Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, d'Oman, du Qatar et du Yémen.

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Edito - La jeunesse du CCEAG : connectée, conservatrice et optimiste

L’enquête annuelle sur la jeunesse arabe paraît cette semaine. Ce n’est pas une enquête économique, mais elle donne quelques informations intéressantes pour les entreprises et les décideurs sur l’avenir de la région.

Politique et identité 

Pour 45% des répondants du CCEAG, la religion est le principal déterminant de leur identité devant la nationalité et la famille. Mais pour 78 % d’entre eux elle joue un rôle trop important, et 76 % estiment qu’il faudrait réformer les institutions religieuses. En même temps, 67 % des jeunes sont inquiets de la perte d’influence des valeurs traditionnelles. 75 % estiment qu’il est plus important de préserver leur identité culturelle et religieuse que de créer une société plus tolérante, libérale et mondialisée. 70 % estiment que la loi devrait être basée sur la sharia. Ils affichent enfin une préférence écrasante (87 %) pour la stabilité par rapport à la démocratie, 57 % estimant même que la démocratie ne fonctionnera “jamais” au Moyen-Orient. 88 % jugent que leur voix est entendue par leurs leaders et 87 % que ceux-ci mènent la politique nécessaire pour répondre à leurs attentes.

La Chine est perçue comme le principal allié des pays de la région pour 78 % des jeunes de la région Afrique du Nord Moyen-Orient, devant la Turquie (77 %), la Russie (72 %), le Royaume-Uni, la France (70 % ex aequo) et les Etats-Unis (63 %). Ces derniers sont toutefois perçus comme le pays conservant le plus d’influence sur la région. 73 % des jeunes du CCEAG aimeraient voir les Etats-Unis se désengager de la région..

Economie, inquiétudes dans l’immédiat mais optimisme pour l’avenir.

Comme dans les éditions précédentes, les principaux obstacles pour la région sont d’ordre économique. Ce sont la hausse du coût de la vie (35 %) et le chômage (32 %) devant le conflit israélo-palestinien, la corruption et la pandémie de Covid-19. Les jeunes du Golfe reçoivent dans leur immense majorité un soutien financier de leurs familles.

83 % des jeunes sont inquiets de la qualité du système éducatif de leur pays. Seulement 15 % d’entre eux pensent toutefois qu’il leur sera difficile de trouver un emploi dans leur pays (contre 55 % en Afrique du Nord et 73 % au Proche-Orient). Travailler pour le gouvernement reste la carrière la plus recherchée (39 %) mais diminue en importance (49 % en 2019), au profit d’un travail pour soi ou pour sa famille (passé de 16 à 28 %). Les carrières dans le secteur privé attirent de moins en moins, à 20 % cette année contre 28 % en 2019.

90 % des jeunes du CCEAG jugent que l’arrivée des femmes sur le marché du travail a un impact positif sur leurs pays.

Les réseaux sociaux les plus prisés sont Whatsapp (82 % des jeunes en font un usage quotidien), Facebook (72 %) et Instagram (53 %). Tiktok est en forte progression, le réseau est passé de 21 % à 50 % en trois ans.
83 % des jeunes jugent avoir du mal à se déconnecter. 98 % des jeunes du GCC font des achats en ligne plusieurs fois par mois, principalement pour commander des repas (48
%), des vêtements (42 %) ou leurs courses (27 %).

87 % des jeunes du CCEAG estiment que l’avenir sera meilleur. Ils pensent à 72 % qu’ils auront une meilleure vie que leurs parents. Seulement 7 % estiment que l’économie de leur pays va dans la mauvaise direction contre 61 % en Afrique du Nord et 83 % au Proche Orient.

Graphique de la semaine - Enquête sur la jeunesse des pays du CCG

 

Enquête sur la jeunesse du CCG

Source: Arab Youth Survey, SER d'Abu dhabi. 

 

Pétrole et gaz

 Brent (cours au 22/09/2022 à 18h GST) :  90,2 USD 
-  6,51 % depuis un mois
+ 14,21 % depuis début 2022

Les prix du pétrole ont affiché une forte volatilité au cours de la semaine écoulée. Le Brent a constamment fluctué entre 90 et 93 USD le baril. C'est également le cas ce jeudi 22 septembre, puisque le prix de la référence anglaise est passé de 90 USD à 92,7 USD en moins de quelques heures, avant de chuter à nouveau. 

Le prix du pétrole a tout de même globalement baissé depuis sept jours, ce qui est en grande partie imputable aux anticipations d'une politique monétaire américaine restrictive. La hausse effective des taux d'intérêt de la FED américaine ce mercredi 21 septembre a ensuite continué à alimenter les incertitudes sur l'économie mondiale et donc sur la demande globale de pétrole.  La dynamique haussière des prix du pétrole au cours de ce jeudi 22 septembre semble cependant liée à une problématique d'offre et à l'annonce en Russie d'une mobilisation partielle de la population. Les marchés financiers ont en effet vu dans cette décision une intensification potentielle du conflit en Ukraine et de nouvelles tensions autour de l'offre russe d'hydrocarbures. 

L'incertitude demeure donc sur les marchés pétroliers, comme en témoignent les différentes prévisions portant sur la demande globale du dernier trimestre 2022 de l'Agence Internationale de l'Energie (IEA) et de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), dans leurs derniers rapports respectifs. L'OPEP prévoit en effet une demande globale de 102,42 M de barils par jour contre “seulement” 100,89 M pour l'IEA. Un différentiel important lié à l'anticipation par l'OPEP d'une reprise économique décisive en Chine et aux Etats-Unis ainsi qu'à une hausse de la demande indienne. 

Membre important de l'OPEP, les EAU devraient d'ailleurs accélérer leurs investissements dans la production de pétrole. Selon Bloomberg, la Fédération souhaite augmenter sa capacité de production pétrolière actuelle de 4 M de barils par jour à 5 M de barils par jour dès 2025, cinq ans plus tôt que le premier objectif de 2030.  

Volatilité et incertitude seront donc encore de mise sur les marchés pétroliers dans les prochains jours et semaines.

 

Brèves économiques

Region

Le rapport annuel Enquête sur la jeunesse arabe de l'agence ASDAA'BCW a été récemment publié. L'enquête a été menée auprès de 3 400 jeunes (18-24 ans) en Afrique du Nord, au Levant ainsi que dans la péninsule arabique et permet d'observer les principales revendications, attentes et opinions de la jeunesse arabe sur des sujets sociétaux. Plusieurs constats concernant la jeunesse du CCG : 

  • 90 % estiment que la présence de plus de femmes au travail sera bénéfique pour le pays ;
  • 75 % pensent que préserver leurs identités religieuses et culturelles est plus importante que la création d'une société plus mondialisée ;
  • Seulement 7 % pensent que l'économie de leur pays va dans la mauvaise direction.

Les banques centrales d'Arabie saoudite, du Bahreïn, des EAU, du Koweït et du Qatar ont augmenté leurs taux d'intérêt de référence après que la FED américaine a relevé son taux directeur mercredi 21 septembre. Ces hausses de taux étaient attendues par les investisseurs étant donné le régime de change fixe avec le dollar américain de l'ensemble des économies régionales (à l'exception du Koweït dont le dinar est fixé a un panier de devises). Dans le détail, les banques centrales d'Arabie saoudite, du Bahreïn, des EAU et du Qatar ont augmenté leurs taux d'emprunt de référence de 0,75 % et la banque centrale du Koweït de 0,25 %. Des hausses du coût d'emprunt dans la région sont donc à prévoir.

Les EAU restent la première destination touristique et de voyage dans la péninsule arabique en 2021 d'après le rapport GCC Hospitality Report d'Aspen Capital qui a classé les économies régionales selon le montant des dépenses dans ces secteurs. Au total, les clients et visiteurs ont dépensé plus de 27 Md USD aux EAU en 2021. Ce montant devrait encore croître cette année avec la hausse des voyageurs internationaux qui sont de retour dans les aéroports émiriens : 8,1 M à l'aéroport de Dubaï pendant le premier semestre 2022, contre seulement 2,85 M lors du premier semestre 2021. L'Arabie saoudite (des dépenses totalisant 22,2 Md USD) et le Qatar (16,5 Md USD) complètent le podium. Toujours selon Aspen Capital, Doha se classe toutefois première en ce qui concerne la contribution au PIB national du secteur des voyages et du tourisme (10,3 % contre moins de 8,5 % pour les autres pays). Les dépenses des voyageurs dans la région devraient augmenter en 2022 avec la Coupe du Monde au Qatar. Plus d'un million de supporters sont attendus pendant l'évènement. 

Le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) et l'Inde ont signé un protocole d'accord afin d'instaurer un "mécanisme de consultation" bilatéral. Ce protocole d'accord a été signé lors de la visite du ministre indien des affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, à Riyad le vendredi 16 septembre. Il s'inscrit également dans un processus de rapprochement entre le CCG et New Delhi, actuellement en discussion autour d'un futur accord de libre échange. 

Arabie saoudite 

Les exportations non-pétrolières de l’Arabie saoudite ont augmenté de plus de 26 % en juillet 2022 (en g.a.). Il s’agit cependant d’une baisse de 13,1 % par rapport au mois dernier. La majorité de ces exportations non-pétrolières (36 %) provient des produits chimiques et des industries dites « connexes » regroupant notamment les métaux précieux et les engrais. Cette forte contribution témoigne de la nature spécifique d’une grande partie des exportations non-pétrolières saoudiennes qui restent tout de même liées aux secteurs extractifs. Quant aux exportations pétrolières du mois de juillet, elles ont également augmenté de 2,5 % et ont atteint 7,38 M de barils par jour, leur plus haut niveau depuis avril 2020. En ce qui concerne les clients du Royaume, la Chine est actuellement en tête (15,7 % des exportations), suivie par la Corée du Sud (11,4 %) et l’Inde (10 %). 

L’agence de notation Standard & Poor’s anticipe une croissance économique saoudienne de 7,5 % et un excédent budgétaire de 6,3 % pour l’année 2022. Toujours selon S&P, ce taux de croissance réel du PIB saoudien serait le plus élevé de ces dix dernières années. Enfin, l’agence de notation a précisé qu’il ne devrait pas y avoir de forte augmentation du coût de la dette souveraine à court terme et à la suite des hausses de taux généralisées puisque le Royaume s’est surtout endetté à taux fixe. 

L’Arabie saoudite a annoncé la découverte de nouveaux gisements d’or et de cuivre dans la région de Médine, située à l’ouest du pays. Ces découvertes sont importantes pour le Royaume qui souhaite encourager le développement de son secteur minier dans le cadre de sa stratégie de diversification économique. Dans le même registre, la société publique minière saoudienne Ma’aden a récemment annoncé une hausse de 85 % de son bénéfice net au cours du deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent.  

Bahreïn 

Bahreïn et Israël engagent des discussions en vue d'un accord de libre échange. La ministre de l'économie israélienne Orna Barbivai, qui est à l'origine de cette annonce, a rencontré son homologue bahreïni lundi 19 septembre à Manama afin d'engager les négociations. Pour mémoire, cette annonce intervient quelque jours après le deuxième anniversaire des Accords d'Abraham et la normalisation des relations diplomatiques entre Bahreïn et Israël. 

Emirats arabes unis 

Le nombre de travailleurs dans le secteur privé aux EAU a augmenté de 9 % au deuxième trimestre 2022 (en g.a.) selon le ministère des Ressources humaines et de l'Émirisation. La construction est le principal secteur pourvoyeur d'emplois avec 26 % des employés ; viennent ensuite le commerce et la réparation (21 %) et les services aux entreprises (19 %). Pour rappel, la banque centrale des EAU a estimé en juillet 2022 que le nombre d'employés avait augmenté de 8,1 % pendant le premier trimestre 2022 (en g.a.) tout en précisant que les salaires avaient progressé de 4,9 % pendant la même période. Bien que cette augmentation de salaire représente un niveau historiquement haut, le déclenchement d'une boucle salaire-prix reste peu probable à court-terme.

Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC) et le Comité stratégique de la filière nucléaire française (CSFN) ont signé un protocole d'accord visant à renforcer la chaîne d'approvisionnement locale du programme d'énergie nucléaire des EAU. Cet accord devrait également permettre d'accroître le partage de compétences entre les deux pays. Pour information, le protocole d'accord a été signé lors de l'évènement E-Fusion, conjointement organisé par l'ENEC, le CFSN, le Groupement des industriels français de l'énergie nucléaire (GIFEN) et Business France. Selon l'agence de presse officielle des EAU, plus de 100 acteurs industriels ont assisté à l'évènement.

Etihad Rail, le développeur et l'exploitant du réseau ferroviaire national des EAU, a signé des protocoles d'accord avec Alstom, SNCF et Thales. Ces accords ont été signés lors de l'InnoTrans 2022, un salon international des technologies liées au transport, qui s'est tenu à Berlin du 20 au 23 septembre 2022. Ils couvrent plusieurs secteurs clés dont l'exploitation et la maintenance ferroviaires ainsi que l'échange de compétences.

Mubadala Energy, la branche pétrolière et gazière du fonds souverain du même nom, a annoncé la découverte d'un important gisement de gaz en Malaisie. Mubadala possède 55 % dans le contrat de partage de la zone d'exploitation concernée. Cette découverte s'inscrit dans la stratégie du fonds souverain visant à renforcer ses activités liées au gaz naturel, un hydrocarbure majeur dans la transition énergétique.

Abu Dhabi National Energy Company (TAQA) a levé 1,09 Md USD afin de  refinancer la dette de sa centrale électrique et hydraulique de Mirfa. La facilité de financement, libellée en dollars américains et obtenue auprès de neuf prêteurs régionaux et internationaux, arrivera à échéance en septembre 2042. Pour mémoire, TAQA a prévu d'investir 10,9 Md USD d'ici à 2030 afin d'augmenter sa capacité de production d'électricité et de développer son portefeuille d'énergies renouvelables. A ce titre, TAQA développe actuellement une centrale solaire photovoltaïque (PV) à Al Dhafra qui, une fois achevée, devrait être la plus grande centrale solaire PV au monde. 

Koweït   

Kuwait Integrated Petroleum Industries Company (KIPIC) devrait commencer à exporter les produits raffinés de sa toute nouvelle raffinerie d’Al-Zour fin octobre ou début novembre 2022. Pour rappel,  cette nouvelle raffinerie produira et exportera un pétrole à faible teneur en soufre, aujourd’hui très demandé sur les marchés américains et européens, car moins nocif pour l’environnement. Al-Zour, un projet évalué à 16 Md USD, sera l’une des plus grandes raffineries du genre dans la région ANMO.

L'encours de la dette du gouvernement central koweitien envers les banques domestiques a diminué de 35,4 % pendant le premier semestre 2022. Dans le détail, la dette du gouvernement est passée de 1,13 Md KWD (3,65 Md USD) au début de l'année 2022 à 734 M KWD (2,37 Md USD) à la fin du mois d'août 2022.

Oman

Le PIB nominal du Sultanat a augmenté de 32,4 % au cours du premier semestre 2022, par rapport à la même période en 2021. Il s’agit de la plus importante hausse depuis plus d’une décennie. La hausse des prix du pétrole et l’augmentation de la production nationale d’hydrocarbures ont été les principaux facteurs de cette croissance économique. Le secteur non-pétrolier a également été performant puisque le PIB nominal des activités non-pétrolières a augmenté d’environ 15 % en glissement annuel. A ce sujet, l’agence de notation Moody’s a récemment déclaré qu’Oman sera un des deux pays du CCG (avec le Qatar) qui bénéficiera le plus de la conjoncture actuelle sur les marchés pétroliers en raison de leur très faible diversification économique et d’une dette souveraine plus élevée que la moyenne du CCG (à l’exception de Bahreïn). 

Le groupe français Total a signé un accord d’exploration et de production avec le ministère de l’Energie et des Minéraux d’Oman. Selon MEED, l’entreprise française détiendra 22,5 % de la zone en question, contre 67,5 % pour Shell et 10 % pour l’entreprise nationale omanaise OQ Holding. 

Qatar

Les banques qatariennes ont réduit leur exposition aux financements externes. Le taux de dépôts des non-résidents poursuit sa baisse semestrielle et a atteint 58 Md USD en juillet, soit 22 % du total. Cette décrue intervient après une forte augmentation durant la pandémie (pic à 79 Md USD soit 30 % du total en octobre 2021). Si ces dépôts offrent de nouvelles opportunités de financement, ils constituent une vulnérabilité pour les banques (risque de fuite des dépôts), telle qu’elle a été observée au début du blocus. Le ratio prêts/dépôts demeure largement supérieur à l’objectif fixé par la banque centrale (126 % contre 100 %), d’autant plus si l’on exclut les dépôts des non-résidents (161 %).

La start-up agrotech française Innovafeed a levé 250 M EUR lors d’un tour de table mené par la QIA, fonds souverain qatarien, afin d’accélérer son développement industriel de production de protéines à base d’insectes. Le fonds French Future Champions, financé à parité par la QIA et la BPI, a également participé, tandis que les géants américains de l’agroalimentaire ADM et Cargill entrent au capital de la start-up. Cette levée de fonds devrait consolider la position d’Innovafeed comme leader du secteur aux côtés des start-ups françaises Ynsect et Agronutris.

L’émir Tamim bin Hamad Al Thani a accordé au magazine hebdomadaire Le Point sa première interview en Europe depuis son accession au trône en 2013, seize pages d’entretien consacrées au rôle du Qatar sur la scène diplomatique internationale, à sa stratégie sur les enjeux énergétiques, à sa place dans la mondialisation, et à la nouvelle ère qui démarre dans les relations avec ses voisins au sein du CCEAG.  

Le Qatar a signé un accord d’achat de 200 tonnes de safran (300 M USD) à l’Iran, 1er producteur mondial (90 % des parts du marché)de loin devant l’Inde, l’Afghanistan, l’Espagne, la Grèce et le Maroc. Il s'agit du plus important contrat au monde dans le cadre du commerce de la plus chère des épices. En outre, cette annonce intervient dans un contexte de renforcement des liens économiques et politiques entre le Qatar et l'Iran. 

Un quart de la flotte de transport public qatarienne est devenue électrique a annoncé le ministre des transport Jassim Saif ahmed Al Sulaiti, atteignant la cible fixée il y a deux ans, tandis que des bus électrifiés seront utilisés durant la Coupe du Monde. L’objectif est d’atteindre 100 % de véhicules de transport public électriques d’ici 2030 (bus publics, cars scolaires, navettes de transit du métro). Pour mémoire, Mowasalat (acteur principal du transport public, bus et taxis) avait annoncé en mai remplacer l’intégralité des taxis de ville par des véhicules hybrides.