Nouvelles économiques du Japon et de la Corée du Sud

Lettre AGRO Japon – Corée

N° 64 - juillet- septembre 2022

 

  drapeau Japon

Sommaire

IMAGE DU MOIS :  Diminution de la consommation d'alcool au Japon

Whisky japonais 

 
Japon
  • Les exportations agroalimentaires françaises progressent de 5% en valeur au 2e trimestre 2022
  • Le Japon adapte son dispositif d’enregistrement des indications géographiques
  • Les produits agricoles et alimentaires tirent l’inflation à la hausse au 2e trimestre
  • Entre promotion, marchés internationaux et boissons non alcoolisées, le marché japonais s’adapte à la diminution de la consommation d’alcool
  • Les opérateurs japonais lancent à l’étranger leurs gammes de tracteurs et robots agricoles innovants
  • Les exportations de volailles vers le Japon à nouveau autorisées à partir de 9 départements français
  • Le Japon enregistre un 83e cas de peste porcine classique

 

Corée
  • Les exportations agroalimentaires françaises diminuent de 4% en valeur au 2e trimestre
  • La stabilisation des prix et la sécurité alimentaire, priorités pour le ministère coréen de l’agriculture
  • Les cheptels d’élevage en progression au 2e trimestre
  • Lotte et Shinsegae se lancent dans le whisky coréen
  • L’Union européenne et la Corée concluent un accord de zonage pour l’influenza aviaire et la peste porcine africaine
  • La peste porcine africaine a de nouveau été signalée dans un élevage de porcs

 Le chiffre du mois : +5%

Progression des exportations agroalimentaires françaises vers le Japon au 2e trimestre 2022 (glissement annuel)

 Japon

 

a) Actualité politique et économique

 
Les exportations agroalimentaires françaises progressent de 5% en valeur au 2e trimestre 2022

Après un 1er trimestre très dynamique (+29% en valeur), la progression des exportations est moindre entre avril et juin, dans un contexte de forte hausse des coûts de production et de transport des produits agroalimentaires. Sur l’ensemble du 1er semestre, la hausse est de 15,7% pour un montant de 645 M€, dépassant le niveau enregistré au 1er semestre 2019 avant l’épidémie de COVID (615 M€). Parmi les principaux postes, les boissons et les produits à base de viande progressent de 13% chacun et les préparations à base de céréales de 36% ; la hausse des produits laitiers est plus limitée (+3%). Sur 12 mois glissants, la progression est de 14% pour un montant de 1,3 Md€. Source : Douanes françaises

 
Le Japon adapte son dispositif d’enregistrement des indications géographiques

Le ministère japonais de l’agriculture, de la forêt et des pêches (MAFF) a soumis à consultation publique un projet de réforme du dispositif d’enregistrement des indications géographiques japonaises. Les principales dispositions visent à simplifier les dossiers de demande et à assouplir les critères afin favoriser le dépôt d’IG de produits transformés. Sur les 116 indications géographiques enregistrées en août 2022, seules 16 portent en effet sur des produits transformés, alors que la valeur ajoutée de ce type de produits est généralement supérieure à celle des produits bruts. Il ne sera désormais plus nécessaire de démontrer l’existence de particularités naturelles spécifiques d’une appellation - plus difficiles à prouver s’agissant de produits transformés - mais seulement de savoir-faire et traditions.

Bien que la démarche de développement des indications géographiques soit récente au Japon, elle s’est imposée comme l’un des principaux piliers de la politique de développement des exportations agricoles et agroalimentaires du MAFF, qui cible quelques productions emblématiques à forte valeur ajoutée (notamment thé, riz, alcools, bœuf de Kobe). Dans ce cadre, le Japon coopère avec ses voisins de l’ASEAN (Vietnam et Thaïlande notamment) afin de permettre l’enregistrement de leurs IG au Japon en échange d’une protection de ses propres IG sur leurs territoires. La protection des indications géographiques fait l’objet d’un chapitre de l’accord de partenariat économique conclu en 2019 entre l’Union européenne et le Japon. A ce jour, plus de 250 indications européennes, dont 66 françaises, ont ainsi été incluses et bénéficient d’une reconnaissance et d’une protection au Japon. Source : MAFFCommission européenneUSDA

 
Les produits agricoles et alimentaires tirent l’inflation à la hausse au 2e trimestre

L’inflation sur les produits alimentaires poursuit sa progression au Japon, pour atteindre 4,4% en juillet après 3,7% en juin – soit un niveau très supérieur aux autres produits (l’inflation « core », hors produits alimentaires frais, atteint +2,2% en juin). Confrontées à de fortes hausses des coûts de production (+9,6% au 2e trimestre), de nombreuses entreprises déclarent ne plus pouvoir compenser en diminuant leurs marges et prévoient d’augmenter les prix à la consommation. La société de recherche Teikoku Databank estime ainsi que les prix de plus de 15 000 articles, répartis entre 105 producteurs, auront augmenté à la fin du mois d’octobre par rapport à l’année précédente, dont 7200 dès la fin du mois d’août. La société Kewpie (condiments) annonce par exemple une hausse de prix pour 93 articles, tandis que Itoham Yonekyu (produits à base de viande) augmentera les prix de 221 produits d’ici la fin de l’année.

Sur le 2e trimestre 2022, la progression des salaires ne compense pas l’inflation et les salaires réels enregistrent une diminution de 1,2%. Dans une enquête menée en juin par la Banque du Japon, 89% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles avaient le sentiment que les prix avaient « augmenté » et 43% que la situation de leur ménage est « pire » qu’il y a un an.

Dans ce contexte, le gouvernement a annoncé qu’il n’entendait pas revoir à la hausse le prix du blé importé lors de la révision semestrielle d’octobre, en dépit d’une hausse des cours sur la période de référence qui aurait pu conduire à relever le prix d’achat de 20% en appliquant le mode de calcul habituel.  Plus de 80% de la consommation domestique est couverte par les importations, réalisées par l’Etat selon un tarif fixe révisé deux fois par an et qui avait été relevé de 17% en mars dernier. La distribution d’aides de 50 000 JPY (environ 350 €) par foyer modeste est également envisagée. Les producteurs agricoles bénéficient de leur côté de mesures de soutien d’urgence afin de faire face aux prix des carburants (fonds de compensation, aide à la modernisation des équipements de pêche) et aux surcoûts en matière d’alimentation animale et d’engrais (prise en charge de 70% du surcoût, conditionnée à un engagement des bénéficiaires à mettre en œuvre des pratiques plus économes en engrais, avec un objectif de diminution de 20%). Source : NikkeiKyodoMAFF

 
Entre promotion, marchés internationaux et boissons non alcoolisées, le marché japonais s’adapte à la diminution de la consommation d’alcool

Dans un contexte de vieillissement de la population et de recherche d’une nutrition plus saine par de nombreux Japonais, la consommation d’alcool au Japon connaît un recul continu, qui se traduit dans les volumes d’alcool soumis au paiement des taxes (7,7 milliards de litres en 2020, soit une baisse de 10% en une décennie). Les fermetures et restrictions depuis le début de la pandémie de COVID ont renforcé cette tendance et fortement affecté la consommation dans les bars et izakayas, dont le chiffre d’affaires ne représentait en juillet dernier que 53% de celui de juillet 2019 (sur un périmètre d’établissements également plus restreint, de 78% de celui de juillet 2019). Les jeunes sont les premiers concernés : 7,8% seulement des jeunes dans la 20aine seraient des consommateurs réguliers en 2019, contre 20,3% 20 ans plus tôt.

Pour enrayer la diminution des recettes fiscales afférentes, l’agence nationale des taxes japonaise a lancé cet été un concours pour promouvoir la consommation d’alcool chez les jeunes. Intitulé « Sake viva », il attend de la part des candidats de présenter des solutions faisant appel aux moyens de communication modernes (« metaverse », intelligence artificielle, etc.), à un design de produit innovant ou s’appuyant sur les indications géographiques pour renforcer les ventes et contribuer à la « revitalisation » du secteur. Cette campagne s’inscrit dans une politique de soutien active au secteur des vins et spiritueux, qui figure parmi les cibles prioritaires de la stratégie japonaise de développement de l’agriculture autour de quelques produits emblématiques et à forte valeur ajoutée (saké, bœuf de Kobe, riz, thé…).  Son orientation à contre-courant des messages de santé publique incitant à une consommation raisonnée a sans surprise soulevé de protestations et incompréhensions et a été largement relayée à l’étranger. Le ministère de la santé a fait savoir que l’esprit de la campagne, à laquelle il n’avait pas participé, restait en cohérence avec l’objectif de « consommation responsable » qu’il défend.

Afin de trouver des relais de croissance, les professionnels japonais du secteur des boissons se tournent vers les marchés étrangers (Etats-Unis notamment), mais développent également leurs gammes de bières et vins à faible degré d’alcool ou sans alcool. L’essor de ce segment de marché, dont la valeur globale atteindrait près de 10 Md$ en 2021, est ainsi particulièrement marqué au Japon : Sapporo holdings enregistre par exemple une hausse de 20% des ventes sur [KR1] le 1er semestre 2022, et Kirin Holdings constate un doublement des ventes au printemps 2022 comparé à la même période en 2021. Sources : Japan times 12Japan food service association

 
Les opérateurs japonais lancent à l’étranger leurs gammes de tracteurs et robots agricoles innovants

La société Kubota a l’intention de commercialiser le premier tracteur à pile à combustible alimenté à l’hydrogène dès 2025. Son prix, qui devrait être supérieur d’environ 40% à celui des principaux modèles à moteur diesel, serait amorti par l’usage de piles à combustibles, moins consommatrices en énergie que leurs contreparties traditionnelles et disposant d’une plus grande longévité. Ayant déjà commercialisé des tracteurs de riziculture autonome, Kubota espère également vendre ses produits à l’étranger, notamment en Europe et aux Etats-Unis : un robot viticole contrôlés par intelligence artificielle et destiné à ces marchés est actuellement co-développé avec Ian Wright, co-fondateur de Tesla. Dans le secteur viticole, la société Yanmar prépare de son côté la mise en vente de son pulvérisateur autonome conçu pour les vignobles en pente au cours de l’année fiscale 2022. Le prix du robot devrait se situer en 70 000 à 150 000 $.

Au Japon, ces équipements agricoles de nouvelle génération visent à apporter un début de réponse à de nombreuses problématiques nationales telles que la baisse de la main d’œuvre agricole (moyenne d’âge des agriculteurs de 67 ans), les enjeux de décarbonation (les équipements agricoles génèrent 30% des émissions du secteur agricole) ou l’autonomie alimentaire (taux d’auto-approvisionnement de 38% seulement en 2021, en dépit des efforts du MAFF pour augmenter les surfaces cultivées et leur productivité). Sources : Nikkei 12 et 3

  
b) Actualité sanitaire et phytosanitaire


Les exportations de volailles vers le Japon à nouveau autorisées à partir de 9 départements français

Les mesures de suspension des importations de produits à base de volailles depuis 9 départements français, adoptées suite à la détection de cas d’Influenza aviaire hautement pathogène lors de l’épisode de l’automne 2021/hiver 2022, ont été levées par le MAFF. Les départements suivants sont concernés : Landes, Nord, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Mayenne,  Finistère, Cantal et Aveyron. En vertu de l’accord de zonage conclu entre la France et le Japon, une levée de la suspension des exportations depuis un département peut être obtenue à partir d’un délai de trois mois à compter de la fin des opérations de désinfection. Cet accord a permis à la France d’exporter en 2021 pour 8,2 M€ de viande de volaille au Japon - dont deux tiers de foie gras - en dépit d’un important épisode d’influenza aviaire en hiver 2020/2021. L’épisode de 2021/2022, également d’une forte ampleur, se traduit par un impact marqué sur les exportations françaises (recul d’un tiers sur le 1er semestre en glissement annuel) du fait des suspensions d’exportation et de la baisse de la production. Source : MAFF

 
Le Japon enregistre un 83e cas de peste porcine classique dans la préfecture de Tochigi

54 000 porcs ont été abattus, soit le nombre le plus élevé d’abattages réalisé au Japon pour un seul foyer. L’enquête épidémiologique a relevé la présence de porcs vaccinés et non vaccinés parmi les animaux contaminés et noté que les mesures de filets anti-oiseaux étaient insuffisantes. Source : MAFF
  

Corée du Sud

a) Actualité politique et économique

Les exportations agroalimentaires françaises diminuent de 4% en valeur au 2e trimestre

Le léger recul de 4% en valeur des exportations agroalimentaires françaises (2e trimestre, en glissement annuel) intervient après une progression record de 40% au 1er trimestre. Sur les 6 premiers mois de l’année, les exportations françaises atteignent 316 M€ (+16%) avec une progression de 25% sur le poste des boissons, de 12% pour les produits laitiers, de 20% pour les préparations alimentaires diverses et de 16% pour les viandes. On note en revanche une baisse de 21% des préparations à base de céréales, et en particulier des produits de boulangerie, pâtisserie et biscuiterie (-34%). Sur 12 mois glissants, le total des exportations atteint 577 M€ (+17%). Source : Douanes françaises


La stabilisation des prix et la sécurité alimentaire, priorités pour le ministère coréen de l’agriculture

Parmi les cinq priorités présentées par le ministère de l’agriculture, de la pêche et des affaires rurales (MAFRA) le 10 août, la stabilisation des prix et la sécurité alimentaire figurent en première place. Plusieurs mesures ont été annoncées, afin de limiter les effets de l’inflation dans le domaine alimentaire.

En matière de soutiens aux consommateurs, le MAFRA prévoit ainsi de poursuivre le recours aux importations – plusieurs mesures de levée temporaire de droits de douanes sur certains produits en tension (volailles, oignons, bœuf etc.) ont déjà été adoptées au cours des derniers mois. Les volumes importés de bœuf, porc et poulet ont fortement augmenté entre janvier et mai (+30% environ chacun), soulevant une opposition forte de la part des organisations de producteurs confrontés à une concurrence internationale accrue alors qu’ils voient leurs propres coûts de production augmenter fortement. Des aides directes aux consommateurs pour l’achat de produits agricoles sont également annoncées, tout comme la mise sur le marché de produits issus des stocks publics.

Des mesures de soutien aux producteurs sont également mises en place, avec la prise en charge de 80% du surcoût des engrais, la création d’un fonds spécial pour l’achat d’alimentation animale et des aides à l’abattage pour les bovins et les porcs. Une hausse des surfaces cultivables est également évoquée, par la reconversion en culture de légumes de zones montagneuses de la région de Gangwon-do affectées par les feux de forêt.

A plus long terme, le MAFRA envisage différentes mesures afin améliorer l’autonomie alimentaire et la résistance aux chocs externes (alors que le taux d’autosuffisance alimentaire coréen a constamment diminué depuis 1990 où il atteignait 70% pour s'établir à 45,8% en 2020). Comme c’est le cas au Japon, le développement de farine de riz sera privilégié en substitution du blé, quasi entièrement importé (la production coréenne ne couvrait que 0,7% des besoins et 4,4 MT ont été importés en 2021, en provenance pour près de 70% des Etats-Unis et de l’Australie). Un objectif de substitution de 10% des quantités importées a été fixé pour 2027 et un « groupe consultatif » a été créé pour appuyer le développement de la filière.

Le MAFRA prévoit également une augmentation des réserves publiques de blé et de haricots, en prenant pour exemple les pratiques du Japon, qui dispose de réserves de blé à hauteur de 2 à 3 mois de consommation, et de la Chine (3 à 6 mois évoqués par le MAFRA, contre près d’un an selon les estimations du département d’agriculture américain USDA). Le financement de nouvelles infrastructures de chargement de céréales à l’étranger est également prévu, en complément des deux silo-élévateurs déjà possédés par le Corée aux Etats-Unis. Source : MAFRAUSDAJoongang Daily

 
Les cheptels d’animaux d’élevage en progression au 2e trimestre

Tiré par une demande intérieure très dynamique, le cheptel de bovins a atteint un niveau record au 2e trimestre, avec 3,67 millions d’animaux. Le cheptel de volailles poursuit son redressement, après avoir été décimé par les abattages massifs opérés lors de l’épisode d’influenza aviaire de 2020/2021 (30 millions de volailles abattues) et progresse de 11% ; celui de canards augmente de 29% sur la période. Le cheptel porcin reste stable, à 11,16 millions d’animaux. Source : Yonhap

 
Lotte et Shinsegae se lancent dans le whisky coréen

Les deux groupes agroalimentaires concurrents ont chacun annoncé leur intention de développer une activité de production de whisky dans l’ile de Jeju (au sud de la péninsule coréenne) dont le climat et la qualité de l’eau sont jugés particulièrement adaptés à la production de whisky. Shinsegae a par ailleurs enregistré en mars dernier 14 dépôts de marques de Whisky en lien avec Jeju auprès de l’office coréen de la propriété intellectuelle. Les deux groupes entendent tirer parti de la tendance de consommation à domicile (« honsul ») apparue avec l’épidémie de COVID, dans un pays ou l’alcool était auparavant principalement consommé dans les bars et dominé par la bière et le soju. Cette tendance s’est notamment traduite par une envolée des importations de whisky (+32% en 2021, pour environ 150M€, et +80% sur le 1er trimestre 2022). Le Japon est le 3e exportateur vers la Corée, avec une part toutefois très limitée (1,8%, pour environ 2,8 M€ en 2021) d’un marché dominé par le Royaume-Uni (90% des importations en valeur). Source : Korea Heralddouanes coréennes

 

b) Actualité sanitaire et phytosanitaire

L’Union européenne et la Corée concluent un accord de zonage pour l’influenza aviaire et la peste porcine africaine

Jusqu’alors, la détection d’un foyer d’influenza hautement pathogène (IAHP) ou de peste porcine africaine (PPA) dans un pays membre de l’Union européenne entraînait la suspension des exportations des produits animaux correspondants (volailles et porcs) pour l’ensemble du territoire de l’Etat touché. Le principe de zonage, reconnu par l’OMC et l’organisation mondiale de la santé animale (OMSA), permet de ne suspendre les exportations que pour la zone touchée, dès lors que des mesures de biosécurité suffisantes sont mises en place pour contenir la propagation des épizooties.  

Conclu au terme de plusieurs années de négociations, cet accord s’applique à 11 Etats membres pour l’IAHP et 14 pour la PPA. La France figure dans les deux listes et pourra bénéficier d’une reprise rapide des exportations de volaille, suspendues depuis 2018, à partir des zones actuellement indemnes d’IAHP. En matière de PPA, la France est à l’heure actuelle épargnée contrairement à plusieurs pays voisins (Allemagne, Italie, Belgique) et a exporté pour 40 M€ de produits à base de porc vers la Corée en 2021. Source : EEAS


La peste porcine africaine a été de nouveau signalée dans un élevage de porcs

Un 2e foyer de peste porcine africaine a été détecté le 19 août dans un élevage de porcs dans le canton de Yanggyu (province de Gangwon, au nord-est du pays), après un premier foyer en mai dernier dans le canton proche de Hongcheon. 5 600 animaux ont été abattus et les mesures de biosécurité (surveillance, quarantaine, désinfection etc.) ont été renforcées. Source : Yonhap 

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Rédigé par : Le pôle agriculture et alimentation du Service économique régional de Tokyo et le Service économique de Séoul.

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