Bénin: EDFI ElectriFI financera les systèmes solaires domestiques à hauteur de 1,5 million €

EDFI ElectriFI prévoit de signer un nouveau contrat pour un projet de fourniture de systèmes solaires domestiques au Bénin. Ce contrat devrait lui permettre d’investir 1,5 million € dans le projet MyJouleBox. L’objectif est de créer 31 000 nouveaux raccordements pour assurer une source d’énergie durable et fiable à 155 000 personnes. Le projet MyJouleBox fournit de l’électricité d’origine solaire aux entreprises, aux particuliers et aux petits commerces en Afrique. Le financement d’EDFI ElectriFI permettra à la startup française (MyJouleBox) de recruter 200 nouveaux employés pour installer des solutions photovoltaïques au Bénin. MyJouleBox a déjà vendu plus de 27 000 systèmes pour une capacité totale installée d’environ 1,3 MW depuis 2012. La startup prévoit de renforcer sa position sur le marché béninois tout en visant également les marchés burkinabé et togolais.

Les exportations de bananes du Cameroun en très légère hausse

Le Cameroun a exporté 11 907 tonnes de banane en mai 2021, selon des données récentes publiées par l'association bananière ASSOBACAM. Par rapport aux 11 872 tonnes que le pays a exportées au cours de la même période en 2020, cela représente une hausse de 35 tonnes (+0,3%). Cette légère amélioration de la performance globale est due à la reprise des exportations de la société agroalimentaire publique Cameroon Development Corporation (CDC). Par ailleurs, en mai 2021, PHP a exporté 9 888 tonnes de banane, en baisse de 907 tonnes (-8,4 %) par rapport aux 10 795 tonnes exportées en mai 2020. Quant à Boh Plantations, ses exportations sont passées de 1 077 tonnes en mai 2020 à 898 tonnes en mai 2021. Cela représente une baisse de performance de 16,62 % (-179 tonnes). La baisse des exportations de PHP et Boh Plantations semble être un phénomène cyclique généralement observé en mai lors des fortes précipitations.

USDA Ghana s'associe au salon national de l'élevage et de la pêche

Foreign Agricultural Service Ghana et le Ghana Poultry Project, financé par l'USDA, se sont associés à la Fondation Agrihouse pour soutenir le 3e salon annuel de l'élevage, de la volaille et de la pêche (LiPF), qui s'est déroulé fin mai à Accra. Le salon présentait à la fois des expositions et des opportunités d'apprentissage et de formation dans le secteur de l'agriculture animale, y compris les normes et programmes de certification, le marketing, la logistique, la durabilité et l'engagement des jeunes.

Ghana: le projet « LEAN » pour la préservation de la biodiversité

Les organisations Rainforest Alliance, World Vision, Tropenbos Ghana et EcoCare Ghana mettent en œuvre un projet de protection de la biodiversité au Ghana. Baptisé Landscapes and Environmental Agility across the Nation (LEAN), le projet est financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 4 millions de dollars. Le Ghana est sujet à la déforestation, qui s’accélère à cause de l’absence de contrôle adéquat des pratiques agricoles, l’exploitation minière, de la collecte de bois de chauffage et de la chasse illégale. Le projet renforcera la résilience climatique, réduira les émissions dues aux changements d’affectation des terres dans la savane, la forêt haute et les zones de transition du Ghana et aidera les agriculteurs locaux à améliorer leurs moyens de subsistance, indique l’organisation EcoCare Ghana.

Le Niger promeut une position commune africaine sur le changement climatique

Le président de la République Bazoum Mohamed a pris part à une réunion virtuelle du Comité des Chefs d’États et de Gouvernement sur le Changement Climatique (CAHOSCC). En sa qualité de Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), le chef d’État nigérien a mis l’accent sur les actions menées dans le cadre de l’opérationnalisation de cette commission et qui ont fait école. Il s’agit notamment du Plan d’investissement pour la région du Sahel et d’un programme prioritaire pour catalyser les investissements climat au Sahel. Cette réunion intervient 6 mois avant la 26e Conférence des Parties (COP26) sur la Convention Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique prévue au Royaume-Uni. C’est  « pour le Niger, une bonne opportunité de promouvoir une position commune africaine sur les changements climatiques dans les négociations au niveau global », a indiqué le Président Bazoum, qui a appelé à une synergie opérationnelle pour une meilleure résilience des populations face aux changements climatiques.

Niger : Un financement de 40 M EUR de l’Agence Française de Développement (AFD) pour améliorer l’accès à l’eau

L’Agence française de développement (AFD) vient d’accorder au gouvernement du Niger un prêt concessionnel de 40 M EUR pour renforcer l’accès à l’eau, à travers la construction d’une 3ème usine de traitement d’eau à Karey Gorou dans la périphérie de Niamey. Ce projet vise particulièrement à rehausser le taux de desserte en eau potable pour les ménages vivant dans « des quartiers défavorisés ». Ce projet devrait améliorer les conditions d’accès à l’eau de 450 000 personnes. Selon l’ONG ACTED, moins d’un Nigérien sur deux a accès à l’eau potable.

La Fondation Gates engage 32 millions de dollars pour le développement agricole au Nigéria

En 2020, la Fondation Gates a fourni des subventions d'une valeur de 32 millions de dollars pour augmenter les rendements et les revenus de millions de petits agriculteurs au Nigeria, y compris l’amélioration de l'accès à l'innovation financière, le renforcement de l'environnement réglementaire pour l'inclusion financière des femmes au Nigeria. Une grande partie des fonds a été donnée à l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA) dans le cadre de Global Growth & Opportunity pour aider à la croissance agricole via divers projets.  Par ailleurs, la Fondation soutient le groupe Sahel Consulting autour du secteur laitier, en relation avec des entreprises internationales et locales (Arla Global Dairy Products, Integrated Dairies, L&Z Integrated Farms Limited, Majestik Integrated Dairy Farm, Saj Foods et Sebore Farms).

Nigéria : l’Etat de Kano signe accord de 4 ans avec l'IITA, pour son développement agropastoral

Le projet de développement agropastoral de l'État de Kano (KSADP) a signé un accord de quatre ans d'une valeur de plus de 220 millions de nairas avec l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA). L'accord, qui prendra effet à partir de la saison de plantation 2021, comprend entre autres la fourniture d'un soutien à l'Autorité de développement agricole et rural de Kano (KNARDA) pour assister au moins 100 000 agriculteurs dans l’ensemble de l'État, avec des formations, des interventions post-récolte et des services agro-industriels. Il comprend également la fourniture d'un soutien pour la multiplication des semences, l'accès aux intrants, l'accès aux technologies, etc. De même, l'accord concerne les formations technique et académique visant au renforcement des capacités institutionnelles à long terme et l'autonomisation des communautés.

Nigéria : 20 000 agriculteurs d'Oyo bénéficieront de l'intervention soutien Covid de la Banque mondiale

Le projet de 750 millions de dollars financé par la Banque mondiale permet aux gouvernements des États du Nigéria d'accéder à des fonds pour des programmes budgétisés visant à répondre à l'impact économique de COVID-19. L'objectif est de protéger les moyens de subsistance et d'assurer la sécurité alimentaire des familles pauvres et vulnérables, tout en facilitant la reprise des activités économiques locales dans tous les États participants au Nigeria. À Oyo, le projet est coordonné par l'agence de développement de l'agrobusiness de l'État (OYSADA). S'exprimant lors du lancement de l'initiative, intitulée "Covid-19 Action Recovery and Economic Stimulus (CARES)", à Oyo State College of Agriculture and Technology à Igbo Ora, Seyi Makinde, le gouverneur de l'État, a déclaré que le programme bénéficiera aux personnes vulnérables, agriculteurs et aviculteurs dans les 33 communes et 35 communes en développement

Le Togo connaît une forte baisse de la production de coton

Selon la société cotonnière nationale, une série de facteurs ont contribué à la réduction de près de moitié de la production de coton du Togo, passant de 117 000 tonnes en 2019 à 66 000 tonnes en 2020. Cela survient malgré les objectifs officiels d'augmenter la production nationale à 225 000 tonnes d'ici 2025. La société Olam a récemment acquis une participation majoritaire dans la société cotonnière d'État du pays.

Togo : Un foyer de grippe aviaire découvert dans le Zio

Un foyer de contamination à la grippe aviaire a été identifié dans une ferme située à Djagble-Kleme (Zio), a annoncé lundi le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej). Les volailles concernées ont été incinérées et des mesures préventives ont été décrétées : limitation des visites, l’arrêt de l’introduction de nouveaux animaux, désinfection régulière des matériels, poulaillers et fermes, et l’arrêt du partage des matériels et ingrédients entre éleveurs ou d’autres acteurs.  Le Togo a fait face à cinq crises successives de grippe aviaire entre 2007 et 2018. Il a instauré un plan de lutte national qui met l’accent sur le renforcement des contrôles de mesures de biosécurité dans les élevages avicoles dans l’ensemble des régions du pays. 

Le Togo lance une mini-usine de transformation de riz à Dapaong

Une plateforme industrielle et commerciale destinée aux producteurs du Réseau des coopératives d'étuvage du riz (RECER) a été inaugurée récemment à Dapaong, dans le nord du Togo. Portée par le Centre de transformation et de commercialisation du riz (CTCR) qui entend stimuler la filière rizicole locale, cette structure qui devrait faciliter le décorticage et l'étuvage du riz a une capacité de production estimée à un millier de tonnes de riz par an. Le CTCR a bénéficié, à cet effet, de l’appui technique de l’organisation Recherche appui et formation aux initiatives d’auto développement (RAFIA) et financier de l’ONG universitaire belge, Louvain Coopération. L’usine a déjà produit et mis sur le marché 25 tonnes de riz, des sacs de 5 et 25 kg, sous la marque “Riz Savana”.  Sur la période, la production togolaise de riz s’est accrue de 64%, passant de 58 637 t à 145 000 t.

 

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