Paracel S.A. a impulsé le plus grand investissement privé de l’histoire du pays. S’élevant à 3,2 Mds USD, il consiste en, d’une part, la construction d'une usine de pâte à papier et, d’autre part, d'une centrale électrique à biomasse, qui a pour objectif de générer l’électricité nécessaire pour l’usine. Pour ce projet, le gouvernement a églament octroyé, le 4 juillet, la 1ère autorisation délivrée à un acteur privé d’injecter de l'énergie dans le réseau électrique du pays.

Paracel S.A., une société qui est détenue par le groupe paraguayen Zapag (à hauteur de 70%) et par la société suédoise Girundus Investments (30%), a impulsé le plus grand investissement privé de l’histoire du pays. Le projet, s’élevant à 3,2 Mds USD, consiste en, d’une part, la construction d'une usine de pâte à papier et, d’autre part, d'une centrale électrique à biomasse, qui a pour objectif de générer l’électricité nécessaire pour l’usine, dans le département de Concepción, sur les rives du fleuve Paraguay. La construction serait lancée au prochain semestre pour une mise en service en 2023. La capacité de production de l’usine devrait ainsi être de 1,8 millions de tonnes de pâte à papier par an, qui serait produite avec du bois d’eucalyptus certifié par l’ONG Forest Stewardship Council (FSC) en provenance des plantations durables de la société qui sont réparties sur les 180.000 hectares qu’elle possède dans le pays, et du marché régional.

Pour ce projet, le gouvernement a églament octroyé, le 4 juillet, lors d'une cérémonie au Palais des López, la 1ère autorisation délivrée à un acteur privé d’injecter de l'énergie dans le réseau électrique du pays, en application de la loi n°3009 de 2016 sur « La production et le transport indépendants d’électricité ». En effet, la centrale construite par Paracel, d’une puissance de 220 MW, produira de l’énergie renouvelable à partir de la biomasse forestière qui aura pour objectif d’alimenter son usine. L’excèdent de production devrait ainsi être injecté dans le réseau électrique national, qui est géré par l’Agence nationale de l’électricité (ANDE).