Le 17 mai, le gouvernement, représenté par le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines et le ministère de l’Environnement, a lancé avec les Nations unies, représentées entre autres par l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), un Fonds d’innovation pour les énergies renouvelables (REIF pour son sigle en anglais, désignant le « Renewable Energy Innovation Fund »).

Le 17 mai, le gouvernement, représenté par le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines et le ministère de l’Environnement, a lancé avec les Nations unies, représentées entre autres par l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), un Fonds d’innovation pour les énergies renouvelables (REIF pour son sigle en anglais, désignant le « Renewable Energy Innovation Fund »).

L’Uruguay est l’un des quatre pays au monde qui a été choisi pour bénéficier de fonds, qui est financé par le Fonds conjoint des Nations unies pour les ODD (sigle pour Objectifs de développement durable). Celui-ci fournira un apport de 10 MUSD, qui a pour objectif de créer un effet d’entraînement permettant de mobiliser plus de 77 MUSD de financements auprès d’autres acteurs, tels que les banques de développement régionales et les banques commerciales privées.

Ces financements doivent ainsi permettre d’impulser des projets privés innovants dans le domaine des énergies renouvelables qui présentent un certain niveau de risque et nécessitent donc un premier apport pour attirer des financements. Pour sélectionner les projets qui bénéficieront de ce fonds, un comité chargé d’évaluer les initiatives d'un point de vue technique sera créé.

De plus, les projets soumis pourront porter sur certains domaines ciblés, à l’instar de la mobilité électrique, de l'hydrogène vert et de l'économie circulaire. En effet, comme l’ont relevé les autorités lors du lancement du fonds, l’Uruguay produit déjà, grâce à sa « 1ère transition énergétique », la quasi-totalité de son électricité (97% du total) à partir de sources renouvelables. Il s’agit donc d’opérer la « 2ème transition énergétique », visant à décarboner les secteurs du transport et de l’industrie. Ce fonds contribue à cet objectif, tout en complétant des initiatives déjà lancées, telles que le fonds sectoriels consacré à l’hydrogène vert (10 MUSD) qui a été présenté fin mars 2022 par les autorités uruguayennes.