En cette fin d’année 2021, le maitre mot tant du côté libyen que tunisien est « l’incertitude ». Alors que l’élection présidentielle en Libye devait se tenir le 24 décembre, la liste officielle des candidats n’a toujours pas été publiée (au 21 décembre) et la campagne électorale n’a pas officiellement commencé. Un report des élections parait inévitable mais ni la HNEC ni le parlement ne veut prendre la responsabilité de l’annoncer tant la question du ralliement au processus électoral n’était plus ces derniers temps objet de débat parmi les acteurs politiques libyens.

En Tunisie, le président, Kaïs Saïed, a levé le voile sur ses intentions politiques en présentant le 13 décembre sa feuille de route politique jalonnée par deux étapes symboliques : un referendum le 25 juillet sur une nouvelle constitution ou a minima la révision de la constitution actuelle et le 17 décembre des élections législatives, le parlement restant suspendu jusque-là.

En revanche, c’est toujours le plus grand flou sur le volet économique et financier : quel sera le contenu de la loi de finances 2022 ? Quand sera-t-elle publiée ? Quand le programme de réformes sera-t-il présenté au FMI et surtout « quand et comment » les reformes vont-elles être mises en œuvre ? et enfin le pays pourra-t-il tenir financièrement et économiquement pendant un an ?

Beaucoup d’interrogations que nous espérons voir lever en 2022. D’ici là, toute l’équipe du service économique régionale vous souhaite de belles fêtes et vous présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

 Au sommaire de cette cinquième édition de la lettre mensuelle de Tunisie et de Libye :

LIBYE:

  • Conférence de Paris
  • Remplacement de Jan Kubiz par Stephanie Williams comme représentant des Nations unies
  • Le secteur bancaire libyen
  • Le Cleantech Business Meeting

 TUNISIE:

  • Loi de finance rectificative pour 2021
  • Retour sur « les journées de l’entreprise » à Sousse 9-11 décembre 2021  
  • La gestion des déchets en Tunisie : le cas de Sfax