Nouvelles économiques du Japon et de la Corée du Sud

Lettre AGRO Japon – Corée

N° 62 - avril - mai 2022

 

  drapeau Japon

Sommaire

IMAGE DU MOIS :  
Marché à ciel ouvert à Séoul 

Photographe : Mike Swigunski

Japon
  • Le Japon s’ouvre aux parents de résidents étrangers
  • Les visas de nouveau délivrés aux travailleurs étrangers
  • Des fonds d’urgence annoncés pour compenser la hausse des prix des intrants agricoles
  • Les règles d’étiquetage renforcées suite à des tromperies sur l’origine de palourdes asari
  • Le Japon et la Russie concluent les négociations annuelles sur les quotas de pêche dans les eaux japonaises
  • Le Japon alloue 500Mds ¥ pour améliorer la gestion de l’eau en Asie du Sud-Est
  • Le recrutement de personnes handicapées encouragé par le MAFF
  • Le secteur de la restauration se redresse mais reste loin de son niveau d’avant pandémie
  • Le gouvernement soutient les exportations par voie maritime de fruits japonais en Asie
  • L’influenza aviaire hautement pathogène progresse -  ainsi que les restrictions à l’importation
  • Deux nouveaux foyers de peste porcine classique détectés

 

Corée
  • La Corée lève l’obligation du port du masque en extérieur
  • Le futur ministre de l’Agriculture nommé par le président élu
  • Les exportations de nouilles instantanées progressent de 20%
  • Le projet d’adhésion au CPTPP se poursuit
  • L’autosuffisance céréalière de la Corée atteint son plus bas niveau historique

 

Le chiffre du mois : +4,1%

Hausse des prix à la consommation en Corée en Mars

 

Japon

a)Covid-19

Le Japon s’ouvre aux parents de résidents étrangers

Seuls les membres de la famille du premier degré (parents, enfants) et second degré (frères, sœurs, grands-parents, petits-enfants) se verront accorder des visas spéciaux permettant des séjours de courte durée. Alors que le pays est désormais ouvert aux étudiants et aux travailleurs étrangers, la réouverture encadrée des frontières à certaines catégories de touristes (réservation via des tour-opérateurs, schémas de déplacement prédéfinis) pourrait avoir lieu en juin, selon une source gouvernementale. Source : Japan Times, Kyodo news

 

Les visas de nouveau délivrés aux travailleurs étrangers

Ces visas sont délivrés dans le cadre d’un programme créé en 2019 pour attirer la main d’œuvre dont les entreprises japonaises, notamment agricoles, manquent fortement. Deux types de visas sont proposés, de catégories 1 et 2 : le visa de catégorie 1, destiné aux travailleurs moyennement qualifiés (ouvriers, travailleurs agricoles), n’est pas renouvelable et permet d’occuper des emplois à responsabilités limitées ; le visa de catégorie 2, destiné aux travailleurs hautement qualifiés, permet d’accéder au statut de résident permanent et à des postes à responsabilités, mieux rémunérés. Selon l’Agence des services de l’immigration, moins de 50 000 ressortissants étrangers avaient reçu en décembre 2021 le visa de catégorie 1. Source : Japan News

 

 b) Actualité politique et économique

Des fonds d’urgence sont annoncés pour compenser la hausse des prix des intrants agricoles

Le gouvernement japonais a décidé d’affecter un budget de 75 milliards de yens (environ 553 M€) pour l’agriculture et la forêt, pour pallier la hausse des prix des intrants agricoles. Parmi ces 75 Mds, 43,5 Mds sont destinés au fonds de stabilisation des prix de l’alimentation animale, fortement sollicité depuis le début de l’année. 10 Mds ¥ doivent être attribués à des mesures de diversification des approvisionnements en engrais, gérés en grande partie par la coopérative JA Zen-noh et actuellement très dépendants de la Chine, par la prise en charge d’une partie des frais de transport.  10 Mds ¥ sont dédiés à compenser la hausse des prix du blé importé et à promouvoir l’utilisation du riz et de la farine de riz domestiques. Enfin, 2,5 Mds ¥ doivent soutenir la production nationale de blé (qui couvre moins de 20% de la consommation domestique). Sources : AgriNews 1 et 2

 

Les règles d’étiquetage ont été renforcées suite à des tromperies sur l’origine de palourdes asari

Selon le ministère en charge de la pêche (Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries – MAFF), 2 485 tonnes de palourdes japonaises (« asari ») auraient été commercialisées en grande surface comme provenant de la préfecture de Kumamoto. Or cette quantité dépasse largement la quantité annuelle de palourdes capturées dans la préfecture : si les prises d’asari de Kumamoto s’élevaient à 40% du total national en 1977, avec 65 000 tonnes, elles ont chuté en 2020 à moins de 30 tonnes. Les prises d’asari sont en baisse au niveau national aussi puisqu’elles sont passées de 160 000 tonnes en 1983 à 4 305 tonnes en 2020. Face à la raréfaction de la ressource, une grande partie des professionnels du secteur a développé les importations de palourdes depuis la Chine ou la Corée du Sud, qu’ils continuent pourtant d’étiqueter comme ayant été élevées au Japon.

Pour lutter contre cette tromperie sur l’origine, la préfecture de Kumamoto a suspendu en février ses expéditions d’asari. Cependant, 80% des asari faussement étiquetées comme palourdes de Kumamoto auraient été importées via des bureaux de douanes de Shimonoseki (pointe de Honshu face à l’île de Kyushu), point d’entrée au Japon de produits de la pêche et de l’aquaculture en provenance de Corée du Sud et de Chine, où une falsification de documents a pu être observée. Le MAFF et l’agence de la consommation ont, de leur côté, révisé en mars la norme d’étiquetage des produits alimentaires : selon cette nouvelle norme, les palourdes importées ne peuvent être étiquetées comme étant produites au Japon que si elles y ont été cultivées pendant au moins 18 mois par des opérateurs certifiés, qui sont donc tenus de conserver les documents de traçabilité.

Les expéditions d’asari en provenance de Kumamoto ont repris le 12 avril pour la première fois depuis deux mois, après la mise en place d’un nouveau système de traçabilité à partir de QR codes et de tests ADN. Le MAFF poursuit ses contrôles et prévoit de mener une nouvelle enquête à l’échelle nationale afin de vérifier l’efficacité des mesures mises en place. Source : Japan News

 

Le Japon et la Russie concluent les négociations annuelles sur les quotas de pêche dans les eaux japonaises

Le  25 avril, le Japon et la Russie ont signé un accord partiel sur les quotas de pêche de saumons et truites de mer dans les zones économiques exclusives (ZEE) respectives des deux pays, autour de l’Ile septentrionale d’Hokkaido. Les deux pays ont convenu d’un quota de 2 050 tonnes dans la ZEE du Japon pour 2022, soit le même niveau que l’année dernière, ainsi que du paiement à la Russie d’une « redevance de coopération » comprise entre 200M ¥ (1,5M $) et 300M ¥, calculée en fonction des prises. La plancher de cette redevance – que Tokyo verse à Moscou puisque le saumon et la truite appartiennent au pays dans lequel ils ont été pondus selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer – a été réduit de 60M ¥ par rapport à l’année dernière en raison d’une baisse des prises ces dernières années. La saison de pêche, qui devait débuter le 10 avril, a été retardée et a démarré début mai. Le quota de pêche dans la ZEE russe, habituellement négocié simultanément, a en revanche été renvoyé à des discussions distinctes dont le calendrier reste incertain, dans un contexte de tensions liées aux sanctions adoptées par le Japon en réponse à la guerre en Ukraine. Source : Mainichi Shinbun, Kyodo news

 

Le Japon offre 500 Mds ¥ à l’occasion du Sommet de l’eau de Kumamoto

Selon le Premier ministre japonais, ce budget doit contribuer pendant les cinq prochaines années à résoudre les difficultés liées à la ressource en eau dans la région Asie-Pacifique, notamment en développant des infrastructures de haute qualité dans les pays les plus menacés. Les participants au sommet, qui s’est déroulé les 23 et 24 avril, ont discuté de l’optimisation des modalités de gestion de la ressource en eau et des mesures à prendre pour faire face aux inondations et autres catastrophes naturelles, à la fois plus fréquentes et plus graves en raison du changement climatique. Pour clore cet événement, la déclaration de Kumamoto a été adoptée et sera discutée lors de la Conférence des Nations unies sur l’eau prévue en mars 2023. Source : Japan News

 

Le recrutement de personnes handicapées est encouragé par le MAFF

L’initiative « Nofuku renkei » (coopération agricole et sociale), lancée par le MAFF en 2019, a pour objectif d’inciter les exploitations agricoles à recruter des personnes handicapées afin de pallier le manque de main d’œuvre, tout en créant un environnement social plus inclusif. Le gouvernement souhaite porter à 3 000 le nombre d’exploitations participant à ce programme d’ici 2024, en distribuant des subventions pour aménager les lieux de travail, alors que l’initiative Nofuku renkei reste méconnue de la quasi-totalité des agriculteurs japonais. 10% seulement des agriculteurs ont déjà participé à cette initiative mais plus de la moitié d’entre eux affirment que les personnes handicapées recrutées sont devenues une main d’œuvre précieuse. 4% seulement se sont désengagés de l’initiative après l’avoir testée.  Source : AgriNews

 

Le secteur de la restauration se redresse mais reste loin de son niveau d’avant la pandémie

Après la levée le 22 mars des restrictions sanitaires, les restaurants ont repris leur fonctionnement habituel, confortant ainsi la progression des recettes notée depuis 4 mois, avec +5,9% enregistrés en mars 2022 par rapport à l’année précédente. Les ventes restent toutefois en-deçà des chiffres de mars 2019 de 13,7%. Parmi les différentes enseignes, les « family restaurants » voient une progression de leur chiffre d’affaires de 4% (-25% par rapport à mars 2019) et les izakayas (pubs) et les bars de 4,3% (-68,5% par rapport à mars 2019). La restauration rapide est le seul secteur qui connait une augmentation par rapport à l’avant-Covid : +2,6%, avec un chiffre d’affaires en hausse de 6,6% en mars 2022 en glissement annuel. Le secteur de la restauration doit toutefois encore composer avec le manque de main d’œuvre, la hausse des coûts des matières premières et les perturbations mondiales des chaînes logistiques. Source : Nikkei

 

Le gouvernement soutient les exportations par voie maritime de fruits japonais en Asie

Prisés en Chine en raison de leur qualité, les fruits japonais sont toutefois encore peu exportés en raison notamment des coûts élevés de transport par avion et principalement réservés aux périodes de fêtes. Le transport maritime, moins cher que le fret aérien, reste actuellement peu utilisé en raison des délais plus longs (4 jours vers Hong Kong en temps normal, jusqu’à une semaine actuellement) et son utilisation permettrait d’améliorer la compétitivité prix des produits japonais. 

Dans le cadre de sa stratégie de développement des exportations agricoles, le ministère de l’agriculture japonais souhaite s’appuyer sur le port de Hanshin (Osaka – Kobe), centre logistique équipé avec des entrepôts réfrigérés et plaque tournante nationale pour la distribution de fruits. Le MAFF conduit des expérimentations afin de permettre le recours au transport maritime pour les fruits rapidement périssables (agrumes japonais « mikan », kakis, framboises). L’envoi conjoint de quantités réduites de ces fruits dans des containers de pommes, exportées en grandes quantités, est notamment envisagé : des emballages ont été développés par Mitsui chemicals afin de protéger les fruits périssables des effets du gaz éthylène émis par les pommes durant leur maturation.

Un objectif ambitieux de 5 000 Mds¥ d’exportations agricoles d’ici 2030 (40 Mds€) a été fixé par le MAFF. En 2021, les exportations de produits agricoles japonais ont augmenté de 25% pour atteindre 1,24 trillion¥ (9,7 Mds€), les fruits et légumes représentant 5% des exportations. Source : Japan News

 

c) Actualité sanitaire et phytosanitaire

 

L’influenza aviaire hautement pathogène progresse – au même titre que les restrictions à l’importation

Six nouveaux foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été détectés en avril dans des élevages de volaille, portant à 23 le nombre de foyers confirmés depuis l’automne 2021. Un foyer a été enregistré dans la préfecture de Miyagi (32 000 volailles abattues), deux dans les préfectures d’Aomori (280 000 volailles abattues au total), trois à Hokkaido (520 000 poules pondeuses abattues dans le 1er, record pour cette préfecture, 500 émeus et 100 poules abattus dans le 2e, 100 émeus dans le 3e) et un dans la préfecture d’Akita (400 poules abattues).

Par ailleurs, deux cas d’IAHP ont été détectés chez des mammifères sauvages, en l’occurrence un renard et un tanuki, dans l’île septentrionale d’Hokkaido. Les cadavres de ces animaux ont été retrouvés dans une zone proche de celle où des corbeaux contaminés par le virus avaient préalablement été mis en évidence. La préfecture d’Hokkaido penche donc pour une transmission du virus via la consommation de cadavres de corbeaux infectés.

Concernant les restrictions à l’importation de volailles vivantes et de produits de volaille en provenance de France, 30 départements sont désormais concernés, suite à la détection de foyers en élevage ou dans des basses-cours, ou à l’extension de zones de restrictions liées à des foyers de départements voisins. Malgré une situation toujours préoccupante dans les Pays-de-la-Loire et récemment en Dordogne, le MAFF maintient pour la filière avicole française le principe de zonage influenza aviaire, qui consiste à suspendre les exportations uniquement dans les départements touchés par l’épizootie. Sources : MAFF 1 et 2, Mainichi

 

Deux nouveaux foyers de peste porcine classique ont été détectés

Un 77e foyer de peste porcine classique a été enregistré dans un élevage porcin de la préfecture de Tochigi qui avait pourtant déjà mis en œuvre la vaccination chez les suidés domestiques et sauvages. 1 200 porcs ont été abattus. Suite à la détection de sangliers contaminés dans les préfectures d’Hiroshima, Yamaguchi et Shimane, il a par ailleurs été décidé de vacciner tous les suidés. Un 78e foyer de peste porcine classique (PPC) a par la suite été signalé dans la préfecture d’Ibaraki (1000 porcs abattus), soit le premier depuis 40 ans pour cette préfecture. La préfecture ayant, comme celle de Tochigi, déjà fait vacciner tous ses élevages, aucune zone de restriction n’a été mise en place. Source : MAFF

  

Corée du Sud

a)Covid-19

La Corée lève l’obligation du port du masque en extérieur

L’épidémie poursuit son reflux, avec un nombre de cas quotidien globalement en baisse depuis la troisième semaine de mars et désormais inférieur à 50 000 cas par jour. Les capacités hospitalières du pays restent loin de la saturation et les exemples de pays ayant supprimé l’obligation du port du masque en extérieur, dont la France, sont avancés par le gouvernement pour justifier cette levée, effective depuis le 2 mai. Cette mesure est en revanche jugée prématurée au regard de la situation épidémique par l’équipe de transition du président élu Yoon Suk-yeol, qui a pris ses fonctions le 10 mai. Source : JoongAng Daily 1, 2

 

b)Actualité politique et économique

Le nouveau ministre de l’Agriculture nommé par le président élu

Nommé ministre de l’agriculture par le président-élu Yoon Suk-yeol, Chung Hwang-keun a fait l’essentiel de sa carrière au sein du ministère de l’agriculture et des affaires rurales (MAFRA). Il a notamment dirigé la Rural Development Administration entre 2016 et 2017 (agence du MAFRA chargée de la modernisation du secteur agricole) et a été « secrétaire présidentiel à l’agriculture » (équivalent de conseiller agriculture) sous la présidence de Park Geun-hye. Il a indiqué qu’il utiliserait son mandat pour « renforcer le secteur » et relever « les défis croissants que sont l’instabilité de la chaîne d’approvisionnement, la pénurie de main d’œuvre et le changement climatique ». La prise de fonctions du nouveau gouvernement s'est déroulée le 10 mai. Source : Yoonhap

 

Les exportations de nouilles instantanées progressent de 20% en mars, malgré une hausse des coûts de production.

La Corée du Sud a exporté le mois dernier pour plus de 71,6M$ de nouilles instantanées, ou « ramyeon » en coréen, contre 59,6M$ un an plus tôt selon les données du service des douanes coréennes et des sources industrielles. Ces bons résultats sont à mettre en relation avec la popularité mondiale de la culture coréenne (films, séries télévisées et musique coréenne notamment), ainsi qu’avec l’augmentation des repas pris à la maison depuis le début de la pandémie de Covid-19. Le premier marché à l’étranger est la Chine (19,1M$ d’exportations), suivi des Etats-Unis (9,75M$) et du Japon (5,7M$). Les exportations vers la Russie ont toutefois chuté le mois dernier suite à l’invasion de l’Ukraine, de 58% en glissement annuel, pour atteindre 540k$.

Ce dynamisme pourrait toutefois être contrarié par la hausse du prix des matières premières, en particulier la farine de blé suite au conflit russo-ukrainien, alors que cette farine représente 40 à 50% des coûts de production des nouilles. Par ailleurs, l’Indonésie, plus grand producteur d’huile de palme à l’échelle mondiale (59% en 2021), a annoncé mettre fin à ses exportations d’oléine de palme RBD (huile raffinée à partir de l’huile de palme brute) à partir du 28 avril, et ce pour une durée indéterminée. L’huile de cuisson utilisée pour les nouilles instantanées étant majoritairement constituée d’oléine RBD, cette hausse se traduira sur les coûts de production. L’entreprise Ottogi avait déjà augmenté le prix de ses ramyeon de 11,9% en moyenne en août 2021, soit sa première hausse de prix depuis 4 ans, et de nouvelles hausses des coûts des matières premières devront vraisemblablement être répercutées sur les prix de vente aux consommateurs. Source : Yonhap et Joongang Daily

 

Le projet d’adhésion au CPTPP se poursuit

La Corée prévoit de déposer sa demande d’adhésion à l’accord global et progressif pour le partenariat transpacifique (CPTPP) avant la fin du mois d’avril, pour une durée totale de procédure qui peut aller jusqu’à 2 ans. Une hausse de 0,33 à 0,35 point de PIB (environ 2,9Mds $) est attendue de l’adhésion à cet accord, qui contribuerait à la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement stable en Asie-Pacifique pour la Corée (les pays membres du CPTPP représentaient 23,2% des exportations et 24,8% des importations coréennes en 2019). Le gouvernement a déclaré « poursuivre le processus [d’adhésion] tout en maintenant des canaux de communication ouverts avec les agriculteurs et les pêcheurs », qui craignent de perdre des parts de marché importantes si l’accord est conclu, face à la concurrence des pays signataires de ce traité (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam). Source : KoreaTimes

 

L’autosuffisance céréalière de la Corée atteint son plus bas niveau historique

Selon les données de la FAO, le taux d’approvisionnement en céréales de la Corée a atteint 19,3% en 2020, soit une baisse de 11,6 points depuis 2000, ce qui place la Corée au dernier rang des membres de l’OCDE. Une loi sur la promotion de la filière du blé domestique, adoptée en 2019 pour renforcer les investissements de l’ensemble des opérateurs de la filière, n’a pas permis à ce jour d’enrayer cette baisse. Par ailleurs, le prix du blé importé continue sa progression, aggravée par le conflit russo-ukrainien, avec une hausse de 41% enregistrée par rapport à mars 2021. Sources : KoreaTimes et Yonhap

 

La restauration coréenne encore fragile malgré une reprise depuis la fin de l’année 2021

Le nombre de personnes employées dans les restaurants et les cafés a atteint 1,56M en octobre dernier, soit une augmentation de 1,2% en glissement annuel, chiffre qui reste toutefois inférieur à celui enregistré au tout début de la pandémie, soit 1,72M en avril 2019. Le secteur de la restauration concentre la plus grande part des emplois en Corée (5,6% des 27,7M salariés). Source : Yonhap

 

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Rédigé par : Le pôle agriculture et alimentation du Service économique régional de Tokyo et le Service économique de Séoul.

Contact : Jérôme PERDREAU, Conseiller agricole, jerome.perdreau@dgtresor.gouv.fr 

Gaël THEVENOT, Conseillère agricole adjointe, gael.thevenot@dgtresor.gouv.fr

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Enzo MONIQUE, Chargé de mission,  enzo.monique@dgtresor.gouv.fr

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