Le Bénin met en place une brigade de surveillance des plans d’eau

La brigade de surveillance des plans d’eau du Bénin est opérationnelle, après quatre mois et demi de formation à l’École nationale des sous-officiers d’Ouidah. Les 62 agents déployés sur le terrain veilleront à la propreté des rivières et des lacs d’eau douce. Les plans d’eau du Bénin sont pollués par les produits pétroliers, les branchages, les eaux usées, les résidus de pesticides, les boues fécales, mais aussi les décharges sauvages qui s’établissent autour de ces étendues d’eau douce. Outre la surveillance des plans d’eau, les nouveaux agents s’assureront du respect par les pêcheurs, des techniques recommandées et prohibées par le gouvernement du Bénin concernant leur activité. La mise sur pied de la nouvelle brigade fait partie de la stratégie du gouvernement béninois visant à préserver les étendues d’eau douce du pays, notamment les lacs Ahémé et Nokoué, l’objectif à long terme étant la  restauration de ces écosystèmes.

Le Bénin plantera plus de 500 000 cocotiers pour protéger sa bande côtière de l’érosion

Dès fin juin, le Bénin plantera plus de 500 000 plants de quatre variétés de cocotiers et de palmiers dans sa zone balnéaire, afin de promouvoir le tourisme et lutter contre l’érosion côtière. À l’exception des palmiers royaux qui ont été importés du Ghana, les trois autres espèces de plants  (diverses variétés de cocotiers) sont toutes produites par l’Institut national des recherches agricoles du Benin (Inrab). L’État béninois dépense chaque année plus de 288 millions de francs CFA (environ 440 000 euros) pour l’entretien de sa bande côtière. L’érosion côtière est une généralité en Afrique de l’Ouest où, selon la Banque mondiale, près de 3,8 millions de dollars sont dépensés chaque année pour combattre le phénomène : la Banque mondiale estime que 56 % du littoral du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo est soumis à une érosion moyenne de 1,8 mètre par an. Particulièrement exposé, le Bénin perd en moyenne 4 mètres de rivage par an sur 65 % de ses côtes.

Yaoundé accueille le premier salon de l’innovation agricole du Cameroun les 27 et 29 mai 2021

Sous le haut patronage du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, l'association paysanne Prolinnova Cameroun organise à Yaoundé la première édition de la Foire de l'innovation paysanne, qui a pour thème «Innovations paysannes pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, dans un contexte de changements climatiques». La foire vise à valoriser et à informer sur les travaux des agriculteurs car l’un des problèmes auxquels nous sommes actuellement confrontés dans le pays est que les jeunes se désintéressent progressivement de l’agriculture. Elle est un point de rencontre pour des solutions agropastorales innovantes développées par des agriculteurs camerounais répartis dans tout le pays. Au cours de cette première édition, les 50 meilleures innovations seront présentées et certains agriculteurs récompensés en fonction de l’originalité, de l’acceptabilité et de la pertinence des solutions proposées.

Ghana: Usine de fabrication de jus d'ananas inaugurée à Nsawam

Le Vice-président Mahamudu Bawumia a inauguré Nano Foods Ltd, une usine de traitement de jus d'ananas à Nsawam dans la région de l'Est. La société a commencé sa production commerciale en avril 2021 et devrait produire jusqu'à 6 000 tonnes de jus d'ananas par an, ce qui se traduit par huit millions de canettes de produits emballés finis. Nano Foods Ltd a reçu un soutien de 1,6 million de dollars de la Banque Ghana Export-Import-Import (Banque EXIM) en 2018 et exporte ses produits vers l'Europe occidentale et le Moyen-Orient. 

Nigéria : Les défis du secteur de l’anacarde persistent, malgré une modernisation de la filière

La Nigeria's Commodity Exchange a récemment mis en service des installations de traitement et d'entreposage des noix de cajou dans l'État de Kogi, afin de minimiser les pertes résultant du retard de l'exportation de la récolte. Les installations doivent servir de point de stockage, de pesée et d’expédition des noix de cajou collectées dans les États de Niger, Edo, Benue, Kwara et Kogi pour l'exportation. L'industrie de l’anacarde est un employeur dynamique, fournissant environ 600 000 emplois et un commerce annuel d'une valeur de 24 milliards de nairas. C’est également un contributeur majeur au PIB non pétrolier du pays. Actuellement, 75 à 80% des noix de cajou produites au Nigéria sont exportées, car très peu d'entreprises sont impliquées dans la transformation locale du produit, alors que les variétés plantées sont encore des variétés non améliorées, si bien que le rendement est réduit et les arbres vieillissants.

Nigéria: les experts veulent inciter les nigérians à consommer davantage de produits laitiers

La société laitière nigériane Chi Ltd a organisé une journée de promotion de la consommation de produits laitiers (lait, yaourt) et de leurs impacts positifs sur la santé. L'événement, sur le thème «Les produits laitiers pour favoriser un mode de vie sain», visait à mettre en évidence le rôle que joue la consommation de produits laitiers dans l'alimentation. L'une des conférencières, diététicienne principale de l'hôpital universitaire de Lagos, a déclaré que les produits laitiers sont un groupe alimentaire majeur : « une tasse de lait répond à un tiers de nos besoins quotidiens en vitamine D et à un sixième de nos besoins quotidiens en vitamine A. La consommation régulière de lait et de produits laitiers est recommandée pour tous les groupes d'âge et sont indispensables à chaque étape de notre vie."

Togo : une nouvelle usine transformera chaque jour 50 tonnes de manioc en amidon

Moins d’un an après le début des travaux, l’unité industrielle de transformation de manioc de la Nouvelle Société de Commercialisation des Produits Agroalimentaires (NSCPA), a été inaugurée par la cheffe du gouvernement Victoire Dogbé à Kamina, localité située à 160 km de Lomé. Première du genre au Togo, l'infrastructure devrait permettre la création d’un peu plus de 3700 emplois directs dans la filière manioc, et produire annuellement 15 000 tonnes d’amidon, soit en moyenne 50 tonnes par jour. L’initiative a bénéficié du soutien du Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs porteurs (PAEIJ-SP), un programme qui a par ailleurs appuyé près de 1800 groupements agricoles et formé quinze institutions sur le financement des chaînes de valeur agricoles entre 2016 et 2020. Appui historique du PAIEJ-SP, la BAfD également a soutenu le projet avec une enveloppe de 1,3 milliard FCFA.

Togo : Dans le Zio, une ferme booste la production avicole nationale

Le canton de Gamé (préfecture du Zio) abrite depuis près d’un an une vaste ferme agropastorale, dont l’ambition est de devenir le fer de lance de la production avicole nationale et de matérialiser les projets du gouvernement pour le secteur agricole. Initiative d’une Togolaise et implantée sur une superficie de 400 hectares, la ferme baptisée “Terre Bénie” est spécialisée dans l'élevage de poules pondeuses à grande échelle, la production de poussins et poulets de chair, et la mise sur le marché d'œufs. Sur le site, 45 000 pondeuses, une production de 80 000 poussins par semaine et près de 800 plateaux d'œufs quotidiennement. La production de poulet de chair a été quant à elle interrompue il y a deux mois, en raison de la “concurrence déloyale sur le marché avec le poulet importé”. La ferme, qui fait également de la production agricole avec essentiellement du maïs et du soja utilisés dans l'alimentation des volailles et du maraîchage, emploie plus de 500 personnes, dont 200 directement sur le site.

De nouvelles variétés pour booster les filières arachide et sorgho au Togo

En tout, 17 nouvelles variétés d'arachides en provenance de centres de recherche spécialisés du Mali et du Sénégal ont été introduites et testées au Togo avec succès, tandis que de nouvelles variétés prometteuses sont en évaluation concernant le sorgho. L’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) qui développe ces espèces, les mettra à disposition des agriculteurs, afin d’améliorer les rendements. En effet, lors de la dernière campagne, la production s’est établie à 275 708 tonnes pour le sorgho, et 43 407 tonnes pour l’arachide. De faibles rendements que le ministère de l’agriculture explique notamment par des pratiques culturales inappropriées ou le mauvais choix des parcelles ou des fertilisants.

Le Nigérian Aliko Dangote souhaite investir au Soudan

Le «coming out» économique du Soudan à la conférence de Paris a suscité l’intérêt de grands investisseurs africains. Aliko Dangote se dit intéressé par un investissement dans l’agroalimentaire, afin de répondre à la demande régionale de farine. L’intérêt manifesté par le principal investisseur nigérian dans l’agroalimentaire et le ciment au Soudan apporte de l’eau au moulin des apôtres de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), qui souhaitent développer le niveau du commerce intra-africain qui plafonne aujourd’hui à 12 %, dont Vera Songwe, secrétaire générale de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), qui précise : « Vous savez que lorsque Dangote est ici, il y a des affaires sérieuses à faire ».

 

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