SITUATION POLITIQUE ET SANITAIRE (COVID)

Le gouvernement d’Antonio Costa n’a pas trouvé assez de voix à l’Assemblée nationale ce 27 octobre pour voter le budget 2022 en première lecture. Sans majorité au parlement, le PS voulait obtenir ne serait-ce que des abstentions de la part des partis à sa gauche (communistes, Bloc de gauche), qui auraient suffi pour viabiliser le budget : sans succès. Le président de la République avait plusieurs fois indiqué qu’il provoquerait des législatives anticipées dans une telle situation, il a déjà convoqué les partis politiques parlementaires pour le 30 octobre et un « Conseil d’État » pour le 3 novembre, étapes préliminaires avant une dissolution parlementaire.

La situation sanitaire s’est améliorée en Espagne, et semble se stabiliser. La semaine dernière en Espagne, l’incidence est tombée à moins de 40 cas pour 100 000 habitants sur 14 jours, le plus bas niveau du pays depuis juillet 2020. Depuis quelques jours, une très légère hausse des contaminations est constatée.

Le Portugal a atteint l’un des meilleurs taux de vaccination au monde (86% de vaccination complète). Le taux d’incidence, bien qu’en légère hausse, reste inférieur à 100 cas pour 100 000 habitants. Au regard des bons résultats de la vaccination, les principales restrictions sanitaires ont par ailleurs été levées le 1er octobre, mettant fin aux jauges et à la présentation du passe sanitaire dans les restaurants et hôtels.

ACTUALITÉS AGRICOLES

Éruption du volcan de La Palma

Face au regain d’activité du volcan Cumbre Vieja, l’angoisse des planteurs de bananes monte d’un cran. Les surfaces agricoles ravagées par la lave ont dépassé les 400 ha (dont plus de 300 ha en banane), auxquelles il faut ajouter un bon millier d’hectares affectés par les cendres et projections pyroclastiques, rendant les bananes impropres à la commercialisation. Le manque d’eau est un motif d’inquiétude supplémentaire, et les planteurs doutent de l’efficacité des 2 unités de dessalement installées à Puerto de Naos, sensées offrir 6 000 m3 d’eau par jour. Le ministère de l’Agriculture a annoncé une enveloppe de 20,8 M€ en faveur des agriculteurs dont les exploitations (bananeraies, vignes, fruits subtropicaux, oliviers, maraîchage, serres, etc.) ont été impactées. Ce paquet d’aides comprend 14 M€ d’aides directes pour indemniser les pertes de récoltes ; 4,3 M€ pour la réparation des infrastructures collectives (chemins, accès, canalisations d’irrigation) ; 2 M€ d’aides bancaires (financement de garanties de prêts). La Palma a produit 148 000 tonnes de bananes en 2020, soit 34,5% du total de la production de l'archipel des Canaries. La banane représente 43% de la SAU et 50% du PIB de l’île.

 

Future PAC

Plan stratégique national (PSN) espagnol : les principaux sujets concernant les aides directes sont clos (ministre Planas). Les producteurs de maïs ont manifesté la semaine dernière devant le ministère contre la rotation des cultures envisagée dans la conditionnalité renforcée et certains écorégimes du futur PSN. A Séville, les agriculteurs andalous ont réclamé « une PAC plus juste » et des écorégimes représentatifs de la diversité productive de la première région agricole du pays. Dans ce contexte délétère, les négociations avec les Communautés autonomes ont repris à haut niveau lors de la Conférence sectorielle du 21 octobre, à l’issue de laquelle le ministre Luis Planas a déclaré que les principaux sujets du premier pilier étaient clos, et qu’il fallait maintenant avancer sur les interventions du développement rural. Le PP (Partido Popular, principal parti d’opposition) a reproché à Luis Planas de passer en force. Le ministère et les régions se sont engagés à poursuivre leurs travaux, au niveau technique, pour terminer le projet de PSN en décembre en vue de sa transmission à la Commission avant la fin de l’année.

PSN portugais : un processus de négociation vivement critiqué et d’importantes tensions avec les parties prenantes. Les critiques à l'encontre du gouvernement concernant le retard dans les négociations du PSN se sont intensifiées. Les relations avec la CAP (Confédération des Agriculteurs Portugais) ont été particulièrement tendues. Elle reproche au gouvernement l’absence de concertation lors des réunions techniques sur le PSN et l’élaboration du volet agricole du Plan de relance et de résilience. Récemment, la CAP a refusé de participer à une réunion avec le ministère de l’Agriculture, suite à l’absence de réponse au document qu’elle avait envoyé au Premier Ministre sur l'architecture verte et les écorégimes. Dernièrement, le Secrétaire général de la Confédération a critiqué à Bruxelles la consultation de « façade » (sic) du gouverment portugais et demandé la prolongation du délai de transmission du PSN d'au moins 3 mois. La Coalition civique, regroupant 9 associations environnementales, considère également que, jusqu’à leur réunion avec la ministre Maria do Céu Antunes mi-octobre, les consultations sur le PSN ont été très limitées. La CAP a par ailleurs fortement  critiqué l’intégration de la Coalition civique dans les négociations, ne leur reconnaissant « aucune légitimité » (sic). La ministre prévoit d’intensifier les négociations avec les parties prenantes, programmant des rencontres dans les régions continentales jusqu’à fin octobre et dans les archipels début novembre. La proposition fera ensuite l'objet d'une consultation publique à partir du 15 novembre et sera présentée en fin d’année à la Commission européenne.

 

Plan de relance et de résilience

Feu vert de Bruxelles pour les aides de l’État espagnol à la transformation et la modernisation des serres. La Commission considère que le régime espagnol d’aides à la transformation et la modernisation des serres maraîchères, horticoles et de plantes ornementales, doté d’une enveloppe de 120 M€, respecte la réglementation communautaire en matière d’aides d’État. Ces aides, qui proviennent des fonds de relance et de résilience, seront mises en œuvre jusqu’au 31 décembre 2023. Octroyées sous forme d’aides directes, elles visent à améliorer la compétitivité et la durabilité des producteurs de fruits, légumes, fleurs et plantes ornementales, en les accompagnant dans la transition agroécologique. Pour être éligibles, les investissements doivent viser l’amélioration de l’efficacité énergétique et structurelle des serres.

Le Portugal encourage l’innovation via le programme « Terra Futura ». Ce programme, visant à rendre le secteur agricole portugais plus durable, rentable et inclusif, sera financé notamment par le PRR via la « Composante  5 - Capitalisation et innovation commerciale ». L’IFAP (Institut de financement de l’agriculture et de la pêche) est responsable de l’exécution de l’enveloppe dédiée à cette composante, de 93 M€ à horizon 2025, composée de 3 volets : (i) 36 M€ pour la rénovation/mise à niveau de 24 centres de réseaux d'innovation ; (ii) 45 M€ pour soutenir 100 projets de recherche, de développement et d'innovation ; (iii) 12 M€ pour financer 5 projets structurants de la transformation numérique du ministère de l'Agriculture.

 

Engrais

L’inquiétude monte en Castille-et-León. Les producteurs de grandes cultures et le syndicat COAG (Coordination des organisations d’agriculteurs et éleveurs) de la région de Castille-et-León (qui représente 38% de la récolte de céréales du pays) ont alerté les autorités régionales sur l’impact de la flambée des prix des engrais enregistrée depuis plusieurs mois (+100% pour le phosphate, +85% pour la potasse, +60% pour les engrais azotés). Alors que cette région consomme en moyenne annuelle 1,1 Mt (420 M€) d’engrais, la hausse des prix élèvera, selon les professionnels, le surcoût de production à 770M€ pour les céréales semées cet automne et au printemps prochain, poussant les agriculteurs à réduire au maximum l’utilisation d’engrais. Selon COAG, en Castille-et-León à l’heure actuelle, les engrais azotés ne se vendraient même plus.

 

Fruits et légumes

Deuxième plus forte production de pommes portugaises depuis 35 ans.  Selon l'Institut national de la statistique (INE), la production des vergers portugais augmentera en 2021. S’agissant des fruits à pépins, la pomme enregistrera sa deuxième production la plus élevée depuis 35 ans (340 000 t) et celle des poires atteindrait 183 000 t (+10% par rapport à la moyenne des 5 dernières années).

 

Porc blanc

Le marché espagnol continue de dévisser. Les cours du porc blanc sur le marché de Lérida enregistrent une chute de plus de 52 centimes depuis mi-juin, sous la pression de la sur-offre sur le marché européen et de l’absence de demande extérieure, principalement de la Chine. Le jambon et la longe de porc sont les pièces qui reculent le plus. Les opérateurs espagnols s’orientent vers le marché communautaire, où la concurrence est intense.

Les éleveurs portugais demandent des mesures d’urgence. La Fédération portugaise des associations d'éleveurs de porcs (FPAS) exige des mesures urgentes pour « contenir » les coûts de production, et regrette l’absence de stratégie du gouvernement pour encourager la consommation des produits nationaux et les filières courtes. Les principales difficultés mises en avant par la FPAS sont : (i) l’augmentation substantielle des coûts de production (carburant, électricité, alimentation animale), (ii) la forte baisse des prix payés aux producteurs (baisse de 27% entre 09/2020 et 09/2021), et (iii) la contraction du commerce international.

 

Céréales

Prévisions de récolte 2021 revues à la baisse, à 24 Mt (coopératives espagnoles). Selon les prévisions des Coopératives agroalimentaires, la récolte céréalière espagnole devrait atteindre 24,08 Mt en 2021, soit une baisse de 12,7% par rapport à l'année dernière, et une hausse de 4,02% par rapport à la moyenne des 4 dernières campagnes. La surface en céréales s’élèverait à 6,74 Mha, dont 84% sont non-irrigués. Les 16% de surfaces irriguées assurent à elles-seules 67% de la production nationale de céréales. Structurellement déficitaire, l’Espagne consomme près de 37 Mt de céréales chaque année, dont environ 26 Mt pour l'alimentation animale.

Un risque important sur les approvisionnements en céréales du Portugal à partir de janvier 2022 (AMPROMIS). Jorge Neves, président de l'Association nationale des producteurs de maïs (AMPROMIS), estime que le Portugal court le risque d’une pénurie de céréales dans les prochains mois en raison de la fragilité du secteur. Le pays est fortement dépendant du commerce international, puisqu’il importe près de 75% du maïs et plus de 90% du blé pour sa consommation nationale. Or, la forte hausse des prix du transport international et de l'énergie, associée au contexte géopolitique dans les pays fournisseurs (Russie, Ukraine, Argentine et Brésil) pourraient entrainer des ruptures d’approvionnement.

 

Gaspillage alimentaire

Premier projet de loi espagnol contre le gaspillage alimentaire. Ce projet de texte, qui impose à tous les opérateurs de la chaîne alimentaire d’avoir un plan de prévention du gaspillage et de rendre compte chaque année des pertes de denrées enregistrées, est une première en Espagne. En matière de don de denrées alimentaires, les industriels, les établissements commerciaux et les établissements d'hôtellerie et de restauration doivent signer des conventions avec les organisations bénéficiaires. Les établissements de restauration hors domicile devront proposer à leurs clients la possibilité d'emporter, sans frais supplémentaires, ce qu'ils n'ont pas consommé (« doggy-bags »). A l’issue du processus parlementaire, la loi devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2023.

Plus de 200 entreprises portugaises s’unissent contre le gaspillage alimentaire. Le mouvement « Unis Contre le Gaspillage » a fêté sa première année d'existence en 2021, à l’occasion de la Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages alimentaires. Cette initiative regroupe 2 100 personnes et 245 entreprises des secteurs de l'agriculture, de l'industrie, de la logistique, de la distribution, de la restauration, de la consommation, des médias et du social. Au Portugal, on estime qu'environ 1 Mt de nourriture par an continue à être gaspillée.

COMMERCE EXTÉRIEUR

Salon « Fruit Attraction » de Madrid :

Retour en force des entreprises françaises. Le salon international des fruits et légumes, « Fruit Attraction », a tenu sa 12ème édition du 5 au 7 octobre à Madrid. En quelques années, Fruit Attraction s’est imposé comme le salon de référence pour les producteurs de fruits et légumes frais du Sud de l’Europe. Compte tenu de son positionnement stratégique (porte d’entrée des fruits et légumes latino-américains et marocains en Europe), l’Espagne confirme son rôle de « hub » pour le commerce des fruits et légumes de l’Europe du Sud. La France constitue la plus forte représentation étrangère sur le salon, avec un pavillon (organisé par Business France) rassemblant une centaine d’entreprises, sur une surface de près de 2 000 m2.

Exportations portugaises de fruits et légumes en hausse en 2021 (Portugal Fresh). Lors de ce salon, le président de Portugal Fresh a annoncé que le secteur des fruits et légumes devrait clôturer 2021 avec des exportations de près de 1,7 Md€, en légère hausse par rapport à l’année précédente (1,65 Md€). En 2020, la grande majorité des exportations était destinée à 6 pays européens (80%), avec comme premiers clients l’Espagne (29%), la France (14%) et les Pays-Bas (12%). Les principaux produits exportés étaient les fruits à noyaux (247 M€), les tomates industrielles (238 M€) et les agrumes (179 M€).

Espagne/Portugal : l’Espagne conserve un confortable excédent commercial agroalimentaire avec son voisin ibérique, bien qu’en baisse en 2020. Dans ses échanges de produits agricoles et agroalimentaires avec le Portugal, l’Espagne enregistre une hausse régulière de son excédent commercial au cours des dernières années. Toutefois, le solde a reculé de 5% en 2020, sans doute en raison de la pandémie de Covid-19. Au total l’an dernier, l’Espagne a exporté au Portugal plus de 4,6 Md€ de produits agroalimentaires, et importé 1,8 Md€ de son voisin, conduisant à un solde de près de 2,8 Md€ en faveur de l’Espagne. L’Espagne est le principal partenaire commercial du Portugal, où le pays détient 58,5% de part de marché, très loin devant la France (9,4%). Le Portugal est le premier fournisseur de l’Espagne (49,3% des importations espagnoles en provenance de l’UE), devant la France (14,8%). Les 2 pays ibériques échangent principalement de l’huile d’olive, des viandes porcines et bovines, des produits de la mer, et des produits de boulangerie.

UE/Maroc : satisfecit des producteurs espagnols de fruits et légumes après l’annulation partielle des accords commerciaux. L’annulation partielle par le Tribunal de l’UE, le 29 septembre, des accords commerciaux agriculture/pêche entre l’UE et le Maroc (signés en 1996 et entrés en vigueur le 1er mars 2000, qui englobent le Sahara occidental) a été accueillie avec satisfaction par les producteurs espagnols de fruits et légumes, confrontés à une concurrence grandissante d’entreprises marocaines produisant au Sahara occidental. Le Tribunal de l’UE donne ainsi raison au Front Polisario et reconnaît ce dernier comme représentant du peuple sahraoui. Il s’agit donc d’un sérieux revers pour le Maroc sur le contentieux du Sahara occidental, ex-colonie espagnole, considérée comme un "territoire non autonome" par l'ONU en l'absence d'un règlement définitif, qui oppose depuis des décennies le Maroc au Front Polisario, soutenu par l'Algérie.

UE/Afrique du Sud : l’Espagne dénonce l’absence de réciprocité et demande à Bruxelles de considérer les agrumes comme « produits très sensibles », face aux importations en provenance de pays tiers. Dans une lettre adressée au Commissaire Wojciechowski, le ministre Planas et la ministre du Commerce, Reyes Maroto, ont demandé à ce que plus aucune concession supplémentaire en matière d’importation d’agrumes ne soit introduite dans les négociations sur la révision de l’accord UE/Afrique du Sud. Ils ont justifié leur position en rappelant que les producteurs espagnols sont soumis à un modèle de production communautaire très exigeant, et en soulignant l’absence de réciprocité dans les accords commerciaux. Avec 6,5 à 8 Mt (2,5 Md€, soit 5% de la valeur de la production agricole nationale), l’Espagne réalise 60% de la production communautaire d’agrumes, ce qui fait du pays le leader de l’UE et le 5ème producteur mondial d’agrumes.

UE/Royaume-Uni : les agriculteurs portugais déplorent le manque de préparation des autorités britanniques. La CAP a alerté contre le manque de préparation du Royaume-Uni, dans le cadre de la mise en œuvre intégrale des contrôles douaniers et phytosanitaires. Les reports successifs de l'application des mesures de contrôle (obligation de notification préalable, exigence de certificats sanitaires et phytosanitaires, déclarations de protection et de sécurité) sont autant de signaux qui inquiètent les professionnels. Une modification des mesures entraînerait des conséquences importantes pour le secteur en termes de coûts, de respect des délais contractuels et des quantités exportées. Le Royaume-Uni est un marché significatif pour les produits agroalimentaires portugais, en particulier les vins, les légumes et les fruits.

PÊCHE MARITIME ET AQUACULTURE

Aides à la modernisation de la flotte de Cantabrie. Le gouvernement de Cantabrie a publié au Bulletin officiel régional un plan d’aides doté de 750 000 € (avec cofinancement FEAMP), visant à moderniser la flotte et améliorer les conditions à bord des bateaux de pêche de cette région. Le montant de l’aide est plafonné à 50% du coût total des travaux. Deux enveloppes seront dégagées en fonction de la longueur des bateaux (plus et moins de 18 mètres).

Le secteur de la pêche de La Palma inquiet après l´arrivée de la coulée de lave dans l’océan. Les 40 pêcheurs de l’île de La Palma se disent inquiets de l’impact de l’arrivée, depuis une semaine, de la coulée de lave dans l’océan, pouvant générer de nouvelles pertes après celles essuyées par les bananeraies, les vignes et les avocatiers recouverts par la lave depuis l’éruption du volcan le 18 septembre dernier. La Secrétaire Générale des pêches, Alicia Villauriz, a annoncé que l’analyse de la situation était en cours, afin d’adopter les mesures nécessaires éventuelles.   

L’édition 2021 du salon CONXEMAR confirme son succès. CONXEMAR, qui fugure parmi les principaux salons mondiaux de la transformation et des produits surgelés de la pêche, s’est tenu du 5 au 7 octobre à Vigo (en Galice), rassemblant 22 000 visiteurs provenant de 95 pays. La Galice demeure le principal leader de la filière transformation à l’échelle européenne, avec 300 entreprises employant 16 000 personnes, générant un CA annuel de 9 Md€.

Le quota de pêche à la morue du Portugal augmente de 168 % en 2022. Suite aux négociations lors de la 43ème réunion annuelle de l'Organisation des pêches de l'Atlantique du Nord-Ouest (NAFO), le quota de pêche à la morue du Portugal augmentera de 168% en 2022, passant de 293 à 784 t. La réunion annuelle NAFO établit les possibilités de pêche de la la morue, le flétan et le sébaste dans les eaux internationales. La 44ème réunion annuelle aura lieu au Portugal en 2022.

Le quota portugais de pêche à l’anchois bientôt atteint après seulement 3 mois. Fin septembre, le Portugal avait déjà utilisé 80% de son quota de capture d'anchois, pour la période du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022. Dès lors, la Direction générale des ressources naturelles, de la sécurité et des services maritimes indiquait la fermeture prochaine de cette pêche.

Les pêcheurs portugais alertent sur la hausse des prix du carburant et demadent un soutien renforcé de l’État. Les pêcheurs du nord du Portugal considèrent que la hausse des prix du carburant rend leur activité « non viable » et estiment « urgent » que l'État apporte un soutien supplémentaire. Selon les données recueillies dans le port de Poveiro, le litre de carburant atteint désormais 0,69c, contre 0,32c mi-2020. En attendant une amélioration de la situation, de plus en plus de bateaux restent à quai et certains sont déjà mis à la vente.