SITUATION POLITIQUE ET SANITAIRE (COVID)

Légère et lente amélioration de la situation sanitaire en Espagne. Les contaminations semblent avoir atteint un plateau, l’incidence à 14 jours oscillant entre 3 100 et 3 500 cas pour 100 000 habitants, avec cependant de fortes disparités régionales. Face à ce niveau de contagions qui reste élevé, les règles appliquées aux arrêts de travail s’assouplissent. Le pays enregistre des cas Covid moins graves, grâce notamment à la vaccination, particulièrement répandue (90,5% de la population de plus de 12 ans est entièrement vaccinée).

Au Portugal, majorité absolue pour le PS et un allégement des mesures sanitaires malgré une augmentation des indicateurs épidémiques. Après la dissolution parlementaire début décembre, les législatives anticipées du 30 janvier ont vu le Parti Socialiste d’Antonio Costa obtenir la majorité absolue. Face à la croissance du taux d’incidence (>6 100 au 30 janvier) et des isolements et tests afférents, et alors que soins intensifs et décès n’ont pas connu cette augmentation, le gouvernement portugais a allégé les mesures sanitaires, notamment pour soulager l’économie. Le taux de vaccination complète atteint désormais 90% de la population portugaise ; 4,2M de personnes ont de plus reçu la 3ème dose.

ACTUALITÉS AGRICOLES

Nouvelle PAC

L'Espagne et le Portugal font partie des 21 États membres qui ont transmis leurs projets de Plan stratégique à la Commission fin 2021. En Espagne, le Parti Populaire (droite, principal parti d’opposition) a qualifié le document transmis de "projet Planas" (du nom du ministre de l’agriculture), faute d'accord politique des Communautés autonomes et de prise en compte des conclusions de la consultation publique (en cours jusqu'au 4 février). Les manifestations contre la future PAC se poursuivent, mais de manière plus sporadique, principalement en Andalousie et Castille-et-León

Au Portugal, lors d’un débat préélectoral organisé début janvier par la CONFAGRI sur l'avenir de l'agriculture, la majorité des partis, en dehors du PS, ont défendu la nécessité de revoir en profondeur les politiques publiques et l'organisation du secteur. L’ensemble des partis (hors PS) ont également considéré essentiel de corriger des « lacunes » du PSN tel que déposé à Bruxelles. Débureaucratisation et simplification des procédures, soutien accru aux investissements, modernisation et rajeunissement de la population agricole, engagement clair en faveur de l'irrigation et défense du mode de vie rural étaient quelques-uns des principaux objectifs affichés par les partis.

 

Présidence française de l’UE

L’Espagne défendra, aux côtés de la France, la réciprocité des normes pour les produits importés et les clauses miroir dans les accords commerciaux avec les pays tiers. A l’occasion du lancement de la présidence française de l’UE, le ministre espagnol a communiqué sur la nécessité de garantir que les produits importés répondent aux mêmes exigences en matière d'environnement, de santé et de bien-être animal que celles imposées aux produits fabriqués dans l'UE.

Soutien affiché par le Premier ministre portugais à la PFUE lors de son lancement. Les enjeux et financements européens sont suivis avec intérêt au Portugal, le démarrage de la PFUE a dès lors fait l’objet d’importants commentaires de la presse. Le Premier Ministre Antonio Costa avait publié le 1er janvier un message de soutien sur Twitter : « Je souhaite plein succès à @EmmanuelMacron pour la présidence française du Conseil de l'Union européenne qui débute aujourd'hui. Il compte sur le soutien actif du #Portugal pour construire une Europe plus prospère, plus juste, plus ouverte et solidaire avec le monde. #EU2022FR ».

 

Agriculture, élevage et société

Le ministre espagnol de la Consommation sonne la charge contre l’élevage intensif et la consommation de viande. Dans une récente interview au journal britannique The Guardian, le ministre de la Consommation, Alberto Garzón (dirigeant de Izquierda Unida, parti de gauche radicale allié du parti socialiste dans la coalition gouvernementale), a affirmé que les grandes exploitations agricoles espagnoles polluaient les sols et l'eau, et exportaient des viandes de mauvaise qualité provenant d'animaux maltraités. Cette déclaration, qui intervenait 6 mois après une première polémique suscitée par ses déclarations critiquant les grandes exploitations agricoles, a semé le trouble dans toute l'Espagne, non seulement dans le secteur agricole, mais aussi dans le monde politique et au sein de l’exécutif.

« Passeport pour les framboises », dénonciation de l’exploitation des migrants à Odemira. Le journal britannique The Guardian dénonce dans une enquête l'exploitation des travailleurs agricoles d'Odemira, qui bénéficient d’un revenu inférieur au salaire minimum pour la récolte de baies vendues à de grands groupes britanniques (Marks & Spencer, Tesco et Waitrose). La plupart des travailleurs, originaires d'Asie du Sud, viennent au Portugal attirés par les lois sur l'immigration de travail, qui permettent aux étrangers de toutes nationalités d'obtenir un statut légal, voire la citoyenneté.

 

Coûts de production

Aliments du bétail : entre 12% et 26,5% de hausse en 2021 en Espagne. C’est ce qui ressort des données du ministère de l'agriculture. Les hausses les plus fortes ont été observées pour les aliments pour les porcs ibériques. Certains types d'aliments ont largement dépassé le 400 €/t, et peu sont restés en dessous de la barre des 200 €.

Malgré la hausse des coûts de production, nette progression de la valeur ajoutée de l'activité agricole en 2021 au Portugal. Selon les premières estimations de l'Institut national de la statistique (INE), le revenu de l'activité agricole devrait augmenter de 11,1%. La valeur ajoutée brute agricole est également en progression (+9,0%) malgré l’augmentation des dépenses de consommation intermédiaire (+12,4%), liée à la hausse des prix de l'énergie (+15,4%), des fertilisants (+31,0%) et des aliments pour animaux (+16,1%). D’autre part, le montant des subventions au titre de 2021 devrait augmenter de 8,5% en raison d'une hausse des subventions aux produits (+3,9%) et des autres subventions à la production (+9,7%). Le revenu de l'activité agricole a connu une croissance de 45,3% au Portugal au cours de la période 2018-2020, par rapport à la période 2005-2007 (contre +43,3% en moyenne dans l’UE).

 

Fruits et légumes

Agrumes : mauvaise conjoncture pour les producteurs valenciens et andalous. Les prix des agrumes espagnols ont commencé l’année aux mêmes niveaux qu’en décembre 2021, avec de fortes baisses par rapport à la campagne précédente (-24% pour la sanguine, -22% pour la naveline, -20% pour la navel). Selon les syndicats agricoles, la communauté de Valence, principal bassin de production du pays, aurait perdu 2 000 ha de mandarines en 2021. L’inquiétude règne également en Andalousie, où les prix ont chuté de 30% en moyenne par rapport à la saison précédente. Les organisations professionnelles d’Almeria attribuent cette mauvaise conjoncture à la concurrence accrue des agrumes provenant de pays tiers (notamment Afrique du Sud et Argentine), dont les calendriers de mise en marché coïncident avec celui des agrumes andalous, dans un contexte de hausse des volumes locaux (+15%). Le citron (-24%) et l'orange (-36%, prix producteurs moyen ne dépassant pas 15 c€/kg) sont les produits les plus touchés.

Fraise : plus de 12 000 saisonnières marocaines pour la campagne 2022 en Andalousie. Un premier contingent de 830 saisonnières marocaines est arrivé dans le sud de l'Espagne la semaine dernière, via le port d'Algésiras. Au total, 12 300 travailleuses marocaines apporteront leur contribution à la récolte des fraises et autres fruits rouges en Andalousie. L'arrivée des saisonnières marocaines, prévue initialement fin décembre 2021, été reportée en raison de la pandémie de Covid. Pour leur transport, une quinzaine de navires ont été affrétés, avec des deux royations par semaine.

Fruits secs : le potentiel de production espagnol en hausse. Face au fort rebond de la demande internationale et surtout européenne, l’Espagne a augmenté le potentiel de production de ses vergers de fruits secs. La pistache s’est particulièrement développée ces dernières années, pour atteindre 56 000 ha plantés (dont 82% situés en Castille-la-Manche), dont 63% ne sont pas encore entrés en production. L’amande reste la principale production de fruits secs, sur près de 600 000 ha, avec un effort significatif d’amélioration variétale.

De très bons résultats pour la campagne fruitière portugaise 2021. Selon les données provisxoires de l’INE, la campagne fruitère affiche de très bons résultats avec une forte augmentation de la production en volume (+14,5%), à laquelle la majorité des fruits ont contribué, principalement pomme, poire, cerise, amande, fruits tropicaux et olive. Ainsi, la production de pommes devrait augmenter de 20%, celle des poires de 40% (après une baisse de 34% en 2020), celle des cerises de 200% (campagne 2021 la plus productive des 35 dernières années), et celle des amandes de 20% (production la plus élevée des deux dernières décennies, grâce à l'exploitation de nouvelles plantations intensives).

 

Vin

Les ventes de vins de Porto et du Douro atteignent un niveau record de 600 M€ en 2021. Le président de l'Institut des Vins du Douro et Porto (IVDP), qualifie l’année 2021 d’ « étape historique », grâce notamment aux exportations. La majorité des ventes sont réalisées par les vins de Porto (390 M€, +3% par rapport à 2019), auxquelles s’ajoutent 190 M€ de vins AOP du Douro (+9% par rapport à 2019). Les ventes sont portées par le  marché international (403 M€, +9% par rapport à 2019), le marché national restant en deçà des chiffres avant pandémie (52 M€, -19%), principalement en raison de la baisse du tourisme. La France est la première destination des exportations de vin portugais, devant les États-Unis et le Royaume-Uni.

 

Filière oléicole

Face à une récolte record, le secteur de l'huile d'olive portugais en difficulté face à la sous-capacité des pressoirs. Alors que la Sociedade Agrícola Ouro Vegetal explique avoir alerté les autorités publiques depuis plus de deux ans sur les grandes faiblesses de capacité qui affectent le secteur oléicole portugais, la Fédération nationale des coopératives agricoles d'oléiculteurs (Fenazeites) a publié un communiqué sur les difficultés de la campagne en cours. Dans le détail, il apparait que les trois unités d'extraction du district de Beja et celle du district de Portalegre ont une capacité totale maximale de traitement de 600 000 t. Or, selon les dernières estimations de l’INE, la production d'olives dépasse 1,2 Mt (+70% par rapport à 2020), soit la campagne la plus productive des 80 dernières années.

 

Porc blanc

Début d’année difficile pour les éleveurs espagnols. Selon l'Association des producteurs de porcs (Anprogapor), le secteur commence l'année dans une situation économique « plutôt difficile » en raison de la hausse des coûts de production, et notamment des aliments qui, en 2021, ont augmenté de 12 à 16% selon le type d'exploitation porcine et son modèle de production.  Ce contexte pénalise les éleveurs espagnols au moment où ils s’efforcent, face au ralentissement des ventes vers l’UE et à l’absence d’améliorations de la demande chinoise, de redresser les exportations vers les marchés tiers, et de progresser en matière de santé et de bien-être animal.

 

Lait

Au Portugal, le prix du lait reste inférieur de 5 c€/l à la moyenne européenne en 2021. Le prix du lait au Portugal (29,98€/100kg) est 15% inférieur à la moyenne dans l’UE (35,47€). Les producteurs de lait exigent que le gouvernement impose une augmentation « immédiate » du prix payé au producteur pour accompagner les coûts de production, et souhaitent la création d'un observatoire du lait. En 2020, la balance commerciale des produits laitiers est par ailleurs fortement déficitaire (-239 M€), avec un solde positif pour le lait, crème et beurre, mais négatif pour le fromage, lait caillé et yaourts.

 

 

Influenza aviaire

Premier foyer de grippe aviaire hautement pathogène en élevage déclaré en Espagne. Le 18 janvier, un foyer d'IAHP a été confirmé dans un élevage de 18 900 dindes situé sur la commune de Fuenterrebollo, dans la province de Ségovie (Castille-et-León). Le laboratoire de référence d'Algete (Madrid) a précisé qu'il s'agissait du virus H5N1. La totalité des animaux de l’exploitation ont été abattus et les carcasses, les aliments pour animaux et tous les matériels susceptibles de transmettre le virus ont été détruits dans une installation de traitement agréée. L'origine de l'épidémie est en cours d'investigation, mais la source la plus probable serait l’avifaune sauvage. Une zone de restriction a été établie autour du foyer (zone de protection de 3 km, zone de surveillance de 10 km). Dans cette zone de restriction se trouvent actuellement 16 exploitations agricoles professionnelles et 196 fermes familiales destinées à l'autoconsommation.

6ème foyer détecté au Portugal. Un nouveau foyer de grippe aviaire a été détecté le 11 janvier dans un élevage de volaille à Peniche, ainsi que sur des animaux sauvages. Un premier foyer avait été détecté début décembre dans un élevage de volailles domestiques à Palmela, puis un 2ème dans un élevage de 18 000 dindes à Óbidos. Un lien avait été établi entre cet élevage et le 3ème foyer détecté à Vila Nova da Barquinha (6 000 dindes). Le 4 janvier, un 4ème foyer a été détecté dans un élevage de poulets et de canards dans le district de Setúbal. Le lendemain, un 5ème a été confirmé à Alpiarça, chez une oie sauvage. Au total, ce sont donc 6 foyers d'influenza aviaire confirmés au Portugal depuis décembre 2021. Les propriétaires des exploitations contaminées sont indemnisés pour l'abattage sanitaire des animaux.

 

Assurances agricoles

Plus de 722 M€ d’indemnisation pour les sinistres de 2021 en Espagne. L'indemnisation attendue des agriculteurs espagnols pour les pertes survenues au cours de l'année 2021 a dépassé 722,6 M€, soit 23% de plus que l'année précédente, selon l'estimation du pool des compagnies privées d'assurance agricole, Agroseguro. Cette hausse est liée à la répétition et à la gravité des phénomènes météorologiques défavorables (chutes de neige extrêmes, gels, grêles, tempêtes, dépressions isolées à haut niveau atmosphérique, inondations et vagues de chaleur) au cours de l'année 2021. Il s’agit du deuxième chiffre d'indemnisation le plus élevé des 42 ans d'histoire de l'assurance agricole dans le pays (après le record de 2012, marqué par une sécheresse extrême). Selon Agroseguro, l'augmentation des phénomènes météorologiques graves a été constante au cours de la dernière décennie.

COMMERCE EXTÉRIEUR

L'Espagne et le Portugal s'associent pour promouvoir leurs vins à l’international. L’interprofession vitivinicole d’Espagne (OIVE) et celle du Portugal (ViniPortugal), qui comptent parmi les plus importantes d'Europe, ont décidé d’unir leurs forces pour promouvoir ensemble leurs vins à l’international. Les deux pays consacreront un peu plus de 2 M€ à cette campagne de promotion conjointe, qui durera trois ans, et dont 80% seront financés par les fonds européens destinés à la promotion internationale des produits agroalimentaires de l'UE. L’objectif est de renforcer l'image des vins ibériques en tant que produits européens de référence, d'excellence et de tradition, auprès des professionnels et des consommateurs étrangers, dans le but d'améliorer leur positionnement sur les marchés internationaux.

Bonnes performances des exportations agricoles et agroalimentaires espagnoles malgré la pandémie. Au cours des 12 mois précédant septembre 2021, elles ont atteint 58,2 Md€, soit +8,9 % en glissement annuel, permettant au pays de consolider son excédent commercial à plus de 20 milliards (+13,4%). Les entreprises espagnoles ont développé leur présence notamment en Corée du Sud, au Japon et au Canada. Elles ont réussi à maintenir leurs exportations vers le Royaume-Uni, malgré le Brexit. Aux États-Unis, les droits de douane additionnels ont disparu, ce qui a permis à l'huile d'olive, aux vins, fromages, conserves et agrumes espagnols de revenir sur le marché américain. L’Espagne s’est félicité du fait que les États-Unis aient accepté la décision de l'OMC contre les droits de douane sur les olives de table noires espagnoles, et attend la mise en œuvre concrète de cette décision.

Les exportations agroalimentaires portugaises en hausse de près de 10% en 2021. Malgré une année complexe, aggravée par les contraintes des chaînes logistiques, PortugalFoods estime que l’export de produits agroalimentaires a augmenté de près de 10% en 2021 par rapport aux deux années précédentes, pour atteindre 6,8 Md€. Les produits qui connaissent les principales progressions sont le sucre et les confiseries (+39% par rapport à 2020), les poissons, crustacés et mollusques (+26%), ainsi que la catégorie du lait, beurre, fromages et œufs (+20%). A cela s’ajoute une bonne dynamique des exportations de cacao et chocolat (+18%), et des graisses animales et végétales (+14%).

PÊCHE MARITIME ET AQUACULTURE

Plan de lutte espagnol contre les captures accidentelles de cétacés. Le gouvernement espagnol a adopté le Plan national de lutte contre les captures accidentelles. Ce plan soutient la recherche sur les populations de cétacés, d'oiseaux et de tortues victimes de ces captures, et la mise en place de solutions techniques visant à réduire la mortalité de ces espèces.  

Les pêcheurs de Cantabrie vent debout contre les projets éoliens en mer. Les associations de pêche de la mer Cantabrique occidentale (couvrant les régions de Galice, des Asturies et de Cantabrie, soit un total de 4 300 bateaux et 12 000 pêcheurs) se mobilisent contre le développement de l’éolien marin dans ces zones de pêche du nord de l’Espagne. Ils dénoncent notamment l’absence de dialogue avec le ministère pour la Transition écologique dans l’élaboration du Plan d’aménagement de l’espace marin, qui vise à définir les principales zones en mer où ces projets pourraient voir le jour, alors que l’Espagne a publié le 9 décembre dernier sa feuille de route pour l’éolien en mer (objectif : installation de 1 à 3 GW d’éolien off-shore flottant à l’horizon 2030).

Quotas de pêche 2022 pour le Portugal : moins de merlu, plus de cabillaud. Si les discussions ont permis d'atténuer certaines des réductions initialement proposées par la Commission européenne en ce qui concerne le merlu, la sole et la langoustine, il subsiste d’importantes diminutions par rapport au total des captures autorisées en 2021. Le quota de merlu est ainsi réduit de 8% (contre 15% initialement), celui de la langoustine de 5% (contre 16%). Par contre, le quota de cabillaud a pu être augmenté de 168%, à 786 t (soit +493 t par rapport à 2021). Concernant le cabillaud de l'archipel du Svalbard, où le Portugal dispose d'un quota important, une décision était attendue courant janvier 2022.

« Mar 2020 » comptabilise 6 400 projets approuvés à fin décembre 2021. Le programme « Mar 2020 » clôture l’année 2021 avec 6 400 projets approuvés, impliquant un investissement de 732 M€ et un soutien public de 501 M€. Le taux d’exécution de Mar 2020 est de 62%, avec près de 325 M€ de soutien versés aux bénéficiaires. Le taux d’exécution est particulièrement avancé dans la Priorité 1 (71%), qui promeut une pêche durable, efficace, innovante et compétitive, et la Priorité 5 (77%), qui encourage la commercialisation et la transformation des produits de la pêche et de l'aquaculture.