Nouvelles économiques du Japon et de la Corée du Sud

 

 Lettre AGRO Japon – Corée

N° 63 - mai - juin 2022

 

  drapeau Japon

Sommaire

IMAGE DU MOIS :  Un chef sushi (itamae) à Tokyo

                                              Un chef sushi (itamae) à Tokyo

Photographe : Thomas Marban

 
Japon
  • Les exportations agroalimentaires françaises progressent de 30% au premier trimestre 2022.
  • L'inflation sur les produits alimentaires accélère au Japon.
  • Le Japon renforce sa politique de soutien aux exportations agroalimentaires.
  • Le Japon démarche le Maroc et le Canada pour la fourniture d’engrais.
  • Sushiro met fin à son offre de sushi à 100 ¥.
  • Face à la hausse des prix de la viande bovine importée, les Japonais se reportent sur la production nationale.
  • Le Japon souhaite renforcer la protection de ses variétés végétales.
  •  Le nouveau livre blanc du MAFF appelle à diversifier les approvisionnements alimentaires et à augmenter le taux d’autosuffisance du Japon.
  • Le Japon confirme 2 nouveaux foyers d’IAHP et lève les restrictions à l’importation depuis les départements français des Yvelines et du Haut-Rhin.
  • Le non-respect de mesures de biosécurité serait à l’origine de la propagation du virus de la peste porcine classique.

 

Corée
  • Les exportations agroalimentaires françaises progressent de 41% au premier trimestre 2022.
  • L’inflation atteint en avril son niveau le plus haut depuis plus de 13 ans.
  • La Corée maintient l’interdiction d’importer des produits de la pêche japonais venant de 8 préfectures concernées par l’accident nucléaire de Fukushima.
  • Le MAFRA renforce la surveillance du marché de l’huile de cuisson.
  • La restauration coréenne reste encore fragile malgré une légère reprise depuis la fin de l’année 2021.
  • Le 15ème congrès forestier mondial s’est tenu à Séoul en mai.
  • La filière volaille se reconstitue malgré l’influenza aviaire.
  • La peste porcine africaine est de nouveau signalée dans un élevage de suidés.

 

Le chiffre du mois : +41%

Progression des exportations agroalimentaires françaises vers la Corée au 1er trimestre 2022 (glissement annuel)

 

Japon 

a) Actualité politique et économique

Les exportations agroalimentaires françaises progressent de 30% en valeur lors du premier trimestre 2022.

Les importations de produits agricoles et agroalimentaires japonaises augmentant de 27% (valeur) glissement annuel sur le 1er trimestre, la France conforte donc ses parts de marché. Dans le détail, les exportations françaises de boissons, vins et spiritueux (HS Code 22) augmentent de 31% et celles de viande (HS Code 02) de 39%. La progression est moins marquée pour les produits laitiers (+5%, alors que les importations japonaises augmentent de 12%), confrontés à la concurrence de produits japonais à la compétitivité accrue par les surcoûts frappant les produits importés (transport international, effet de change défavorable) - et sans doute aux arbitrages des consommateurs dans une période d’inflation des produits alimentaires (report possible sur les produits essentiels du régime alimentaire japonais, dont les produits laitiers ne font pas partie).     

Sur 12 mois glissants (avril 2021 - mars 2022), les exportations agroalimentaires françaises vers le Japon atteignent 1,28 Md€ (+17% en glissement annuel). Source : ITC Trade Map

 

L'inflation sur les produits alimentaires accélère au Japon

L’indice des prix à la consommation « core » progresse de 2,1% en mai en glissement annuel avec notamment +2,7% pour les produits alimentaires (hors aliments périssables), plus forte hausse en 7 ans. Cet indice avait déjà progressé de 2,1% en avril et dépasse désormais depuis deux mois l’objectif de 2% fixé par la Banque du Japon (BOJ). Cette hausse reste modérée en comparaison des principales économies de l’OCDE mais devrait se poursuivre dans les prochains mois dans le secteur de l’alimentation, au sein duquel les hausses coûts de production n'ont pas encore été pleinement répercutés dans les prix de vente. La hausse des prix à la consommation reste mal acceptée et le gouverneur de la banque du Japon, Haruhiko KURODA, a dû retirer officiellement un commentaire disant que « les consommateurs étaient devenus tolérants aux hausses de prix », face à la polémique soulevée.

Sources : Kyodo 

 

Le Japon renforce sa politique de soutien aux exportations agroalimentaires.

Le parlement japonais a adopté le 19 mai une révision du « Agricultural Export Facilitation Act », qui crée un nouveau statut d’organisations de producteurs pour un produit spécifique. Ces groupements pourront mettre en œuvre un système de prélèvements volontaires et établir des standards de qualité et d’emballages. Ils pourront bénéficier de dispositifs publics d’assurance-crédit et de garanties de prêts. Les exportateurs approuvés ayant reçu un agrément par le MAFF auront par ailleurs accès à des soutiens financiers supplémentaires (prêts à intérêts réduits et à long terme pour le financement des infrastructures et des filiales nécessaires à l’export, mécanisme de déduction pour amortissement). Cette loi révisée ouvre également la possibilité aux organismes d’inspection privés enregistrés auprès du MAFF de délivrer des certificats export, lorsque le pays de destination l'autorise.

M. Kaneko Genjiro, ministre de l’agriculture, a par ailleurs rencontré ses homologues en Thaïlande et à Singapour dans l’objectif de renforcer la coopération internationale du Japon sur les systèmes alimentaires durables et d’établir une plateforme de promotion des exportations japonaises dans ces pays.

Le gouvernement japonais poursuit enfin ses démarches pour faire lever les dernières restrictions encore appliquées par certains pays tiers sur les produits agricoles issus de préfectures touchées par l’accident nucléaire de Fukushima. Le Japon a ainsi obtenu du Premier ministre britannique Boris Johnson la levée de toute restriction, effective depuis le 29 juin. La même demande est régulièrement adressée à l’Union européenne et à ses Etats membres, alors que les restrictions ont encore été allégées en 2021 et doivent être réexaminées, selon le processus réglementaire de révision, en 2023. Des interdictions restent en vigueur dans quatre pays et régions (Chine, Corée du Sud, Hong-Kong, Macao), 9 (dont l’UE et le Royaume-Uni) appliquant par ailleurs des mesures de contrôle renforcées. Source : USDAMAFF

 

Le Japon démarche le Maroc et le Canada pour la fourniture d’engrais.

M. Arata Takebe, ministre délégué auprès du Ministre japonais de l’agriculture, s’est rendu au Maroc les 15 et 16 mai pour identifier de nouveaux fournisseurs d’engrais, le Maroc étant l’un des principaux producteurs mondiaux de phosphate d’ammonium. Mme Leila Benali, la ministre du développement durable, s’est déclarée favorable à la mise en place d’une collaboration pour assurer un approvisionnement en engrais stable au Japon. M. Mohamed Sadiki, le ministre de l’agriculture marocain, a convenu de développer les relations bilatérales dans les domaines de l’agriculture, de la forêt et de la pêche. Le 21 juin, une démarche similaire a été menée par M. Hiroyuki NAKAMURA, également ministre délégué, au Canada auprès de la ministre de l'agriculture Marie-Claude BIBEAU qui s'est engagée à apporter son soutien au Japon pour sécuriser ses approvisionnements en chlorure de potassium.

En 2021, les principaux fournisseurs d’engrais minéraux du Japon étaient la Chine (49% de parts de marché en valeur), le Canada (15%) et la Malaisie (10%). Pour les engrais phosphatés en particulier, la Chine est à l’heure actuelle le fournisseur quasi-exclusif du Japon (86% de parts de marché en 2021). Sources : Le 360, MAFF, ITC Trade Map

 

Sushiro met fin à son offre de sushi à 100 ¥.

À partir d’octobre, le prix plancher de l’assiette de sushi sera fixée entre 120¥ et 150¥ en fonction de l’emplacement de l’enseigne. M. Koichi Mizutome, président de la société mère de Sushiro, Food & Life Cos (F&LC), justifie cette augmentation par différents facteurs : les difficultés logistiques (hausse du coût des transports et échanges ralentis) et le manque de matière première. Ainsi, le volume de poissons pêchés en 2020 au Japon représente environ un tiers du total atteint en 1984, année de fondation de Sushiro. Le nombre de travailleurs du secteur de la pêche a également chuté à 136 000 en 2020, contre 181 000 en 2013. Ces facteurs conjugués favorisent une hausse régulière des prix des produits de la pêche.

La fréquentation des restaurants de la chaîne Sushiro n’a toujours pas retrouvé son niveau d’avant la crise Covid et l’inflation actuelle ne va sans doute pas améliorer la situation. F&LC a annoncé le 7 mai que son bénéfice net consolidé devrait chuter de 34% à 8,7Mds¥ (66,6M$) pour l’année fiscale de l’entreprise se terminant en septembre. Source : Nikkei

 

90% des boucheries ont déclaré avoir diminué leurs ventes de viande bovine importée, entre septembre 2021 et mars 2022.

Les répondants, qui mettent notamment en avant la hausse des prix liée au taux de change défavorable et à la hausse de la demande mondiale, anticipent pour 85% d’entre eux une nouvelle diminution pour le semestre à venir (avril – septembre 2022). Cette situation bénéficie aux producteurs nationaux : 50 à 80% des boucheries indiquent à l’ALIC avoir maintenu ou augmenté leurs ventes de viande de bœuf japonaise. La production japonaise étant principalement tournée vers la viande haut de gamme (bœuf Wagyu en particulier), les distributeurs souhaitent selon l’enquête le développement d’une production domestique d’entrée / milieu de gamme, afin de pouvoir se substituer en partie aux importations sur ces segments de marché.  Source : Agrinews

 

Le Japon renforce son dispositif de protection des variétés végétales.

Le gouvernement envisage la mise en place d’un organisme de protection de la propriété intellectuelle des sélectionneurs japonais de variétés végétales, en particulier pour les fruits haut de gamme.  Cette annonce fait suite à l’entretien en vigueur, en avril 2021, d’une « loi révisée sur la protection des plants et des semences » renforçant le régime de protection des variétés végétales développées au Japon. Cette loi permet l’interdiction, sur demande des producteurs, de l’exportation de semences développées au Japon ainsi qu’un régime de sanctions pour les contrevenants.

Ces mesures ont été adoptées en réponse aux plaintes de producteurs japonais dont plusieurs variétés de fruits ont été cultivées massivement en Chine et en Corée sans leur autorisation.  Dans le cas du « Shine Muscat », raisin de haute qualité développé par un institut de recherche japonais, les officiels du ministère estiment que la Chine doit au minimum quelque 80 millions de dollars par an au Japon en droits de licence. Source : NHK World – Japan News

 

Le nouveau livre blanc du MAFF appelle à diversifier les approvisionnements alimentaires et à augmenter le taux d’autosuffisance du Japon pour compenser l’inflation liée au conflit Russie-Ukraine.

Depuis le début du conflit Russie-Ukraine, le prix des denrées alimentaires connait une hausse au Japon, accentuée par la forte dépréciation du yen depuis quelques mois. Or le Japon est particulièrement dépendant des importations agroalimentaires : son taux d’autosuffisance alimentaire en valeur calorique était en effet de seulement 37% en 2020, en baisse d’1 point par rapport à 2019. Malgré quelques progrès en matière de diversification des approvisionnements alimentaires, reconnus par le livre blanc, ce rapport souligne toutefois que "la structure des importations du Japon reste fortement dépendante de quelques pays spécifiques". Ainsi, les six premiers pays exportateurs représentent environ 60% des importations japonaises en 2021 (s’élevant à 56Mds$), tandis que les deux premiers pays (Etats-Unis et Australie) représentent 80 à 90% des importations japonaises de céréales et de viande bovine.

Pour enrayer l’inflation, le MAFF vise : i) la sécurisation de ses importations en diversifiant les sources d’approvisionnement ; ii) l’augmentation des stocks alimentaires ; iii) l’augmentation de la production nationale, grâce en particulier au développement des ressources humaines dans le secteur agricole, à la sécurisation du foncier agricole et à l’utilisation des technologies de l’information. L’objectif, fixé avant le conflit Russie-Ukraine, est de porter le taux d’autosuffisance alimentaire à 45% d’ici 2030. Source : KyodoJapan Media Highlights

 

b) Actualité sanitaire et phytosanitaire

Le Japon confirme 2 nouveaux foyers d’IAHP et lève les restrictions à l’importation depuis les départements français des Yvelines et du Haut-Rhin.

Deux nouveaux foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été confirmés dans la préfecture d’Iwate (10 émeus abattus) et celle de Hokkaido (760 volailles abattues), portant à 25 le nombre de foyers confirmés depuis l’automne 2021. Cette épizootie d’IAHP reste ainsi bien moins sévère que l’épisode précédent, puisque 2M de volailles ont été abattues depuis l’automne 2021, contre 10M en 2020-2021. La France en revanche traverse une des plus graves crises d’IAHP de son histoire, avec 16M de volailles abattues. Elle a toutefois réussi à obtenir du ministère japonais en charge de l’agriculture la levée des restrictions à l’importation des volailles et de leurs produits issus des départements des Yvelines et du Haut-Rhin, qui avait été touchés par le virus de l’influenza aviaire lors de l’épizootie d’IAHP de 2020-2021. Source : MAFF

 

Le non-respect de mesures de biosécurité serait à l’origine de la propagation du virus de la peste porcine classique.

Selon les analyses de la National Agriculture and Food Research Organization (NARO), les souches virales de la peste porcine classique détectées, d’une part, dans la préfecture de Yamaguchi en mars et, d’autre part, dans la préfecture de Mie en mai sont très proches. Comme il est très peu probable que les sangliers sauvages se soient déplacés sur une distance aussi grande, environ 500km, l’institut de recherche émet l’hypothèse du non-respect d’une ou plusieurs mesures de biosécurité à l’origine de la contamination : le virus peut ainsi avoir été transporté par les vêtements, les chaussures ou par un véhicule. En parallèle, un 81ème foyer de peste porcine classique a été confirmé dans la préfecture de Gunma le 10 mai, entraînant l’abattage de 5500 porcs. Le virus continue donc de se propager sur un rythme lent. Sources : Agrinews & MAFF

  

Corée du Sud 

a)Actualité politique et économique

 

Les exportations agroalimentaires françaises progressent de 41% au premier trimestre 2022.

Tirée par la hausse des prix des produits importés et le dynamisme de la demande coréenne, cette hausse par rapport au 1er trimestre 2021 est supérieure à celle de l’ensemble des importations agroalimentaires coréennes sur la même période (32%). Parmi les principaux postes, la hausse est particulièrement marquée pour les boissons, vins et spiritueux (+69%) et les produits laitiers (+46%). Les préparations à base de céréales diminuent en revanche de 23%. Sur 12 mois glissants (avril 2021 - mars 2022), les exportations agricoles et agroalimentaires françaises atteignent le niveau record de 585 M€ (+33% en glissement annuel).


L’inflation a atteint en avril son plus haut niveau depuis plus de 13 ans.

Cette hausse est tirée par les effets de la pandémie et le conflit en Ukraine, qui entraînent la flambée des prix de l’énergie et perturbent durablement la chaîne d’approvisionnement au niveau mondial, notamment dans l’agroalimentaire. Le prix moyen d’un repas au restaurant a ainsi augmenté de 6,6% en avril en glissement annuel, et les prix des produits agricoles de 1,9% sur la même période, après une hausse de 0,4% en mars. Les prix des produits de première nécessité (141 articles étroitement liés à la vie quotidienne, dont des produits alimentaires, des vêtements et le logement) ont augmenté de 5,7% en glissement annuel. Pour les produits alimentaires, ceux qui sont le plus affectés par l’inflation depuis un an sont notamment : les œufs (5 300 wons, soit +18% pour 30 œufs sur les marchés locaux), le bœuf américain (4 400 wons pour 100g, soit +77%) et le porc importé (1 414 wons pour 100 g, soit +10,6%). Selon le ministre des finances Nam-ki Hong, il est urgent de stabiliser les prix de ces produits, alors que la pression inflationniste restera probablement élevée dans les mois à venir lorsque la saison des récoltes commencera en juillet en Ukraine et sera inévitablement bien inférieure à la normale. Source : Yonhap et Korea Joongang Daily

 

La Corée maintient l'interdiction d'importer des produits de la pêche japonais venant de 8 préfectures concernées par l’accident nucléaire de Fukushima.

M. Cho Seung Hwan, le ministre coréen des océans, a déclaré lors d’une conférence de presse le 25 mai que « [la Corée] a adopté une position résolue sur cette question. Nous n'envisageons pas d'autoriser les importations de produits de la pêche japonais de Fukushima comme une tactique pour obtenir le soutien de notre candidature à l'adhésion au TPP ». Le consentement de tous les pays déjà partie à cet accord de partenariat transpacifique (TPP) est en effet requis pour qu’un nouveau pays puisse le rejoindre, ce qui a pu motiver au moins en partie la levée par Taïwan, également candidat au TPP, des restrictions sur les produits agricoles en lien avec l’accident de Fukushima. Source : Japan Media Highlights

 

Le MAFRA renforce la surveillance du marché de l’huile de cuisson.

L’offre d’huile de cuisson proposée sur les sites de vente en ligne a diminué d’environ 14% de mars à avril, plus précisément à partir de la semaine du 27 mars, soit après l’annonce par l’Indonésie de la suspension de ses exportations d’huile de palme. L’huile de cuisson devient ainsi une denrée rare : selon Item Scout, une plateforme d’analyse de données du commerce électronique, le mot clé « huile de cuisson » a été recherché 74 070 fois au cours de la cinquième semaine d’avril, soit 5,4 fois plus que lors de la semaine précédente.

Le MAFRA a donc déclaré renforcer la surveillance du marché de l’huile de cuisson et de ses chaînes d’approvisionnement, en organisant des réunions hebdomadaires avec les acteurs du marché afin d’éviter le stockage abusif et donc la pénurie. Les principaux fournisseurs nationaux, dont CJ CheilJedang Corp et Lotte Foods, ont déclaré qu’ils disposaient de stocks encore disponibles pour une durée de deux à quatre mois. Ces entreprises sud-coréennes, orientées vers le marché malaisien, ne prévoient pour l’instant pas d’augmenter à nouveau les prix de l’huile de cuisson, qui avaient connu une récente hausse à 530 wons par centilitre en mars (contre 511 en janvier). Source : The Korea Times et Yonhap

 

La restauration coréenne encore fragile malgré une légère reprise depuis la fin de l’année 2021.

Le nombre de personnes employées dans les restaurants et les cafés a atteint 1,56M en octobre dernier, soit une augmentation de 1,2% en glissement annuel, mais reste inférieur à celui enregistré avant la pandémie, soit 1,72M en avril 2019. Le secteur de la restauration concentre la plus grande part des emplois en Corée (5,6% des 27,7M salariés). Source : Yonhap

 

Le 15e congrès forestier mondial s’est déroulé à Séoul du 2 au 6 mai.

12 500 participants étaient inscrits à cette édition prévue initialement en 2021, la première en Asie-Pacifique depuis 44 ans. Le Président sortant Moon Jae-In y a souligné le succès des efforts coréens de reconstitution des forêts engagés après la période de colonisation japonaise (1910-1945) et la guerre de Corée, qui avaient conduit à une déforestation importante. La reforestation est par ailleurs l’un des thèmes de coopération entre les deux Corées retenus en 2018 par les dirigeants des deux pays. Source : The Korea Herald


b) Actualité sanitaire et phytosanitaire 

La peste porcine africaine est de nouveau signalée dans un élevage de suidés.

Un foyer de peste porcine africaine a été confirmé le 26 mai dans un élevage de 1500 porcs du canton de Hongcheon. C’est le premier foyer signalé en élevage depuis octobre 2021, soit depuis 6 mois. Le canton de Hongcheon, situé au nord de la Corée et à l’est de Séoul, abrite 15 exploitations de suidés pour un total de 410 000 porcs. Source : Agrinews

 

La Corée du Sud renforce ses contrôles de voyageurs pour éviter l’introduction de maladies animales sur son territoire.

Cette mesure, à mettre en relation avec la reprise du trafic aérien (désormais à 50% du niveau pré-pandémique) s’applique à 8 aéroports et 6 ports, dont ceux d’Incheon, Gimpo et Jeju. L’absence de déclaration d’animaux ou produits d’origine animale transportés par les voyageurs est passible d’une amende de 10M wons (environ 7 800$). Source : Yonhap

 

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Rédigé par : Le pôle agriculture et alimentation du Service économique régional de Tokyo et le Service économique de Séoul.

Contact : Jérôme PERDREAU, Conseiller agricole, jerome.perdreau@dgtresor.gouv.fr 

Gaël THEVENOT, Conseillère agricole adjointe, gael.thevenot@dgtresor.gouv.fr

Ryoko ISODA, Attachée sectorielle au pôle agriculture et alimentation, ryoko.isoda@dgtresor.gouv.fr

Enzo MONIQUE, Chargé de mission,  enzo.monique@dgtresor.gouv.fr

Jina AHN, Attachée économique en charge des questions agricoles au sein du SE de Séoul, jina.ahn@dgtresor.gouv.fr