Itinéraire technique d'élevage de la dorade de mer; Finalisation du le programme IAA "One District One Focus Product"; La FSSAI demande une attestation d'absence d'OGM dans les produits importés; Cultivation illégale du coton génétiquement modifié non autorisé Bt-3.

 

Le Central Marine Fisheries Research Institute (CMFRI) a mis au point une technologie d'élevage de la dorade de mer (Acanthopagrus berda), un poisson marin d'importance commerciale. Il s'agit du septième poisson marin comestible pour lequel l'institut a mis au point une technologie d'élevage. La technologie aidera à diversifier les activités maricoles du pays et contribuera à atteindre l'objectif de 4 à 5 millions de tonnes de production de poisson par la mariculture dans les dix prochaines années. L’élevage de la dorade de mer se fera en cages marines dans les États côtiers du pays. Le poisson est connu pour l'excellente qualité de sa chair, son taux de croissance plus rapide, sa forte résistance aux maladies et sa capacité à faire face à de grandes variations des paramètres environnementaux tels que la salinité et la température. Il a une grande valeur économique et une forte demande sur le marché intérieur. L'institut travaille actuellement à la normalisation du protocole d'élevage de ce poisson, car il n'existe aucune antériorité d'élevage de ce en Inde. Le CMFRI transférera ces technologies aux personnes intéressées par la production commerciale des semences.

 

Le ministère indien de l'agriculture, en consultation avec le ministère des industries alimentaires et les différents États, a finalisé le programme "One District One Focus Product" (ODOFP). Les produits ont été identifiés dans les secteurs de l'agriculture, de l'horticulture, de l'élevage, de la volaille, du lait, de la pêche et de l'aquaculture, ainsi que dans le secteur maritime, et seront promus dans le cadre d'une approche groupée des 728 districts du pays, dans le but d'accroître les exportations agricoles et d'améliorer les revenus des agriculteurs. Lancé dans le cadre du programme Self Reliant en mai dernier, le programme ODOFP vise à tirer parti des avantages d'échelle en termes d'achat d'intrants, de services communs et de commercialisation des produits. Les produits identifiés seront soutenus dans le cadre du programme PM-FME du ministère des industries alimentaires, qui fournit des incitations aux micro-entreprises. Dans le cadre du programme FME d’INR 100 milliards (€ 1,15 milliards), 200 000 micro-entreprises sont ciblées pour recevoir une subvention liée au crédit sur une période de cinq ans afin de contribuer à la création d'infrastructures et à la commercialisation de ces produits ODOFP. Le ministère de l'agriculture soutiendra l'ODOFP par le biais de ses programmes actuels financés par l'État, tels que la Mission nationale de sécurité alimentaire.

 

En août 2020, la FSSAI (Food Safety and Standards Authority of India) a publié une directive exigeant que les lots importés de 28 cultures alimentaires soient accompagnés d'une attestation d'absence d'OGM, applicable aux lots expédiés du pays exportateur à partir du 1er mars 2021. Ces cultures comprennent la luzerne, la pomme, le canola argentin, le haricot, la chicorée, le niébé, la plante à œufs, la graine de lin, le maïs, le melon, la papaye, l'ananas, la prune, le canola polonais, la pomme de terre, le riz, le carthame, le soja, la courge, la betterave à sucre, la canne à sucre, le poivron, la tomate et le blé. Pour informations, contacter  francoise.moreaulalanne@dgtresor.gouv.fr.

 

La FSSAI a demandé à tous les laboratoires du NABL (National Accreditation Board for Testing and Calibration Laboratories) et de la FSSAI, y compris les laboratoires d'analyse alimentaire des États, d'inclure les paramètres des fortifiants/micro-nutriments dans le champ d'application des tests et d'obtenir l'accréditation du NABL au plus tôt. Cela fait suite à la décision du gouvernement de distribuer du riz fortifié par le biais de divers programmes parrainés pour résoudre le problème des carences en micronutriments dans le pays. La FSSAI a également demandé aux laboratoires de suivre les unités prescrites par le règlement sur la sécurité et les normes alimentaires, car il s'est avéré que l'unité utilisée pour la déclaration des micronutriments variait d'un rapport de laboratoire à l'autre.

 

L'industrie semencière organisée indienne et les dirigeants agricoles sont préoccupés par les agriculteurs qui cultivent des graines de coton génétiquement modifiées non autorisées et illégales appelées Bollgard-III ou "Bt-3". Ils ont déclaré que les semences illégales pourraient représenter 10 à 15 % de la superficie totale de coton dans le pays lors de la prochaine saison du Kharif, qui débutera en juin. Le BG-III, le produit biotechnologique de troisième génération de Monsanto qui protège la culture du coton contre les mauvaises herbes, n'a pas reçu l'autorisation du Comité d'évaluation génétique et d'ingénierie (GEAC) de l'autorité de régulation indienne. Selon les agriculteurs de Telangana, Andhra Pradesh et Maharashtra, ces semences réduisent les coûts de culture, en particulier les frais de main-d'œuvre pour l'élimination des mauvaises herbes. Cette technologie permet également aux plantes de résister aux pulvérisations d'herbicides comme le glyphosate, interdit dans le Maharashtra, le Punjab, le Kerala, le Telangana et l'Andhra Pradesh, mais toujours disponible à l'achat en ligne. L'industrie des semences a approché le gouvernement pour qu'il arrête l'utilisation du coton Bt-3, mais il est très difficile de tracer les agriculteurs car ils le cultivent sur de petites surfaces. Les négociants illégaux de semences, principalement du Gujarat et de Telangana, ont également utilisé différentes méthodes pour déjouer les contrôles.