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Région

BAsD : baisse des rendements obligataires de long-terme durant l’été

Les taux des obligations de long-terme dans l’Asie de l’Est émergente ont décliné cet été (du 15 juin au 24 août), selon un rapport de la BAsD. Cette tendance s’expliquerait par la perspective depuis fin juillet d'un ralentissement du resserrement monétaire de la FED. Les devises de la région se sont parallèlement dépréciées face au dollar (-1,8% en moyenne), en particulier aux Philippines (-4,7%) en raison d’un déficit commercial élevé. Un resserrement monétaire accéléré a conduit à une poussée des taux de court-terme dans certains pays, contribuant à aplatir la courbe des taux. Seul le Vietnam a observé une hausse concomitante de ses taux de court et long-terme, sous l’effet de l’intervention de sa banque centrale sur le marché monétaire. Au second trimestre, les émissions d’obligations en monnaie locale dans l’ASEAN ont par ailleurs progressé de 10,3%, atteignant 418,1 Mds USD, après s’être contractées de 6,9% au précédent trimestre. Les principaux pays émetteurs ont été Singapour (+16,1% sur le trimestre, 58% du total), la Thaïlande (+2,9%, 14,7%) et les Philippines (+0,3%, 10,4%). L’Indonésie est le seul pays de la région qui a réduit ses émissions (-22,4%), son économie ayant bénéficié de la hausse des cours des matières premières.

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Première réunion ministérielle des pays partenaires de l’IPEF

Les ministres de l’Économie de plusieurs pays de l’ASEAN (Brunei, Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam) se sont rendus à Los Angeles la semaine dernière pour participer à la première réunion officielle de l'Indo-Pacific Economic Framework (IPEF) lancé par les États-Unis, avec l’Australie, Fidji, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande. Les ministres ont annoncé un consensus sur quatre piliers de coopération : le commerce, les chaînes d’approvisionnement, l’économie propre et l’économie équitable. Pour mémoire, l’IPEF n’est pas conçu comme un accord de libre-échange, de sorte qu’il ne prévoit aucune réduction tarifaire ou accès au marché américain.

Indonésie

Excédent commercial de 34,9 Mds USD sur huit mois

Depuis mai 2020, l’Indonésie est en excédent commercial. En août, cet excédent commercial s’est accru atteignant 5,8 Mds USD, contre 4,2 Mds USD le mois précédent. Ceci porte l’excédent commercial à 34,9 Mds USD sur les 8 premiers mois de l’année, contre 20,7 Mds sur la période en 2021 et un excédent de 35,3 Mds USD sur l’ensemble de l’année 2021. En cumul sur 8 mois, les exportations ont crû de 35,4% par rapport à la période janvier-août 2021. Cette évolution a été portée principalement par la forte croissance des exportations de matières premières : +88,8% pour le charbon (pour un montant de 34,8 Mds USD), +52,5% pour le fer (18,7 Mds USD), +38,6% pour les produits pétroliers et gaziers (10,9 Mds USD). La progression des exportations d’huile de palme a été modérée en valeur : +9,2% (23,2 Mds USD). Les exportations de certains produits manufacturés ont également fortement progressé sur la période : +26,0% pour les équipements électriques (9,4 Mds USD), +23,5% pour les véhicules. Sur la période, la Chine reste le premier client avec une part de 21,3%, devant l’ASEAN (19,6%), les Etats-Unis (10,8%) et l’Inde (8,8%). Les importations ont progressé de 29,8% sur les 8 premiers mois avec notamment une hausse de 29,8% des produits pétroliers et gaziers qui atteignent 17% du total des importations. La Chine est de très loin le premier fournisseur (part de 33,8%), devant l’ASEAN (17,1%), le Japon (8,6%) et l’UE (5,6%).

Malaisie

Pour les entreprises malaisiennes, des critères ESG à revoir

Selon un rapport du bureau malaisien des Nations Unies, 45% des entreprises du pays n’ont pas de budget alloué à leur politique de développement durable. De plus, 34% des entreprises ne voient pas d’intérêt à intégrer dans leur stratégie les objectifs de développement durable, adoptés en 2015. Cela renvoie aux difficultés des entreprises malaisiennes à adopter des modes de production plus durables.

Autonomie alimentaire, une production locale qui progresse

Le département des statistiques vient de publier une liste de 26 aliments pour lesquels la Malaisie était autosuffisante en 2021 (poulet, canard, crevette, tomate, pastèque, papaye notamment), soit une hausse de 36% par rapport à 2020. L’annonce intervient au moment où le comité spécial destiné à lutter contre l’inflation patine (+4,4% en juillet en g.a., +6,9% sur les seuls produits alimentaires), dans un pays qui, pour rappel, importe plus de 50% de la nourriture consommée localement.

Singapour

Finance verte : nouveau plan de transformation du secteur financier et lancement de la plateforme « ESGenome »

L’Autorité monétaire de Singapour (MAS) a annoncé l’introduction d’un nouveau plan pour la transformation du secteur financier à horizon 2025, orienté vers l’essor de la finance verte. La MAS anticipe une croissance annuelle du secteur financier de 4 à 5% en moyenne entre 2021 à 2025 et la création de 3 000 à 4 000 emplois nets en moyenne chaque année. Le plan annoncé repose sur cinq piliers : (i) l’amélioration des capacités de Singapour dans les différentes classes d’actifs ; (ii) la numérisation de l’infrastructure financière ; (iii) l’accélération de la transition écologique, subventionnée à hauteur 100 M SGD (71 M USD) sur 5 ans, (iv) le soutien à l’innovation ; et (v) le développement d’une main d’œuvre qualifiée et adaptable avec un investissement de 400 M SGD (284 M USD). Cette semaine, la MAS a par ailleurs lancé la plateforme « ESGenome » avec la Bourse de Singapour (SGX), pour permettre aux entreprises cotées de communiquer simplement et de manière structurée des données environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) rendues accessibles aux investisseurs, qui peuvent ainsi les comparer.

51 Mds USD dépensés par Singapour pour lutter contre la pandémie

Singapour a dépensé au total 72,3 Mds SGD (51,3 Mds USD) au cours des deux dernières années fiscales pour lutter contre la pandémie de Covid-19, un total inférieur aux 100 Mds SGD (71 Mds USD) auxquels le gouvernement s’était initialement engagé. La plupart des dépenses ont été consacrées au soutien des entreprises et des travailleurs (50,6 Mds SGD, 36 Mds USD), 8,3 Mds SGD (5,9 Mds USD) ont été dédiés au soutien des ménages et aux aides sociales tandis que 13,4 Mds SGD (9,5 Mds USD) sont liés à des mesures de santé publiques.

L’emploi des étrangers toujours en-dessous des niveaux d’avant-crise

Malgré une récente amélioration, le nombre d’employés « non-résidents » (i.e. travailleurs étrangers) à Singapour reste 10% inférieur à celui d’avant crise au T2 2022. Ce sont les non-résidents qui ont le plus contribué à la progression de l’emploi au second trimestre (+59 400 emplois, contre +7 100 pour les résidents). Au total, sur le premier semestre, on compte ainsi 95 400 emplois supplémentaires occupés par des non-résidents. Cette hausse a toutefois essentiellement bénéficié aux ouvriers et travailleurs domestiques (+80 900 emplois pour les détenteurs Work Permit et Work Pass), les autres catégories de travailleurs n’ayant connu qu’une évolution très limitée (+7 400 S Pass, +7 100 Employment Pass) malgré l’allègement des restrictions sanitaires.

Vietnam 

Moody's : relèvement d'un cran des notes de 12 banques

Moody’s a relevé les notes des dépôts bancaires à long terme en monnaie locale et en devise assurés par Vietcombank, BIDV, OCB, SeABank, TPBank, Agribank, VIB et VietinBanket, ainsi que les notes des titres de créance émis par ces mêmes banques. Moody’s a par ailleurs relevé la cotation des risques de contrepartie de BIDV, Agribank, VietinBank, ABBank, LienVietPostBank, SHB and MSB.

Marché obligataire valant près de 100 Mds USD fin juin

Selon la BAsD, le marché obligataire a augmenté de 8,1% au T2 2022 par rapport au trimestre précédent, et de 31,6% en glissement annuel, pour atteindre 99,5 Mds USD. L’encours des obligations d'État a augmenté principalement en raison de la croissance des émissions de la banque centrale. Le niveau des obligations détenues par les entreprises a augmenté grâce aux émissions des banques et sociétés immobilières. La Banque d'État pour l'investissement et le développement du Vietnam (BIDV) est restée le principal émetteur, et détient désormais un stock d'obligations en circulation de 2,26 Mds USD, soit 7,7% du stock total d'obligations d'entreprises du Vietnam.

Renforcement du contrôle sur les Big Tech

Le décret 53 adopté mi-août dans le cadre de la loi sur la cybersécurité, et dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er octobre, exige que les entreprises, y compris étrangères, exerçant des activités de collecte, d’exploitation, d’analyse, ou de traitement de données au Vietnam, stockent leurs données sur des serveurs informatiques dans le pays et y ouvrent des bureaux de représentation. Cette décision, sur laquelle la Chambre de commerce américaine et l'Asia Internet Coalition ont demandé des précisions aux autorités, contraste avec les engagements pris par le Vietnam contre la localisation forcée des données dans le cadre de sa participation au Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership (CPTPP).

Thaïlande

Validation de la hausse du salaire minimum

Le cabinet des ministres a validé une hausse moyenne de +5,02% du salaire minimum journalier qui atteindra dès lors entre 328 et 354 THB (8,9-9,6 USD) selon les régions, ou entre 9 840 et 10 620 THB par mois (266 - 287 USD). Cette augmentation, la première depuis janvier 2020 et qui concernera environ 10 M de travailleurs, constitue une réponse additionnelle du gouvernement à la hausse du coût de la vie qui touche en particulier les ménages les plus vulnérables (inflation à +7,86% g.a en août et prévue entre 6,3 et 6,8% sur l’ensemble de l’année). Néanmoins, certains représentants du monde des affaires thaïlandais comme la « Federation of Thai Industries » (FTI) se montrent inquiets de cette décision alors que la plupart des entreprises, notamment les PME, font déjà face à des coûts de production élevés en lien avec l’augmentation des coûts d’énergie, des matières premières mais aussi des taux d’intérêt. Selon la FTI, les entreprises des secteurs les plus intensifs en main d’œuvre, à savoir la construction, l’agriculture et l’agroalimentaire, le secteur automobile, notamment des pièces détachées et les activités de détail, devraient être les plus affectées par cette nouvelle hausse.

Amélioration de la confiance des consommateurs

L’indice de confiance des consommateurs mesuré par University of the Thai Chamber of Commerce a augmenté au mois d’août pour le troisième mois consécutif (à 43,7 après 42,4 en juillet, 41,6 en juin et 40,2 en mai). Cette hausse s’explique principalement par la reprise en cours de l’activité économique tirée par les exportations et le retour des touristes internationaux (près de 4 M sur les huit premiers mois de l’année) alors que l’augmentation du salaire minimum devrait stimuler la consommation des ménages. Toutefois, la confiance des consommateurs reste affectée par le niveau élevé des prix à la consommation, notamment en matière d’énergie, dans un contexte de forte tension géopolitique et les conséquences pour la Thaïlande des politiques monétaires restrictives menées au niveau international (notamment par les Etats-Unis).

Ouverture d’une usine de production de plastique recyclé par PTTGC

Le groupe public PTT Global Chemicals (PTTGC), filiale du premier groupe thaïlandais PTT, vient d’ouvrir la plus importante usine de production de résine de plastique recyclée en Asie du Sud-Est (capacité de production de 45 000 tonnes par an) à Rayong (140 km au sud-est de Bangkok). L’usine sera gérée par Envicco, une co-entreprise entre PTTGC (70%) et le groupe autrichien fabricant de plastiques Alpha (30%). Cet investissement de PTTGC s’inscrit dans la stratégie du groupe visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d’ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone en 2050. Plus globalement, il obéit aux ambitions affichées en matière de transition écologique par le gouvernement thaïlandais qui a fait de la promotion d’une économie bio-circulaire et verte le nouvel axe majeur de sa politique de développement.

Philippines

Appel d’offres pour le développement de l’aéroport de Sangley Point remporté par SPIA Development Consortium

Le 15 juillet, l’administration de la province de Cavite a annoncé l’attribution du marché pour le développement de l’aéroport de Sangley Point à SPIA Development Consortium dans le cadre d’un partenariat public-privé, pour un coût total estimé à 10,9 Mds USD. Le consortium est composé des entreprises philippines Cavitex Holdings (opérateur de la voie rapide Manille-Cavite), House of Investments Inc. (conglomérat Yuchengco) et MacroAsia (services d’assistance à l’aviation), ainsi que de Samsung C&T (construction), Munich Airport International GmbH (consultant O&M), et Ove Arup & Partners Hong Kong (développement du plan directeur). Le projet vise à décongestionner le Ninoy Aquino International Airport (NAIA) et prévoit la création de deux pistes pour une capacité annuelle de 75 M de passagers.

Coupures de courant à Luzon suite à l’arrêt forcé de 7 centrales électriques

Les provinces de Nueva Ecija, Aurora, Pampanga et Zambales ont subi des coupures de courant entre dimanche 11 et lundi 12 septembre, en lien avec l’arrêt forcé de sept centrales dont la capacité installée totale atteint 3 627 MW. Le réseau de distribution de l’île de Luzon a été mis en alerte rouge dans la matinée de lundi au motif de la prévision d’un pic de consommation de 10 585 MW pour une capacité installée disponible de 10 727 MW. Selon le ministère de l’Energie, ces interruptions de courant ne sont pas liées à un approvisionnement insuffisant des centrales (diesel, charbon). Une enquête a été lancée pour inspecter l’état des lignes de transmission et des centrales affectées.

Cambodge

Risque de ralentissement économique

La croissance économique, de retour au Cambodge en 2021 (+3%), a poursuivi son amélioration en 2022 (prévisions supérieures à 5%). Toutefois, le secteur du textile – qui a représenté plus de 41% des exportations cambodgiennes en 2022 –, pourrait connaître un ralentissement. En août dernier, ces exportations de textile n’ont cru que de 0,46%, en recul de 23,5% par rapport au mois précédent. Selon la GMAC (Garment Manufacturers Association in Cambodia), les perspectives pour la fin du second semestre ne sont pas bonnes, avec une réduction des commandes en provenance des Etats-Unis et de l’UE. Or, ces deux marchés absorbent près de 62% des exportations cambodgiennes. Cela relance donc les débats autour de la diversification de la base manufacturière du pays, priorité affichée des autorités.

Nouvelle politique nationale de développement agricole

Le Conseil des ministres vient d’approuver le projet de politique nationale de développement agricole (2022-2030). Elle vise à soutenir une croissance agricole compétitive et inclusive, et à assurer la sécurité alimentaire. Le gouvernement vise 3% de croissance annuelle de la valeur ajoutée agricole. Cette nouvelle politique est destinée à relever les défis auxquels le secteur est confronté (faible productivité, capacités de transformation insuffisantes, faible compétitivité-prix par rapport aux pays voisins…). Pour mémoire, la part du secteur agricole a diminué de 33,9% du PIB en 2011 à 24,4% en 2021, selon le ministère de l’Agriculture. L’agriculture cambodgienne devra également amorcer son virage vers des pratiques plus durables, nécessitant moins d’intrants et respectant mieux les sols.

Un retour en force du ferroviaire ?

Le ministre des Transports cherche les moyens de lancer des études de faisabilité pour développer la liaison nord, qui relie Phnom-Penh à Poïpet (province de Banteay Meanchey), à la frontière avec la Thaïlande. Le transport des marchandises et des passagers est évoqué, avec même – à terme – des trains à grande vitesse pour ces derniers. Cette volonté politique devra toutefois être conciliée avec la réalité de Royal Railway. Les trains de marchandises et de passagers de la compagnie nationale circulent respectivement à 40 et 60 km/h actuellement. Pour autant, le potentiel de cette liaison nord, comme d’une liaison entre Phnom-Penh et Ho Chi Minh-Ville pour le fret, est bien réel. Et il est toujours question de mettre en place un système de transport urbain ferré à Phnom-Penh.

Laos

Cours favorables du café, mais…

Alors que les cours du café sont à la hausse, en particulier sous l’influence d’une moindre production vietnamienne – le Vietnam étant le 2ème exportateur mondial de café (robusta principalement) – les producteurs laotiens s’interrogent. Outre des difficultés logistiques connues, même si elles s’améliorent, la hausse de la taxe sur les ventes de 7 à 15% rend le café laotien moins compétitif. Surtout, les négociants – incontournables pour les exportations – tendent à acheter des grandes quantités… à des prix aussi bas que possible. Les producteurs laotiens ne profitent pas nécessairement de l’embellie des cours. Pour mémoire, il y a quelques années, un projet financé par la France avait visé à renforcer l’organisation des producteurs du plateau des Bolovens face aux négociants, afin que ceux qui produisaient des cafés de qualité (arabica) reçoivent une plus grande partie du prix de vente.

Des prévisions de croissance en baisse

L'Académie laotienne des sciences sociales et économique (LASES) revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour 2022 de 4 à 3%. Cette révision s’appuie sur un ralentissement de la consommation des exportations et des investissements, privés comme publics (sans compter un ralentissement des IDE). Outre le fait que certains grands projets ont été achevés – comme la ligne de chemin de fer vers la Chine – la forte dégradation de la situation financière du pays n’est pas pour inspirer confiance aux investisseurs étrangers. Et la dépréciation du kip qui en découle n’est pas non plus un facteur positif, sans compter l’effet multiplicateur qu’il ajoute à l’inflation importée. Ces prévisions de la LASES rejoigne, avec quelques mois de retard, celles de BAsD par exemple, qui avait établi, en avril dernier, une prévision à 3,4%.

Modernisation de la gestion des aéroports

Le groupe Phongsavanh (PSVG) signe un accord avec Arup Singapore Pte Ltd, filiale singapourienne de la société britannique de conception, d’ingénierie, d’architecture et de conseil. Il s’agit de réaliser une étude de faisabilité détaillée afin d’améliorer et développer la supervision et la gestion des aéroports au Laos. Cet accord s’inscrit dans le cadre d'un protocole d'accord signé en juin entre la direction de l'aviation civile (ministère des travaux publics et des transports) et PSVG. Le Laos entend ainsi adopter des outils de gestion plus modernes et plus efficaces, destinés à améliorer l’exploitation de ses aéroports, notamment dans la perspective de la croissance du trafic (avec le retour attendu des touristes étrangers). On en comprend l’importance pour un pays qui reste assez enclavé. Si le projet porte ses fruits, les recettes des aéroports pourront s’accroître tout comme les recettes fiscales du pays.

Birmanie

Départ du groupe qatari de télécoms Ooredoo

L’opérateur de télécommunications qatarien Ooredoo a annoncé le 8 septembre avoir conclu un accord pour vendre sa filiale, Ooredoo Myanmar et Ooredoo Myanmar Fintech à la compagnie Nine Communications Pte Ltd basée à Singapour pour une valeur de 576 M USD. Nine Communications est une société détenue majoritairement bien que de manière indirecte (via une société créée en août dernier, Sunna Aqua Mountain) par Nyan Win, une figure importante de l’industrie de télécommunication en Birmanie (PDG du groupe internet birman Horizon Telecom International). Ooredoo était l’une des deux sociétés étrangères autorisées à entrer dans le secteur de télécommunications en 2014. Il est le 3ème opérateur de télécommunications en Birmanie avec environ 15 M d’utilisateurs en 2020.