise à développer les activités industrielles pour contribuer aux objectifs de diversification économique vers des activités non pétrolières. L’Arabie saoudite ambitionne de devenir un acteur des chaînes d’approvisionnement mondiales et d’exporter des produits de haute technologie. L’Arabie veut tripler le PIB manufacturier et atteindre un montant d’exportations de produits industriels de 150 Md USD/an à horizon 2030. Le nombre d’usines passerait de 10 600 en 2022 à 36 000 en 2035

L’Arabie saoudite a exporté 7,6 Mb/j au mois d’août, un niveau record depuis avril 2020, selon la base de données de référence JODI. Ces exportations étaient en hausse de 3 % par rapport à juillet. La production de brut s’est élevée à 11,1 Mb/j, un niveau mensuel moyen atteint trois fois seulement dans l’histoire du pays. 2,8 Mb/j ont été traité dans les raffineries et 664 000 b/j ont été brûlés dans les centrales électriques.

Saudi Basic Industries Corporation (Sabic) a annoncé le début de l'exploitation commerciale de son usine de monoéthylène glycol (MEG) dans la cité industrielle de Jubail, en Arabie saoudite, dont la capacité de production annuelle est de 700 000 tonnes métriques. Le MEG est principalement utilisé à deux fins : comme matière première dans la fabrication de fibres de polyester et pour les formulations antigel.

Le centre de gestion de la dette du ministère des Finances a clôturé son programme de dette en bons islamiques (sukuks) pour le mois d’octobre par une émission de 700 M SAR (186 M USD). Le total des offres reçues atteignait 832 M USD. L’émission est divisée en trois tranches : 80 M USD de maturité 2029, 80 M USD de maturité 2032 et 27 M USD de maturité 2037.  

La Saudi Arabian Mining Company (Maaden) est entrée dans la phase de décision concernant un projet majeur d'expansion de son potentiel de production de phosphate dans le pays, dont la valeur est estimée à 2 Mds USD.  Maaden avait lancé deux appels d’offres pour les deux principaux lots d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction (EPC) pour ce projet afin d'augmenter la capacité de son complexe de production de phosphate réparti sur deux sites principaux : une installation en amont à Waad al-Shamal, dans le nord du royaume, près de la frontière avec la Jordanie, et des unités en aval situées dans le pôle industriel saoudien de Ras al-Khair, dans la province orientale. L’offre de Petrofac, dont le siège est au Royaume-Uni, serait en tête pour l'obtention des contrats.

 

Bahreïn

Le président Sameer Nass a approuvé la restructuration du nouvel organe exécutif de la Bahrain Chamber. Cette restructuration s'inscrit dans le cadre des objectifs du conseil d'administration de l'institution, visant à soutenir l'environnement des affaires du pays avec l'accent mis sur les facteurs de compétitivité et la formation des jeunes cadres. Ce nouvel organe exécutif se concentrera sur trois éléments : études stratégiques, opérations et communications. 

 

Emirats arabes unis 

Le gouvernement d'Abu Dhabi a transféré la propriété du groupe Etihad Aviation au fonds d'investissement d'Abu Dhabi ADQ, dans l'optique de transformer l'émirat en une plaque tournante mondiale de l'aviation. Dans la foulée, le groupe Etihad Aviation a nommé Antonoaldo Neves au poste de directeur général pour succéder à Tony Douglas. Ce transfert de propriété s’inscrit dans la stratégie d’ADQ de monter en puissance dans l’industrie aéronautique. A ce sujet, le fonds souverain émirien a récemment annoncé avoir fait une offre à Abu Dhabi Aviation (ADA) afin d’en prendre une participation majoritaire. L’objectif sous-jacent d’ADQ est de fusionner cette participation avec son portefeuille aéronautique actuel (selon Reuters : 100 % d’Etihad Engineering et d’AMMORC ainsi que 50 % de Global Aerospace Logistics) pour créer une entreprise d’aviation disposant d’environ 2,6 Md USD d’actifs. 

Le fonds souverain émirien Mubadala a investi dans le groupe allemand Skyborn Renewables, le plus grand développeur privé d'éoliennes en mer au monde. Plusieurs autres investisseurs internationaux ont participé à cette opération, dont le fonds d'infrastructure new-yorkais Global Infrastructure Partners (GIP). Skyborn Renewables a déjà développé plus de 7 GW de turbines éoliennes en mer et 30 GW sont en projet et à différents stades de développement. Ce n’est pas le premier investissement stratégique du fonds souverain dans les énergies renouvelables en 2022. Pour rappel, Mubadala faisait partie d'un consortium ayant investi 525 M USD dans la branche énergie renouvelable de la société indienne Tata Power en avril dernier.

Le Président des EAU, Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, a annoncé l'octroi d'une aide humanitaire supplémentaire de 100 M USD à l’Ukraine, quelques jours après avoir rencontré Vladimir Poutine en Russie. Il s’agit d’un montant important dans la politique émirienne d’aide humanitaire. A titre de comparaison, le total des dons pour le développement du Fonds d'Abu Dhabi pour le développement (ADFD) s’élevait en 2021 à 27,6 M USD. 

Le département du développement économique d'Abu Dhabi (ADDED) a récemment organisé le « Forum des manufacturiers exportateurs » aux côtés de la Banque de développement des Émirats (EDB), du bureau des exportations d'Abu Dhabi (ADEX) et d’Etihad Credit Insurance (ECI). A cette occasion, l’ADDED a réaffirmé son soutien au secteur manufacturier et à la stratégie de l’Emirat visant à doubler la taille du secteur manufacturier d'Abu Dhabi d’ici 2031 (par rapport à 2021) en y investissant 10 Md AED (2,7 Md USD). 

Les prix des biens immobiliers de prestige de l'émirat de Dubaï ont augmenté de plus de 70 % en septembre et sur douze mois, selon un article de Bloomberg. Il s’agit de la hausse la plus importante dans l'indice mondial de Knight Frank, un cabinet de conseil en immobilier basé à Londres. A ce sujet, le milliardaire indien Ambani vient de dépenser 163 M USD pour une villa à Dubaï. 

Le gouvernement de l'émirat de Sharjah a récemment lancé son "Virtual Transaction Centre - Metaverse". Plusieurs autres entités administratives du CCG se sont déjà tournées vers le Metaverse au cours de cette année 2022. C'est notamment le cas du ministère émirati de l'économie le mois dernier et de NEOM, en Arabie saoudite, en février. 

La croissance du PIB de Ras Al Khaimah (RAK) devrait atteindre une moyenne annuelle de 2,7 % entre 2022 et 2025 selon l'agence de notation S&P qui a confirmé sa note de crédit A-/A-2 (perspectives stables). Toujours selon S&P, le gouvernement de RAK devrait conserver une approche fiscale prudente dans le court terme tout en enregistrant des excédents budgétaires

 

Koweït   

Le gouvernement prévoit d’augmenter le capital investi dans le secteur industriel à 11 Md de dinars (35,4 Md USD). Selon un récent rapport publié par MEED, la mise en œuvre de la stratégie industrielle permettrait d’accroître la valeur ajoutée du secteur manufacturier de 1,8 Md KWD à environ 2,4 Md KWD (7,7 Md USD) ; Les exportations du secteur industriel passeront de 1,67 Md KWD à environ 3 Md KWD (9,7 Md USD) et augmenteront le nombre d’emplois pour les nationaux dans le secteur industriel de 11 000 à 25 000.

Agility, le leader koweïtien de la logistique, des infrastructures et des chaînes d’approvisionnement, a annoncé avoir signé un contrat avec la zone économique du canal de Suez afin de développer et exploiter un centre douanier et logistique. L’accord a été signé lors du Forum économique égypto-koweïtien en présence de Waleid Gamal Eldien, président de la zone économique du canal de Suez (SCZONE), et de Tarek Sultan, vice-président d’Agility.

 

Oman

L’agence de notation Moody’s a relevé la perspective associée à la note souveraine d’Oman (Ba3), de « stable » à « positive ». L’endettement public devrait retomber à 45 % du PIB fin 2022 selon l’agence, contre 63 % fin 2021.

Les exportations de pétrole du Sultanat d’Oman ont progressé de 14,6 % sur les neuf premiers mois de l’années 2022 en glissement annuel, à 242,8 millions de barils selon les données du Centre national pour les statistiques et l’information (NCSI). Le prix de vente moyen du baril omanais s’est élevé à 96,2 USD sur la période (contre 60,9 USD un an auparavant). La Chine est restée le premier client du pétrole omanais, absorbant plus de 79 % des exportations. 

Qatar

L’émir Tamim a inauguré la première centrale solaire du Qatar à Al Kharsaah (800 MW), développée et opérée par TotalEnergies (19,6 %), Marubeni (20,4 %) et Qatar Energy Renewable Solutions (60 %). Celle-ci peut fournir 10 % des besoins d’électricité du pays, aujourd’hui entièrement couverts par des centrales à gaz. Un contrat d’achat d’électricité a été conclu entre le gestionnaire du réseau électrique qatarien Kahramaa et TotalEnergies et Marubeni pour une durée de 25 ans. Cette inauguration suit la sélection de TotalEnergies comme premier partenaire international sur les projets de développement du GNL North Field East en juin et North Field South en septembre (3,5 Mt/an au total d’ici 2028). Pour mémoire, le Qatar vise 5 GW de capacités de génération électrique renouvelable sur son sol d’ici 2035.

L’émir Tamim a effectué une visite d’Etat en Turquie le 14 octobre pour échanger avec le président turc Erdoğan sur les sujets géopolitiques et énergétiques, tandis que se tenait le huitième comité suprême stratégique conjoint qataro-turc. La Turquie cherche en effet à accroître ses achats de GNL pour diversifier ses approvisionnements en gaz (d’origine russe à 45 % en 2021, le reste provenant principalement d’Iran et d’Azerbaïdjan). Le président du bureau d’investissement turc Ahmet Burak Daglioglu a fixé un objectif ambitieux de commerce bilatéral annuel de 5 Mds USD d’ici 2025 (contre 1,2 Mds USD en 2021), tout en relevant la présence d’entreprises qatariennes dans les secteurs de la finance, la santé, le tourisme et l’immobilier, et plus récemment le portuaire et la technologie. 

L’émir Tamim a effectué le 12 octobre une visite d’Etat au Kazakhstan conclue par 625 M USD d’investissement. Cette visite avait pour objet d’accroître la coopération économique entre les deux Etats, entre lesquels le commerce bilatéral est actuellement de taille extrêmement modeste (3 M USD sur les huit premiers mois de l’année) tandis que les investissements qatariens dans l’Etat d’Asie centrale s’élèvent à 113 M USD. Les autorités du Kazakhstan ont ainsi invité les entreprises qatariennes à investir dans les secteurs agricole, énergétique, pétrochimique, minier et financier en particulier. L’émir a participé le lendemain à la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie tenue à Astana, durant laquelle il a notamment échangé avec le président russe Vladimir Poutine, le président iranien Ebrahim Raïssi et le président palestinien Mahmoud Abbas. 

Le Qatar chercherait à participer à l’exploration des champs de gaz de Cana au Liban, d’après le ministre de l’énergie et de l’eau du Liban Walid Fayyad. Cette annonce suit l’accord trouvé le 11 octobre par le Liban et Israël, officiellement en guerre, sur la délimitation de leur frontière maritime, permettant l’exploration et l’exploitation des gisements de gaz. Les blocs 4 et 9 auxquels s’intéresse le Qatar sont détenus par un consortium dirigé par TotalEnergies (40 %, opérateur) aux côtés d’Eni (40 %). Qatar Energy pourrait reprendre les 20 % restants, initialement détenus par le groupe russe Novatek puis cédées fin août à l’Etat libanais, sachant que l’accord signé exclut la participation d’une société libanaise au sein du consortium.

L’inflation a atteint 6,0 % au mois de septembre en glissement annuel, son plus haut niveau depuis décembre 2021. Celle-ci est principalement due à la forte augmentation des prix du logement, de l’eau, de l’électricité et des carburants (+10,7 %) et des loisirs (+35,6 %). 

Le Qatar accueillera la Coupe d’Asie de football 2023. La candidature qatarienne s’opposait à celles de la Corée du Sud et de l’Indonésie suite à la décision de la Chine de ne pas l’organiser en raison de la pandémie de covid-19.